Généalogie des Rotours
(avril 2013)
Merci
d'envoyer vos compléments (informations, anecdotes, photos, etc..)
pour la prochaine édition à :
Benoît
de Diesbach Belleroche
(fils
de Geneviève des Rotours)
Route
de Bourguillon 38,
CH
- 1722 Bourguillon/ Fribourg (Suisse)
par Benoît de Diesbach Belleroche
avec la collaboration
de :
Geneviève
de BRÉBISSON,
Gérard CARON,
à Marcq en Bareul,
Bertrand COMPANT
la FONTAINE, à Arganchy,
Jean DESROTOUR (+),
à Clermont-Ferrand,
Alain GALBRUN, à
Ozoir-le-Ferrière,
Stéphane
GUILLON,
Emmanuel HAMEL,
Daniel JUDEL,
Nora Lopez des ROTOURS,
à Cordoba,
Isabelle PELLÉ,
à Nancy,
Renée PELTIER-COLLINET,
Haude REVEILHAC,
Frédéric
des ROTOURS,
GUILLAUME des ROTOURS,
Jean des ROTOURS,
à Bosc Roger en Roumois,
Michel des ROTOURS
(+), à Bosc Roger en Roumois,
Robert des ROTOURS
(+), à Viroflay,
Guy TURBOUST,
Louis de VASSON,
à Paris,
Benoît WACOGNE,
à Caen.
Principales sources
manuscrites
- Abbé Guy
de La Bretèche : Liste d’actes, concernant la famille des ROTOURS,
relevés aux Archives d’Alençon dans les registres paroissiaux
des ROTOURS. Sées, 1993. (Liste communiquée par M.
Gérard Caron, le 12 novembre 1996).
- Gabriel des ROTOURS:
Généalogie de la maison des ROTOURS, La Graverie, 1855. Copie
manuscrite réalisée par Melle Bérard, Viroflay, 1927.
Bibliographie
:
- d’AMAT (Roland)
: Dictionnaire de biographie française, Paris, 1933, t. XI.
- ANF : Association
d’entraide de la Noblesse Française, Recueil des personnes ayant
fait leurs preuves. Paris, 1950-1979, tome I.
- AF : Annuaire
de la noblesse de France 1853, 1855 & 1894.
- 0 / Marquis de
Beauchesne : Le château du Coudray et les châtellenies de Chéméré
et de Saint Denis du Maine. Laval, 1903.
- François
Bluche : Les pages de la Grande Ecurie, Paris, 1966, t II.
- Borel d’Hauterive
: Annuaire de la noblesse de France 1858.
- A Boudin : Histoire
généalogique du Musée des Croisades, Paris, 1858-1868,
t III.
- A du Buisson de
Courson : Recherches généalogiques en Normandie. Caen, 1876.
- Comte de Caix
de Saint Aymour : Vieux manoirs et gentilshommes bas normands. Caen, 1914.
- 0 / Isidore Cantrel
: Catalogue des gentilshommes du bailliage de Vire, Vire, 1862, p.160.
- M. de Caumont
: « Sur M. Gabriel-François des ROTOURS », notice biographique
in Annuaire de l’Ancienne Normandie, 18.., pp. 665-675.
- CFR : Camille
Cautru, « Notes sur la famille des ROTOURS », Caen, Caron et
Cie, 1955, tiré-à-part de l’Annuaire des cinq départements
de Normandie, 112° congrès, 1954.
- Camille Cautru
: Histoire de Lassy.
- Camille Cautru
: Histoire de La Rocque.
- Comte G de Contades
: La Chaux, Notes et Souvenirs. Paris, Champion, 1888.
- Chevalier de Courcelles
: Histoire généalogique et héraldique des Pairs de
France, des grands officiers de la Couronne, des principales familles nobles
du Royaume et des Maisons Princières de l'Europe, Paris, ca 1830,
t X.
- Abbé H
Desmarchelier : Les trois des ROTOURS.
- Benoît de
Diesbach Belleroche : « Les des ROTOURS de la Chaux » in Héraldique
et Généalogie 1980, pp. 280.281.
- Louis Drigon,
vicomte de Magny : Nobiliaire universel, Paris 1854-1910, t IV, VII et
XI.
- R. Dubourg : Une
famille normande : Les Guerpel. Paris, 1930
- GALBRUN (Alain)
: Etat de la noblesse française subsistante, vol
- GOURDEL (Abbé)
: « Le Sacq » et « Sainte-Croix-sur-Orne ». In
Le Centre du Houlme ». Alençon, 1965, pp. 102-109.
