d'Haubersart
Origine : Mons-en-Pévèle
Variantes: de Haubersart, de Haubessart, Hobersart, Hobessart, Aubersart, Aubessart, Daubersart, Haubersaert,
Armoiries:
"D'azur au chevron d'or, chargé de deux épées appointées de sable et accompagné en chef de deux étoiles d'argent et en pointe d'une balance du même".
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Un trèfle
(Sceau de Vincent Hobersart, ADN 16G283, ADN B20025, Sceau Demay 1938) |
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Un sautoir
(Sceau de Jacques de Haubessar, Sceau Demay 7379). |
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"d'azur au chevron d'or accompagné en chef
de deux étoiles du même, et en pointe d'une balance d'argent
, au franc quartier de baron premier président de cour d'appel"
(Pautet du Parois : Encyclopédie Roret du Blason... ; Paris, 1854, N° 337. Armes d'Alexandre d'Haubersart, baron d'empire) |
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Armes de Raoul des Rotours et de Marthe d'Haubersart
(dessin de Marc Crucifix, d'après le vitrail de gauche dans le choeur de l'église de Mérignies). |
Généalogie:
I Gilles de HAUBERSART, o ca 1370, + av. 1427, possède les fiefs
de Sinquinmont, Miromont et Grommynes à Mons-en-Pévèle
;
D'où :
1- | Jean, o ca 1400, sieur écuyer de Miromont et Sinquinmont, débiteur de rentes envers l'Abbaye de Saint-Vaast (1427) ; x Jacqueline RAIMBAULT, propriétaire du manoir d'Escoeules, propablement fille de Bozon. |
2- | Hubert qui suit. |
II Hubert de HAUBERSART, o ca 1410, + av. 1468, sieur de Grommunes,
viv. 1427 ;
D'où :
1- | Vincent, alias Winçant, HOBERSART, viv. 1468, échevin de l'abbaye de Saint-Vaast à Mons-en-Pévèle (1503). |
2- | Jacques qui suit. |
III Jacques de HAUBERSART, alias de HAUBERSART, o ca 1440/50, juge rentier
de Le Vincourt à Mons-en-Pévèle (1483), mayeur de
Mons-en-Pévèle (1491), bailli de la seigneurie de La
Vincourt (1503), mayeur (1507), fit rédiger la coutume de
Mons-en-Pévèle (1507) ;
x Quentine de PARIS (AD Pas-de-Calais, inventaire Série H :
H2163);
D'où :
1- | Jeanne ; x Louis de HUVINO, alias HENVINE, cité 1515-1524, échevin
de Mons-en-Pévèle (1515).
D'où au moins un fils Jean. |
2- | Quentine, + ap. 1512 ; x Matthieu de BERSEE, + av. 1512, hab.à Moncheaux. |
3- | Gilles qui suit. |
IV Gilles II de HAUBERSART, alias de HOBERSART, o ca 1480, juge rentier
de la seigneurie de le Vincourt en 1507, bailli de La Verderie (Vrédie)
à Mérignies (1509), échevin
de Mons-en-Pévèle en 1521-1522
D'où :
V Gilles III de HAUBERSART, o ca 1520, hab. La Bersée (1539),
échevin de Mons-en-Pévèle ;
x Jacqueline LEQUEULX, viv. 1539 ;
D'où :
1- | Pierre, + av. 1590, bailli de La Brandrie à Bersée (1576), homme de fief à Bersée de la principauté d'Epinoy (1584) ; x Gillette du PUY, viv. 1590 ; S.P.. Gillette x 2°) Vincent BERNARD. |
2- | Jacqueline, citée 1590 ; x Pierre DUBOIS. |
3- | Jacques qui suit. |
4- | Hélène ; x Auchy -les-Orchies 23.05.1613 Jehan COURTECUISSE. |
VI Jacques d'HAUBERSART, o ca 1560, + Faumont 07.11.1641, laboureur
à Bersée ;
x Jeanne LELEU ;
D'où :
1- | Gilles qui suit. |
2- | François ; x p.c.13.05.1615 Péronne WARTEL. |
3- | Hélène ; x Antoine WARTEL, cité 1615.
D'où au moins : Gilles WARTEL, laboureur à Cappelle (1665). |
4- | Marie ; x Jean DEREGNAUCOURT, censier de La Ricarderie à Bersée
(1655)
D'où Jean et Jacques D. |
5- | Ne... x Jean BALLET, hab. Bersée. |
6- | Jeanne ; x Nicolas HERBO, cité 1615.