- GRANDIN (Jean)
: « L’église de La chaux » in Revue Le Pays Bas Normand,
N° 4, 1965, pp 145-150..
- GRANDIN (Jean)
: « Le manoir de Sainte-Crois-sur-Orne » in Société
d’Archéologie de la Manche – Mélanges – 11ème série
(1982), pp 120-122.
- HAIRIE (Jean)
: « Le manoir du Coudray » in Revue Le Pays Bas Normand, N°
4, 1965, pp 143-145.
- JOUANNE (René)
: « Un pillage organisé à La chaux 17-19 septembre
1792 » in Revue Le Pays Bas Normand, n°4, 1965, pp 111-116.
- Henri Jougla de
Morenas : Notice des ROTOURS in Grand armorial de France. Paris, 1934-1949,
tome 6.
- P. Louis Laîné
: Archives généalogiques et historiques de la Noblesse de
France. Paris, 1830, tome II.
- 0 / Le Pays d'Argentan
1963 11-12; 1965, 87-89, 128-144 & 231-241.
- 0 / La Province
du Maine, Le Mans, 1969, pp. 430- 432.
- 0 / J. Levard
de Cahagnolles-Motte : Les Levard de Cahagnolles (Calvados), essai généalogique
sur les ascendants de la famille Levard-Bossu, contribution à l’histoire
de la maison du Merle en Basse Normandie. Gières, 1961, 3 vol. in-4.
- Révérend
: Notice des ROTOURS in Titres et confirmations de titres. Paris, 1909,
pp. 281-282.
- Révérend
: Notice des ROTOURS in Armorial du 1er Empire. Paris, 1894-1897. Vol.
2, pp. 62-63.
- Robert des ROTOURS
: Addenda à la généalogie de la maison des ROTOURS.
Viroflay, s.d., 10 pp.
- ROUSSEAU (Xavier)
: « Couvains » et « Soccane » in Le Pays d’Argentan,
N° 3, 1947, pp 271-276.
- Baron de Saint
Pern : Tableaux de la parenté de mes enfants, Bergerac, 1901, t
I.
- G. de Salverte
: La famille de Salverte et ses alliances. Paris, 1887.
- H. Sauvage : «
Sur M. Louis Jules des ROTOURS de Chaulieu » in Annuaire de l’Ancienne
Normandie 1853, pp. 572-581.
- Nicolas Vitton
de Saint Allais : Nobiliaire universel de France, 2ème édition,
Paris, 1872-1875, t I.
N.B. : Filiation
supposée des degrés I à VII.
Filiation prouvée
dès le degré VII.
I N.. des ROTOURS, né vers 1130, eut probablement deux fils :
1- | Foulques, alias Fulco, des ROTOURS, né vers 1155, paya en 1180 à Gilbert Malesmains, puis en 1198 à Robert REINHARD six sous pour une maison qu’il possédait à Falaise . |
2- | Guillaume qui suit II. |
II Guillaume
des ROTOURS, né vers 1160, chevalier normand, aurait prit par à
la troisième Croisade en 1191 comme le constate une charte d’Acre
citée par Paul ROGER dans son ouvrage « La noblesse
de France aux Croisades » Paris, 1845, p. 215.
Toutefois il faut préciser que cet ouvrage est selon GUIGARD une
« composition romantique d’agréable présentation. Malheureusement,
le texte est sans grande valeur hist., ayant été inspiré
par la salle des Croisades à Versailles et les titres qui l’ont
animée ».
Voici la traduction
littérale du texte latin de cette charte, effectuée par M.
DUBOSC, archiviste de la Manche, le 17 février 1852 :
« A tous ceux
que ces lettres verront, Henry de Hanneville ; Guillaume des ROTOURS ;
Hugues de Maleville et Jourdain d’Enfernet, chevaliers, salut, faisons
savoir que nous avons emprunté et reçu d’Andréolo
conte et de ses associés, citoyens de Pise, cent marcs d’argent
remboursables dans un an, et, pour le payement desquels notre très-cher
seigneur Richard, illustre roi d’Angleterre, nous a donné ses lettres
de garantie. Nous, de notre côté, nous avons accordé
que dans le cas où nous manquerions au dit payement, le dit Seigneur
Roi nous contraindrait à le parfaire, par la saisie de notre fief.
En témoignage de quoi, nous avons donné les présentes
lettres, munies du sceau de moi, Henry de Hanneville, sus dit. Fait au
camp devant Acre, l’an du seigneur 1191, au mois de juin. »
Guillaume aurait
aussi été témoin d’une charte passée à
la fin de l’année 1191 ou au début de 1192 à Jaffa
par laquelle Guillaume de DUCTO se reconnaît débiteur envers
Nicolas de VIVIERS de vingt livres d’Anjou, et déclare vouloir
que si, par l’ordre de Dieu, il ne devait pas rentrer dans sa patrie, ses
héritiers payent au dit du VIVIERS les sus dites vingt livres d’Anjou
.
Il pourrait avoir
été le père de Payen qui suit :
III Payen des ROTOURS,
né vers 1190 et décédé avant août 1253,
concéda dans la première moitié du 13ème siècle
à Philippe de Noyers alias de Ners, à charge de service et
d’hommage, le tènement de la Ramée, par une charte que le
dit Philippe avait en ses mains en août 1253 .
Payen eut au moins
un ou deux fils :
1- | Raoul qui suit. |
2- | Et peut-être : Petrus des ROTOURS dit Paien, cité dans une charte du jour de l’Ascension 1263 par laquelle il reconnaît avoir vendu à Guillaume du Pont toute sa masure de Launay et en avoir été entièrement payé . |
IV Raoul des
ROTOURS (Raal, Radulfus), né vers 1220, donna à nouveau,
en août 1253, à Philippe des Ners le tènement de la
Ramée qui lui avait été concédé auparavant
par Payen des ROTOURS, père dudit Raoul. Cette confirmation, passée
en la paroisse du Mesnil , était revêtue d’un sceau en cire
verte aux armes de Raal des ROTOURS.
Il eut probablement
un fils qui suit.
V N... des ROTOURS, né vers 1250, supposé fils de Raoul, aurait eu au moins trois fils.
1- | François qui suit VI. |
2- | Frère Henry des ROTOURS, chevalier templier de la commanderie de Voymer (ou Vaumer), arrêté et emprisonné le 13 octobre 1307, fut interrogé et torturé à Caen lors du procès intenté par Philippe Le Bel. Il avait été reçu par un frère Philippe à la commanderie de Renneville . |
3- | Monseigneur Germain des ROTOURS, prêtre, tenant la ferme de Bazoches en 1316 . |
VI François
des ROTOURS, né vers 1280, cité jusqu’en 1320, fut seigneur
des ROTOURS et du Pointel. Il acquit en 1303 la seigneurie du Pointel près
Briouze de Gervais de Pointel , puis le mercredi après la fête
de St-Denis (15 octobre) 1309, de Gervais des Nerfs, le fief de Notre-Dame
des ROTOURS moyennant cinq cent livres payées comptant .
Le 15 novembre 1320,
Guillon Drouet donna à François des ROTOURS l’aveu de la
vavassorerie Drouet, mouvante de la seigneurie des ROTOURS .
Il fut probablement
père de François qui suit.
VII François
des ROTOURS, né vers 1310, fut seigneur des ROTOURS et de Pointel,
et épousa Massine d’Eccouché.
Ils eurent au moins
un fils qui suit.
VIII Jean des ROTOURS,
né vers 1340, seigneur des ROTOURS et de Pointel, donna, par acte
passé en 1364, le local du presbytère des ROTOURS . En novembre
1377, il reçut aveu de Jean Couillard pour deux acres et demi de
prés .
Il épousa
Alix de Monceaux, dame du Bourg-Saint-Léonard, fille de Robert de
Monceaux, écuyer, seigneur de Lonlay-le-Tesson.
Par acte du 20 février
1378, Jean et son épouse donnèrent en bail à fief
à Colin du Barquet, écuyer, et à sa femme, Guillemette,
divers héritages situés au Bourg-Saint-Léonard et
dans la forêt de Gouffern .
Ils eurent au moins
un fils qui suit.
IX Jean des ROTOURS,
né vers 1370, seigneur des ROTOURS, Pointel et Fumeçon ,
acquit par acte du 13 janvier 1401 (ou 1402), devant les notaires de Briouze,
une pêcherie située sous le Rocher Morin à Briouze.
Le 14 février 1415 il rendit aveu pour son fief des ROTOURS.
En 1418, Jean ayant
refusé de comparaître en armes pour le service d’Henri V d’Angleterre,
qui s’était emparé de falaise, se fit confisqué le
fief des ROTOURS par ce prince qui le donna à Robert SCHLING . Dès
l’expulsion des anglais, Jean rentra en possession de son fief.