D'où : Jean HERBO, alias HERBAUT. |
7- | Anne, + ap. 1665 ; x Jean de ROUBAIX, censier de Watinette à Nomaing. |
VII Gilles IV d'HAUBERSART, o ca 1590, + Coutiches 30.09.1663, lieutenant
de Faumont ;
x 1°) Françoise DELILLE ;
x 2°) ca 1618 Françoise PARENT, + 1670 ;
Du premier lit :
1- | Catherine Benoîte DAUBERSART. |
2- | Michel qui suit. |
3- | Dominique, b Coutiches 13.01.1622. |
4- | Marie-Hélène, b Coutiches 19.05.1624. |
5- | Anne-Marie, b Coutiches 31.12.1631 |
6- | Jacques, + Faumont à Coutiches 14.03.1642. |
7- | ?? Gilles, + Faumont 07.11.1641. |
VIII Michel d'HAUBERSART, o Faumont à Coutiches et b Coutiches
30.09.1619, + ca 1681/1699, hab. Mons-en-Pévèle ;
x Mons-en-Pévèle 10.09.1642 Lucienne, alias Lucquette,
FAVIER,
alias FABVIER, fille de Gérard FAVIER, alias FABVIER, censier de
La Marque à Mérignies (1601), de Lannoy à Mérignies
(1612), et de Marguerite de ROUBAIX, alias DEROUBAIX ;
D'où :
1- | Jacques, b Mons-en-Pévèle 23.09.1643, + Coutiches 30.04.1699, S.A.. | ||||||||||||||||||||
2- | Eloy, b Mons-en-Pévèle 1645, + Faumont 02.07.1679. | ||||||||||||||||||||
3- | Nicolas, b Mons-en-Pévèle 17.03.1647, + Coutiches 05.07.1696
& inh. chapelle St-Blaise de l'église de Coutiches, censier
de Faumont, .
x 1°) ca 1673 Marie Anne DEGAIN, + Coutiches F-59 23.03.1686 ; x 2°) 1686 Antoinette DUHEM, + ap. 1696. Du premier lit sont issus :
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4- | Antoine, b Mons-en-Pévèle 16.02.1649. | ||||||||||||||||||||
5- | Marie Catherine Benoîte, b Mons-en-Pévèle 18.05.1651, + Douai (St-Nicolas) 29.08.1710 ; x Jean-Philippe DUBOIS, o Goeulzin 1641, bourgeois de Douai (15.06.1691) ; D.P.. | ||||||||||||||||||||
6- | Michel, b Coutiches 29.09.1653. |
IX Michel d'HAUBERSART, b Coutiches 29.09.1653, y + 15.09.1719, censier
de Faumont, bailli de Faumont ;
x p.c. Mons-en-pévèle 27.07.1680 Marie-Elisabeth GRUYEL,
alias GRUYELLE, b Mons-en-Pévèle 08.01.1658, + 22.02.1724
& inh. chapelle des Trépassés de l'église St-Jacques
à Douai, fille de Pierre GRUIELLE et de Catherine BARATTE ;
D'où :
1- | Michel, b Coutiches 26.05.1681. |
2- | Pierre, b Coutiches 10.03.1683. |
3- | Marie Elisabeth Josèphe, b Coutiches 16.02.1687, + Monastère St-Thomas 03.06.1712 et inh. Douai. |
4- | Pierre, b Coutiches 31.03.1689, y + 16.02.1643, prêtre. |
5- | Louis-François qui suit X. |
6- | Jean-Baptiste qui suivra X bis. |
X Louis-François d'HAUBERSART, o Coutiches 29.05.1691, y
+ 10.07.1752, censier de Faumont ;
x 1°) Abscon 18.10.1719 Marie Anne Augustine NORMAN, y b 01.12.1693,
+ ca 1721, fille de Nicolas NORMAN et de Marie Anne NORMAN ;
x 2°) 1722 Anne-Florence FAVIER, o Templeuve-en-Pévèle
15.11.1704, + Douai (St-Albin) 19.07.1790, fille de Philippe-Marie FAVIER,
balli de la cense de Hucquin à Templeuve, et d'Anne-Claire
de TOURMIGNIES ;
Du second lit sont issus 10 enfants:
1- | Marie-Louise, b Coutiches 27.06.1723, + 1761 ; x Coutiches 07.04.1750
Jean-Baptiste BRASME, b Ligny-en-Tournaisis 23.11.1718, + 1796, bourgeois
de Lille, fils de René André BRASME et de Marie Alexandrine
de TOURMIGNIES ; D'où au moins :
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2- | Jean-Baptiste qui suit XI. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
3- | Marie-Josèphe, o ca 1726, + 18.09.1770, religieuse à l'abbaye de Flines. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
4- | Louis Michel François, b Coutiches 27.11.1782, + 27.08.1748, novice à l'abbaye de Loos. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
5- | Marie Anne Josèphe, b Coutiches 17.11.1730, y + 29.05.1732. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
6- | Alexandre qui suivra XI bis. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
7- | Marie Elisabeth, b Coutiches 12.02.1734, + Douai 30.11.1815 ; x Douai
(St-Albin) 01.02.1767 Alexandre Joseph Théophile DUBOIS, alias DUBOIS
de NEHAULT, o Douai 27.08.1726, + Douai 23.09.1805, sieur de Néhault,
procureur au parlement de Flandre à Douai, fils de Jean DUBOIS et
de Marie TREVEILLER.