Le 24 juin 1431,
il autorisa la vente du moulin de Carel, sis aux ROTOURS, à Jean
de GROUSSET par acte passé devant Le Comte, notaire à Falaise.
Il épousa
Denyse de LA MESLIÈRE, dame du Sacq, Méguillaume et La Chaunière,
fille de Guillaume de LA MESLIÈRE, seigneur de la Meslière
à Magny-le-Désert et de l’Eveillerie au Mésnil-Briouze,
et de Lucette du SACQ, dame du Sacq, Méguillaume, et La Chaunière.
Ils eurent au moins
un fils et probablement une fille.
1- | Robert qui suit. |
2- | et probablement : Madeleine des ROTOURS qui épousa, en 1434, Alexandre de MORANT, né vers 1395, fils de Jean de MORANT et de Catherine RENARD. |
1- | Gabriel des ROTOURS,
décédé avant 1464, fut seigneur des ROTOURS et de
Pointel. Il aurait épousé, en première noces, une
demoiselle d’HARCOURT , et en secondes noces, Jeanne de GARNETOT.
Du second lit est issu :
|
||
2- | Jean qui suit. | ||
3- | Mme MATHAN. | ||
4- | Mme de BELLEVILLE. | ||
5- | Ne..., tutrice de son neveu Guillaume en 1464. Elle épousa Nicolas de CORDAY, écuyer. | ||
6- | Mme MÉLANGER. | ||
7- | Mme du FAY. |
XI Jean des ROTOURS,
né vers 1440 et décédé vers 1510, fut seigneur
du Sacq, de Fumeçon, de L’Eveillerie et de Méguillaume, puis
de Pointel en 1504.
Il fit un partage
le 15 janvier 1464 avec noble Jeanne de Raveton, sa nièce ; et le
lendemain, il y eut appointement entre cette dame et Nicolas de CORDAY,
écuyer, établi tuteur de Guillaume des ROTOURS, neveu de
Jean.
Le 2 novembre 1463,
il fit un partage, par acte passé devant Gervais THiÉVIN
et Jean PAULME, tabellions de la vicomté de Falaise, avec Nicolas
de CORDAY, son beau-frère, tuteur de leur neveu Guillaume, de la
succession de Lucette du SACQ, veuve de Guillaume de LA MESLIÈRE
.
Le 12 juillet 1465,
Robert GONDOUIN et Robin GUIBOUT se reconnurent vassaux de Jean des ROTOURS,
à raison du fief du Gué mouvant de la seigneurie du Sacq.
De même Jean des ROTOURS reçut aveu, le 4 mars 1474, de Thomas
HAYE à cause du fief du Sacq.
Le 17 mars 1502,
devant REGNAULT et AUBERT, tabellions de Falaise, Jean des ROTOURS transigea
avec son neveu, Guillaume des ROTOURS. Jean passa une transaction concernant
le patronage de l’église des ROTOURS, le 20 juillet 1503, avec les
religieuses de l’Abbaye de Saint-André de Gouffern.
Le partage de sa
succession eut lieu, devant SAILLART et SALLU, notaires de La Forest-Auvray,
les 13 janvier et 10 juillet 1511.
Il avait épousé
Denyse de FALLAYS, dame du Coudray, fille de Jean de FALLAYS, seigneur
du Coudray et de Conneray-au-Maine, et de Ne... de CHAMPLAIS, dame de Souvray
(Souvré).
Ils eurent huit
enfants:
1- | Robert, qui suit XII |
2- | Jean, né vers 1482, prêtre en 1511. |
3- | François qui suivra XII bis, auteur de la ligne du SACQ : branche de CHAULIEU, branche de LA CHAUX, branche de Montchamp |
4- | Samson, né vers 1488, seigneur de l'Eveillerie, fut curé de Champcerie puis du Sacq le 22 mai 1515. Il rendit aveu en 1541 pour son fief de l’Eveillerie à Pierre d’HARCOURT . Il décéda au Sacq le 16 octobre 1553. |
5- | Catherine épousa, par traité passé le 2 juin 1504, Jean Guillaume LE GOULU, écuyer, seigneur des Aulnais à Mille-Savates, fils de Jean Le GOULLU. Par ce traité Catherine reçoit de son père une dot de douze livres tournois de rente et cent cinquante livres tournois une fois payées. Son père promet de l’habiller « ainsi qu’à fille de bonne maison appartient, avec deux robes de soie et deux jupes de dessous ». |
6- | Radegonde + ap 13.1.1510. |
7- | Marguerite, + ap 13.1.1510. |
8- | Guillaume qui suivra XII ter, auteur de la Ligne de FUMEÇON : branche des Ventes et branche de La Thuilerie |
XII Robert des
ROTOURS, né vers 1480 et décédé vers 1544,
fut seigneur des Rotours, de Launay (prés de Laval au Maine, Mayenne),
de Pointel et du Coudray, et sieur de La Perrine à Athée.
Il transigea, pour lui et ses frères, avec Guillaume Fortin, écuyer,
le 29 juin 1510, par acte passé devant Charles Turpin et Jean Le
Roux, tabellions de Bretteville-sur-Laize.
Robert fit le partage
des biens paternels par actes des 13 janvier 1510 et 10 juillet 1511. Il
transigea avec François Osmond, le 15 juillet 1517, devant Charles
Turpin et Jean Le Roux, tabellions de Bretteville-sur-Laize.
Le partage des sa
succession eut lieu le 22 décembre 1544.
Il se maria avec
Charlotte de LA ROË, décédée en 1524, dame de
La Chapelle d'Andigny en Anjou, fille de Jean de La Roë et de
Françoise Le Clerc de Juigné.
Robert se remaria
vers 1525 avec Françoise d’ANDIGNÉ , née vers 1475
et décédée sans postérité après
1544, probablement fille de Jean d’ANDIGNÉ et Béatrix de
VANGEAU.
Robert eut huit
enfants :
1- | Robert des ROTOURS
(du 1er lit), seigneur des Rotours et du Coudray, gentilhomme ordinaire
de la Chambre du Roi, testa le 9 janvier 1573 et décéda à
Cheméré-le-Roi (Mayenne) le 24 janvier 1585. «Fort
viel » , il épousa Barbe d'AUNIÈRES, alias d’AULNIÈRES,
fille de Bonaventure d'AUNIÈRES et de Françoise HATON. Barbe
d’AUNIÈRES se remaria avec Pierre du BELLAY, seigneur de La Courbe,
colonel d’infanterie puis capitaine au Régiment des Gardes .. Barbe
testa en 1602 et décéda après 1634.
Robert et Barbe eurent deux filles :
|
||||
2- | Samson, enseigne du maréchal de MONTEJEAN, épousa la demoiselle héritière du RIOLLÉ en Poitou. Ils n’eurent pas de postérité. | ||||
3- | Julien qui suit. | ||||
4- | Françoise, religieuse à La Patience à Laval. | ||||
5- | Thomasse, religieuse à La Patience à Laval. | ||||
6- | Claire, religieuse à La Patience à Laval. | ||||
7- | Massine. Elle épousa, vers 1540, Jean des GUETZ, alias Guez, seigneur de La Potinière. | ||||
8- | Françoise des ROTOURS (du 2nd lit). Elle épousa Mathurin, alias Mathieu, de CHARNACÉ, chevalier, sieur de Charnacé (en la paroisse de Champigny, Souzay-Champigny, Maine-et-Loire). |
1- | Jehan qui suit. | ||||||||||||||||||
2- | Charles. | ||||||||||||||||||
3- | Jacques des ROTOURS,
seigneur de l'Eveillerie, habita le manoir des Rotoureaux aux Rotours et
décéda entre 1631 et 1643. Il épousa, en premières
noces, Jacqueline MARGUERIT, décédée le 19 décembre
1617, et en seconde noces vers 1622, Madeleine de CHENNEVIÈRES,
née à Bellou-en-Houlme le 23 janvier 1603, fille de Daniel
de CHENNEVIÈRES, sieur du Haut-Bois à Bellou-en-Houlme, et
de Louise de DROULLIN . Elle se remariera, en 1643, avec Gilles de Nollent.