(Dont postérité : Dubois, Wartelle d'Herlincourt, du Chastel de La Howarderie, Snoy, Woelmont de Brumagne, Agie de Saeten, Dabin, Béthune, du Plessis d'argentré, Coufourié, Debonte, Lichtervelde, Maistre, Kneppelhout de Sternkenburg, Spate, Petit, Auersperg, Oultremont, Harcourt, Maleyssie-Melun, etc...) |
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8- | Philippe Antoine François, b Coutiches 09.05.1736, + Douai 8 Thermidor an IV, curé de St-Albin à Douai, chanoine du chapître en 1768. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
9- | Jeanne Catherine, b Coutiches 30.11.1737, y + 20.09.1739. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||
10- | Marie Thérèse Catherine, b coutiches 03.04.1742, + Douai 16 Fructidor an VII ; S.A.. |
XI Jean-Baptiste d'HAUBERSART, o Saméon 1725/1726, + Houplin
19.03.1791, bourgeois de Douai (29.01.1763), bailli de Faumont et fermier
royal ;
x p.c. Lille (Me Louis-François Duriez) et relig. Houplin 02.07.1753
Reine Joseph PARENT, o Seclin 1731, fille de Jean-baptiste PARENT, censier
à Houplin, et de Jeanne LAGACHE ;
D'où au moins :
1- | Henri Constant Jean-Baptiste d'HAUBERSART, b Coutiches 02.01.1755,
+ Douai 05.01.1835, élève à l'école d'Anchin
à Douai, licencié en droit (17769, avocat au parlement de
Flandre (1777), bourgeois de Douai (13.11.1780), élu juge au district
de Lille (21.10.1790), nommé commissaire au gouvernement près
ce tribunal (15.02.1792), arrêté comme suspect et emprisonné
à Béthune (1792), libéré, nommé commissaire
du gouvernement près l'administration forestière (1794),
procureur du tribunal civil de Lille (1800), second avocat général
près la Cour impériale de Douai (1811-1830), chevalier de
la Légion d'honneur ;
x p.c. Cambrai 29.09.1801 Marie Martine Florence Louise COTTEAU, b Cambrai (St-Martin) 09.09.1770, + Douai 30.09.1861, veuve de Charles Théodore LAMELIN de SAINT-OLLE, et fille de Maximilein Aubert Joseph COTTEAU, négociant, ancien échevin, conseiller assesseur du Mont-de-Piété, et de Marie Louise DURAND d'ELCOURT ; D'où :
|
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2- | Philippine Josèphe, b Coutiches 31.01.1756, + Lille (St-Etienne) 29.06.1763. | ||
3- | Marie-Josèphe, o Saméon ou Coutiches ca 1759-1769, +
Liévin 27.10.1838 ; x Houplin 24.02.1789 et p.c. Seclin (Me Héroguer)
19.02.1789, Joseph Procope Alexandre DE LIGNE, o Liévin 1761, y
+ 15.02.1825, fils de Philippe Procope DELIGNE et de Marie Antoinette LALOUX.
(Dont postérité : Jonglez de Ligne, Merland de La Maufreyère, Virnot, Champs de Saint-léger, T'Kint de Roodenbeke, La Berre de Danne, Vickerat, Feydeau de Saint-Christophe, Perrin, Clermont-Tonnerre, Defaye, La sablière, Sévin, Kersauson, La Villeguerin, Monti de Rézé, Rohan-Chabot, Souancé, Goethals, Macé de Gastines, Meherenc de Saint-Pierre, etc..) |
Alexandre, comte d'HAUBERSART
1732-1823
(Miniature par Prosper LÉPINOY 1792-1859,
Cadre en bronze doré à décor de frises perlées.
Haut. : 12 cm; Larg. : 9,5 cm)
XI bis Alexandre Joseph Séraphin, 1er baron et 1er comte
d'HAUBERSART, o Douai 18.10.1732, b Coutiches 19.10.1732, fut élève
au collège d'Anchin, tenu alors par les jésuites. Ses succès
furent si éclatants que ses maîtres voulurent le faire entrer
dans leur société, mais telle n'était pas sa vocation.
Il fit son droit à la faculté de Douai et entra, en 1754,
au Parlement de Flandre, en qualité de substitut du procureur général.
Il débuta sous les auspices de Monsieur de Calonne, prélude
aux brillantes destinées que lui réserverait la politique.
Alexandre d’HAUBERSART se montra digne d'un tel chef et, pendant sept
années qu’il remplit les laborieuses fonctions du ministère
public, il y déploya toutes ses qualités de magistrat.
En 1763, Monsieur de Calonne, devenu intendant de Flandre, proposa
à son ancien substitut d’être son subdélégué
pour les villes de Douai et d'Orchies. Alexandre d’HAUBERSART accepta et
devint en même temps conseiller pensionnaire de la ville de Douai
et directeur du Mont-de-Piété. C'est dans cette situation
que le trouva la Révolution.
Eloigné des affaires, il attendit, dans la retraite, que les
circonstances lui permissent de rentrer dans la vie publique.
En l'an VIII, lorsque le gouvernement consulaire, réfor¬mant
l'organisation des tribunaux, institua les cours d'appel, il s'agissait
de donner un chef à celle créée à Douai, pour
les départements du Nord et du Pas de Calais. Mr d’HAUBERSART fut
appelé à ce poste difficile, et l'on peut dire qu'il dépassa
les espérances de ceux qui avaient le plus de Confiance dans son
aptitude. Pendant treize ans, de 1800 à 1813, il fut à la
tête de la Cour d'Appel de Douai qui devint, en 1811, Cour Impériale,
et les souvenirs qu'il a laissés ne s'effaceront jamais dans le
ressort. Rendre à l'administration de la justice, ébranlée
et compromise par les mesures et les expédients révolutionnaires,
l’autorité dont elle jouissait, avant 1789; réunir dans la
même compagnie, sans distinction d'origine et de parti politique,
tous les hommes que leur moralité et leur talent recommandaient
à la confiance d'un gouvernement réparateur; tel est le double
but qu'il se proposa et qu'il eut l'honneur d'atteindre. Indépendamment
de sa capacité judiciaire, M. d’HAUBERSART avait dans le caractère,
deux qualités qui devaient assurer son succès, il était
à la fois ferme et conciliant.
Elu, en 1805, au corps législatif, il fut, deux ans après,
nommé président de la commission de législation instituée
dans cette assemblée, lors de la suppression du Tribunat. Il fit,
au nom de la commission, plusieurs rapports sur le Code d’instruction criminelle
et le Code pénal. On s’étonna de trouver, dans un vieillard,
presque octogénaire, une netteté d'idées, une force
de raisonnement, une vigueur de style, qui se rencontrent rarement dans
la maturité. Ces qualités s'unissaient, chez lui, à
une figure vénérable, empreinte de dignité et d'énergie,
dont le souvenir est resté dans la mémoire de tous ceux qui
l'avaient connu.
M. d’HAUBERSART avait été, depuis plusieurs années, désigné par le collège électoral du Nord, comme candidat au sénat conservateur, lorsqu'en 1813 l'Empereur le présenta, pour une place vacante, concurremment avec deux de ses collègues, le premier président de la Cour Impériale de Gênes et le premier président de la Cour Impériale d’Agen. M. d'HAU8ERSART fut élu par le sénat. Cet honneur inattendu venait le chercher, à 81 ans; il le reçut comme un hommage rendu à la magistrature, à laquelle il appartenait, depuis près de soixante ans. Une année ne s'était écoulée, depuis son entrée au sénat, lorsque la catastrophe de 1814 amena la chute de l'Empire et la restauration de la maison de Bourbon. Le roi Louis XVIII éleva le comte d'HAUBERSART à la dignité de Pair de France et au grade d’officier de la Légion d'Honneur: il était chevalier, depuis la création de l'ordre. M. d'HAUBERSART remplit, pendant neuf ans, jusqu'à la fin de sa vie, avec l'assiduité scrupuleuse qui le distinguait, ses devoirs législatifs. Il décéda à Douai le l6 août 1823, et il repose au Panthéon Douaisien. Il avait été créé chevalier d'Empire le 28 janvier 1809, baron le 17 mai 1810, baron avec majorat le 25 mars 1813, et comte le 19 juin 1813. Il reçut le titre de pair de France à vie, par l'ordonnance du 4 juin 1814, puis confirmation de pairie héréditaire par ordonnance du 19 août 1815, puis le titre de comte-pair héréditaire par l'ordonnance du 31 août 1817 et confirmé par lettres patentes du 8 janvier 1818 sans institution de majorat de pairie), avec règlement d'armoiries: « D'azur au chevron d'or chargé de deux épées de sable, accompagné en chef de deux étoiles d'argent, et en pointe d'une balance du même » ; x Douai (St-Pierre) 29.08.1768, Rosalie Claire Ursule RAISON, o Douai(St-Pierre) 07.08.1746, y + 17.07.1788, fille de Pierre Antoine RAISON et de Marie Marguerite GAQUER. D'où : |
1- | Rosalie Caroline Florence, b Douai (St-Pierre) 23.06.1769, + Douai (St-Jacques) 11.10.1769. |
2- | Philippe Auguste Marie, b Douai (St-Pierre) 08.01.1770, y + 28.11.1781. |
3- | Alexandre qui suit XII. |
4- | Catherine Ursule Joseph, b Douai (St-Pierre) 29.01.1773, y Douai 11.08.1850
,
x Douai 14 pluviose An III, Antoine Philippe Joseph DRONSART, o Douai 14.08.1768, y + 28.10.1809, directeur du Mont de Piété, adjoint au maire de Douai, fils de Philippe Nicolas Joseph DRONSART et de Rosalie-Joseph MALLEZ ; (Dont postérité: DRONSART, CORBIN de GRANDCHAMP, de MONTAGU, de VILLERS¬LAFAYE, BESSIERE, DELON, GIRARD de VASSON, de GEVIGNEY, du VALLAVIELLE, VILLENEUVE, de VAUGIRAUD, AYRIGNAC, DECENCIERE-FERRANDIERE, MOREAU, SCHLESSER, RICHARD, de BERCHOUX, de BENGY des PORCHES, LEREBOURS-PIGEONNIERE, GOUIN d'AMBRIERES, REDOUIN, PREVERAUD de VAUMAS, de LANTY, BERGER de NOMAZY, de SAINT-LEON d'ANGLES, de FRAMOND, EVAIN, BOURDON, de WISSOCQ & MACE de L'EPINAY). |
5- | Charles-Louis, b Douai (St-Pierre) 04.04.1775, y + 03.06.1777. |
6- | Charles qui suivra XII bis. |
7- | Jean Edouard Henri d'HAUBERSART, b Douai (St-Pierre) 11.03.1782, +
Ben Alcazar près Cordoue 22.10.1812, S.A..
Agé de 17 ans, il fut se ranger sous les étendarts du 7e régiment de chasseurs à cheval, en Allemagne. Après trois campagnes faites avec bravoure, il fut nommé sous-lieutenant au 16e régiment de Dragons. Blessé à Austerlitz, il fut fait, peu de temps après, lieutenant, et devint aide-de-camp du général Constant Corbineau, aide-de-camp de l'Empereur. Chargé de dépêches importantes de l'Empereur pour un général français, séparé du Q.G. par un corps d'armée ennemi, d'Haubersart fut rencontré et arrêté par des troupes prussiennes. Après quatre mois de captivité, on le comprit dans un cartel d'échange, mais il ne retrouva plus son digne général qui, quelquès jours avant, avait été tué par un boulet sur le champ de bataille d'Eylau. Capitaine au 20e régiment de Dragons en 1806, il passa à l'armée d'Espagne où il se conduisit avec une grande valeur. En 1808, il fut élevé au grade de chef d'escadron pour avoir, par son sang froid et son audace, sauvé son régiment d'un complet désastre. Il dut, à un autre fait d'arme, le grade de major au 17e régiment de dragons. Dans la journée du 16 février 1809, il commanda devant la Corogne, l'une des plus brillantes charges dirigées par le général Merle. Le colonel de ce régiment était alors malade en France et le major d'Haubersart en prit le commandement. A sa tête, il se conduisit avec tant de distinction qu'en 1812, le maréchal-duc de Dalmatie, général en chef des armées d'Andalousie et d'Estradamure, lui confia le commandement d'un corps de cavalerie et d'infanterie, avec mission de repousser des con¬fins d'Andalousie les bandes de guérillas qui les infestaient. Il s'acquitta de cette mission pénible et difficile avec bonheur et de manière à mériter les éloges du maréchal-duc; mais il ne le fit qu'au détriment de sa santé. Les marches continuelles, les combats quotidiens, les privations, l'obligation de bivouaquer continuellement, la chaleur intense du climat, occasionnèrent une maladie aigue à laquelle il succomba à Ben Alcazar, près de Cordoue, le 22 octobre 1812. Il était officier de la Légion d'Honneur. |
XII Alexandre Florent Joseph, 2ème baron et 2ème
comte d'HAUBERSART, né à Douai le 22 janvier 1771, élève
au collège d'Anchin où il obtint les plus brillants succès,
licencié en droit de la faculté de Douai, appelé sous
les drapeaux par la réquisition de 1793, incorporé dans le
l3e régiment de dragons où il fit les campagnes de l'an II
et de l'an III à l'armée du Nord. Il se trouvait à
Bruxelles au moment de la conquête de la Belgique par Pichegru, et
il y fut mis en réquisition par un représentant du peuple,
pour pren¬dre part à l'administration des domaines nationaux
de la Belgique. Telle fut donc le début de la carrière adminis¬trative
et financière du comte d'Haubersart. Une fois admis dans la régie
de L'Enregistrement et des Domaines, il s'y fit remarquer et parvint rapidement
aux plus hauts grades. Il était depuis longtemps directeur, lorsque
la mort de son père lui donna le siège héréditaire
à la chambre des pairs, en 1823.
Il reçut des lettres patentes de transmission de pairie au titre
de baron-pair héréditaire, sur institution de majorat de
pairie (terres, arrondissement de Cambrai-Nord) le 14 février 1825,
sans règlement d'armoiries.
Dès son entrée à la chambre des pairs, il déploya
deux qualités: la fidélité à ses amis politiques
et l'application exclusive aux matières que ses précédentes
fonctions lui rendaient familières. Il avait l'esprit net et l'élocution
simple et facile. Il prit une part active à la discussion de la
loisur l'indemnité des Emigrès, du Code forestier et en général
de toutres les lois des finances.
Membre de la commission de l'indemnité des Emigrès en
1825, vice-président de la commission envoyée en 1823 en
Algérie pour s'occuper de l'organisation civile et financière
de ce pays, où il séjourna trois mois, M. d'Haubersart ne
fut étranger à aucun des travaux de ces deux commissions.
Il en fut récompensé par le grade d'officier de la Légion
d'Honneur en 1827, et par celui de commandeur en 1834.
Dans l'intervalle des sessions, il habitait le château de Wargemont,
à Derchigny (à 9 km de Dieppe). Il fut maire de Derchigny-Graincourt
de 1831 à 1848 et représenta le canton de Dieppe au conseil
général de la Seine-Inférieure, où il jouissait
de la considération et de l'influence dues à sa position
et à son caractère.
Ses liens avec le département du Nord ne furent jamais rompus,
et l'arrondissement de Cambrai, en élisant quatre fois son fils
à la chambre des députés, ne pouvait que les resserrer
davantage. Il venait souvent à Douai, où l'appelaient ses
affections de famille et l'administration d'une grande fortune.
Il fut aussi un des introducteurs du drainage .dans les environs de
Douai. L'expérience qu'il a faite sur une granue échelle,
dans une propriété qui borde le canal de la Sensée,
a produit les plus heureux résultats.
Après la Révolution du 24 février 1848, qui le
blessait à la fois dans ses affections et ses principes, il se retira
de la vie publique. Il a eu le rare privilège de conserver jusqu'à
l'extrême vieillesse, une santé vigoureuse, un esprit lucide
et un caractère énergique.
x Paris 03.05.1801 Ursule Brigitte Marie MERLIN, b Douai (St-Jacques)
25.09.1782, + 05.03.1858, entrée à la Noble Famille le 14
mars 1791 à Lille, veuve de Jean-Baptiste DUBOIS de CRANCE, remariée
avec le comte de VILLOUTREYS, fille de Philippe Antoine MERLIN de DOUAI,
et de Brigitte Jeanne Joséphine DUMONCEAUX, propriétaire
du château de Wargemont.
Ils eurent :
1- | Alexandre Auguste, 3ème baron et 3ème comte d'HAUBERSART, né à Dunkerque le 19 thermidor an XI et décédé célibataire à Paris le 30 mai 1868, nommé auditeur au conseil d'état le 6 septembre 1825, maître desrequêtes (30.08.1830), député de l'arrondissement de Cambrai pendant quatre législatures (1835-1848), et officier de la Légion d'Honneur. |
2- | Lodoïse Marie d'HAUBERSART, née à Dunkerque
en 1804, décédée à Paris 9ème
le 19 janvier 1884 et inhumée au cimetière de Montmartre
le 21, proptiétaire du château de Wargemont ;
Elle épousa en 1822 Victor Alexis BÉRARD, o 1792, + Paris 1837, banquier à Paris, fils de Jean Jacques BÉRARD, banquier à Paris, et de Marie Paule GANDINI. (Dont postérité: BERARD, BOULART, GLADSTONE-MOYLE, STEEG, BOVET, MIRABAUD, TREMBLAY, GERMA, SEYDOUX de CLAUSONNE, FRIES, PEUGEOT, d'ALBIS, RONCIN, HELY d'OISSEL, BRAC de LA PERRIERE, du BOUEXIC de PINIEUX, PHELIP, de LA BOULAYE, de MARGERIE, de MIRAMON, de ROUGE, BEMBERG, de MONTALEMBERT, BIZOT, MEFFRE, RENAUDEAU, SOYER de BOSMELET, de GALLAYE d'HYBOVILLE, PIEYRE de MANDIARGUES, etc..) |
3- | Clémence Hermance d'HAUBERSART, née à Dunkerque
le 9 pluviosè an XIII et décédée à Paris
le 20 novembre 1879 ;
Ell épousa Marie Louis François Constant HIMBERT, baron de FLEGNY, né à La Ferté-sous-Jouarre le 3 juin 1785 et décédé à Paris le 4 mai 1849, auditeur au conseil d'état, intendant militaire, sous-préfet, chevalier de la Légion d'Honneur, fils de Louis-Alexandre HIMBERT de FLEGNY, député puis sous-préfet, et de Marie Françoise Victoire CHARDON. |
Ursule Brigitte Marie MERLIN, comtesse d'HAUBERSART
Miniature, diamètre 5,7 cm, signée P.L. (probablement
Louise Peron-Labroue)
Château de Wargemont, à Derchigny près Dieppe
(propriété ayant appartenu aux FOURNIER de WARGEMONT, puis par mariage aux MERLIN de DOUAI, d'HAUBERSART, et BÉRARD)
XII bis Charles Joseph, baron d'HAUBERSART, b Douai (St-Pierre)
24.01.1779, y + 28.08.1856 et y inh. dans le caveau d'Haubersart du Panthéon
Douaisien, inspecteur des contributions directes du département
du Vaucluse (1808), inspecteur des contributions directes du nord en 1821,
du conseiller général du Nord,
x Lille 27.12.1831 Marie Clémentine DELESPAUL, o Lille
2 Vendémiaire an XII, y + 18.03.1893 & inh. auprès de
son mari, fille de Clément DELESPAUL, sgr de L'Espierre, et de Marie
Philippine Julie ARONIO de ROMBLAY ;
D'où :
1- | Paul qui suit. |
2- | Marie Charlotte Catherine, o Aubencheul-au-Bac 21.08.1834, + Lille
21.02.1904 & inh. Bondues ;
x 22.08.1855 Amédée Louis de BEUGNY d'HAGERUE, écuyer, o Lozinghem 08.04.1818, + Lille 26.10.1910, fils de Louis Marie de BEUGNY d'HAGERUE, et de Marie Louise Camille de NELLE. (Dont deux fils décédés sans postérité). |
XIII Paul Alexandre Jean, baron d'HAUBERSART, o Douai 12.07.1833,
+ Paris 20.05.1868 & inh. Cambrai, secrétaire d'ambassade de
troisième classe, chevalier de l'ordre impérial de la Légion
d'Honneur par décret de Napoléon III (Les Tuileries 05.01.1867),
chevalier des ordres de Pie IX et de François 1er, commandeur de
l'ordre de St-Sylvestre
x 08.09.1863 Laurence QUECQ d'HENRIPRET, o Cambrai 28.03.1840, + 10.10.1915, propriétaire à Meteren, fille de Jean-Baptiste Lucien QUECQ d'HENRIPRET, juge à Cambrai, et de Claudine Cécile Louise de SAINT-LEGER ; |
D'où :
1- | Marthe Marie, o Cambrai le 5 septembre 1866, + Viroflay (F,78)
5 mars 1941 & inh. Eglise d'Avelin ;
x Cambrai le 12 janvier 1886 & p.c. Douai 30.12.1885 (Me Proyart), Raoul Gabriel Ghislain, 5ème baron des ROTOURS, o Avelin 08.04.1860, y + 28.03.1900 et inh. église d'Avelin, suivit les cours de la Faculté Catholique de Lille et y fut licencié en droit. Le 23 juin 1870, Raoul posa la première pierre du presbytère d’Ennetières-lez-Avelin, puis le 4 juillet suivant, celle de l’église paroissiale. Raoul fut élu conseiller de l’arrondissement de Pont-à-Marcq le 1er août 1886, conseiller municipal et maire d’Avelin en remplacement se son père le 6 mai 1888, puis, le 27 juillet 1895, conseiller général du canton d’Orchies en remplacement de son père décédé. Enfin il fut élu, le 28 février 1897, député de la circonscription de Douai, formée des cantons d’Orchies, d’Arleux et de Marchiennes. En 1896, Raoul fit ériger à ses frais un nouveau calvaire dans le cimetière d’Ennetières en remplacement de celui qui avait été abattu par une tempête . Vers 1900, Raoul fit bâtir à ses frais une école maternelle à Ennetières-lez-Avelin et se chargea de son entretien ainsi que de la maison attenante. Il était fils d'Eugène, baron des ROTOURS (de CHAULIEU) et d'Emma van den HECKE (de LEMBEKE.). (Dont postérité: des ROTOURS, de LADOUCETTE, de ROUALLE, de LANGSDORFF, MOULLART de VILMAREST, PINON, FONTANT, d'HARDIVILLIERS, DUGAS, de DIESBACH de BELLEROCHE, HENRY, et MICKLAM). |
2- | Maurice Joseph, o Cambrai 22.08.1867, y + 03.09.1867. |
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X bis Jean-Baptiste d'HAUBERSART, o ca 1694, + Seclin 16.07.1766, mayeur
d'Abscon ;
x 1°) Abscon 18.10.1719, Marie Josèphe NORMAN, b Abscon
29.03.1695, y + 17.02.1721, fille de Nicolas NORMAN et de Marie Anne NORMAN.
x 2°) Marie Anne Joseph DESVIGNES, o 1703, + Abscon
11.02.1742, fille de Jacques Fraynçois Joseph DESVIGNES, censier
à Avesnes-le-Sec, et de Marguerite BREDA.
Du premier lit est issue:
1- | Marie Augustine Joseph, b Abscon 09.10.1720. |
Du second lit sont issus :
2- | Jean-Baptiste Joseph, b Abscon 26.03.1724, jésuite à Cambrai. |
3- | Louis Joseph, b Abscon 08.05.1726. |
4- | Jean Baptiste François Joseph, b Abscon 21.10.1727. |
5- | Jacques François Joseph, b Abscon 31.12.1728. |
6- | Ignace Joseph Stanislas qui suit |
7- | Caroline Joseph, b Abscon 07.07.1732, y + 27.03.1754, S.A.. |
8- | Marie Anne Joseph, b Abscon 18..08.1733. |
9- | Michel Joseph, b Abscon 24.08.1735, y + 25.07.1773, S.A.. |
10- | Antoine Théodore Joseph, b Abscon 19.11.1739, y + 13.11.1740. |
XI Ignace Joseph Stanislas d'HAUBERSART, b Abscon 08.02.1731, + Saint-Amand-Les-Eaux
31.10.1807, rentier ;
x 1°) Nomain 24.07.1753, Anne Robertine Françoise Josèphe
HERBO, o ca 1729, + Abscon 16.11.1762 ;
x 2°) Valenciennes(La Chaussée) 20.11.1786, Florence Josèphe
Sophie DELCAMBRE, fille d'Adrien Léonard DELCAMBRE, sgr de Mairival,
et de Marie Marguerite Joseph HARDY de LYETZ ;
Du premier lit sont issus :
1- | Jean Joseph, b Abscon 09.06.1756, y + 02.08.1782, bachelier en droit. |
2- | Anne Robertine Françoise, b Abscon 03.07.1758 ; x p.c. 27.01.1778 et Abscon 03.02.1778, Charles Louis Barthélémy DENIS, o Saint-Venant 24.01.1749, entrepreneur des fortifications de Douai, fils de Louis François DENIS, docteur en médecine, et de Jeanne-Catherine LEVASSEUR.(Dont postérité). |
3- | Louise Lucie Joseph, b Abscon 15.07.1760 ; x Abscon 08.04.1783, Louis Philippe François Joseph d'HAILLY, o 1762, ancien gendarme, réfugié à Douai pendant la Terreur et porté sur la liste des.Emigrés. (Dont postérité: d'HAILLY, B0ULY de LESDAIN, JOURDAIN, WATTIER, etc..) |
4- | Louise Philippine Julie, b Abscon 13.07.1762, + Douai 13 germinal an XI ; x Abscon 08.05.1780, Louis Dominique Joseph Claude AUGER, o Arras 26.05.1757, + Hamel 04.07.1801, sgr du Scavoir, conseiller à la Gouvernance de Douai (03.12.1777), fils de Claude Louis AUGER, ancien échevin d'Arras, et de Florence Aldegonde DUPRET. (Dont postérité: AUGER, DESMARETS, GRANDOUARD de MAGNY, etc...) |
Principales Sources imprimées:
- BERARD : "Une famille du Dauphiné : les Bérard" ; Paris,
1937.
- DENIS du PEAGE : "Mélanges Généalogiques"..
- DENIS du PEAGE : "Notes d'état civil".
- DENIS du PEAGE : "Généalogies lilloises".
- DINAUX : "Archives historiquement littéraires du Nord de la
France et du midi de la Belgique", 3ème série, tome 5.
- MARTIN : "Rapport à la société impériale
d'agriculture de Douai le 28 juillet 1885".
- MOREAU : "Famille Corbin" ; Bourges, 1885.
- REVEREND : "Armorial du Premier Empire".
- REVEREND : "Titres, anoblissements et pairies de la Restauration".
Sources manuscrites :
- Archives Diesbach à Hendecourt : Dossier d'Haubersart.
- Comminications de Paul Maertens, Bondues, 1977.
- Communications de M. d'Ambrières, Versailles, 1977.
- Communication d'Henri Descamps, Wambrechies, 1991.
- Communications de Michel Champagne, Hénin-Beaumont, 1991.