Du premier lit est issue une fille.
|
||||||||||||||||||
4- | Julien, seigneur de la Gueslerie, décédé célibataire en 1622. | ||||||||||||||||||
5- | Marie, dame de Bri, décédée au Mesnil-Besnard le 13 novembre 1621, fut inhumée dans sa chapelle de l'église St-Gervais à Falaise. Elle avait épousé, en premières noces, Jacques d'ESQUAY dont elle n’eut point d’enfant. Elle se remaria avec Jean de MARGUERIT, seigneur du Bu (Busc), Soignelles, et Guibray, avocat général au Parlement de Rouen en 1583, lieutenant-général au bailliage d’Alençon en 1592, décédée le 20 juillet 1609 et inhumé dans l’église de Saint-Gervais à Falaise, fils de Charles de MARGUERIT et de Marguerite de LA RUE. Marie eut deux fils de son second mariage . | ||||||||||||||||||
6- | Nicole. | ||||||||||||||||||
7- | Catherine. Elle épousa Pierre de MARCEILLES, alias MARSEILLES, seigneur du Castellier et du Perray, homme de guerre, lieutenant de Matignon au gouvernement de Saint Lô , décédé à Saint-Lô en avril 1616, fils de Nicolas de MARCEILLES et de Françoise CHATEL, dont plusieurs enfants mineurs en 1616. Catherine obtint la garde de ses enfants mineurs, d’après un arrêt de la Chambre des Comptes du 18 décembre 1617 . |
En 1551,
les trois frères, Jean, Charles et Jacques des ROTOURS furent avertis
que Charles de VAUQUELIN des YVETAUX et Guillaume de VAUQUELIN de BOESSY
avec lesquels ils étaient en querelle se préparaient à
les attaquer à la foire de Guiberay où ils savaient qu’ils
devaient se rendre. Aussi les trois des ROTOURS s’y rendirent accompagnés
de quelques hommes d’armes. L’attaque eut bien lieu et se termina avec
morts et blessures .
XIV Jehan des ROTOURS,
né vers 1559 et décédé aux ROTOURS le 27 novembre
1631, écuyer, seigneur des Rotours, fut maintenu dans la possession
des Rotours par sentence du bailliage de Falaise du 16 février 1584.
Il fut relevé, ainsi que ses frères et sœurs, de la Garde
Noble, par sentences du baillage de Falaise, les 20 et 21 octobre 1587.
Le 7 juin 1599,
il fut maintenu noble par Jacques de MESMES, seigneur de Roissy.
Il partagea avec
ses frères et sœurs le 4 novembre 1599, et rendit hommage au Roi
pour le fief des Rotours le 7 février 1608.
Il épousa,
à Falaise (La Trinité) le 26 février 1604 Barbe BROCHARD,
fille de N… BROCHARD et de Ne… VAUQUELIN .
Ils eurent huit
enfants.
1- | Françoise, baptisée aux Rotours le 16 juillet 1605, épousa, par contrat passé à Bazoches le 12 septembre 1621, Robert de RENNEVILLE, seigneur d'Athis, fils de Louis de RENNEVILLE, seigneur d’Athis, et de Guillemette de VANEMBRAS. Ils n’eurent pas de postérité. | ||
2- | Jacques des ROTOURS, baptisé aux Rotours le 6 août 1606. | ||
3- | François
des ROTOURS, seigneur des Moulins et des Rotours, sieur de Sainte-Honorine,
baptisé aux Rotours le 2 décembre 1607, y décéda
le 3 septembre 1684. Il servit le Roi, en qualité de volontaire
dans la Cavalerie, pendant les campagnes de 1630, 1635 et 1636 sous les
ordres de messieurs de VENDÔME, de THIANGES et de LA LANDE HÉRON.
Il clama, en 1646, à droit féodal, la terre du Chêné
vendue à Julien d’OILLIAMSON par René des ROTOURS. Il clama,
de même, le 17 septembre 1658, des héritages situés
dans la paroisse des Rotours et qui avaient été vendus par
André des ROTOURS, seigneur de Sainte-Croix. Il rendit aveu, le
29 août 1664, à la châtellenie de La Corneille d’un
fief qu’il avait acquis en 1646.
Il fut maintenu noble à l'intendance d'Alençon par M. de MARLE le 1er juillet 1667. Il fit aveu au Roi pour le fief de Notre-Dame des Rotours, le 17 août 1667. Après sa mort, la seigneurie des Rotours fut vendue, le 3 novembre 1684, au marquis de VASSY-la-Forêt. François avait épousé, par contrat passé le 26 juin 1638 devant Philippe BESNARD et Pierre de LAUNAY, tabellions à Tournebu, Charlotte d'ANISY, décédée après 1672 sans postérité. Elle était fille d’Henri d’ANISY, écuyer, seigneur d’Anisy, et de Catherine LE CERF. |
||
4- | Marie, baptisée aux Rotours le 14 mai 1609. | ||
5- | Jehan, baptisée aux Rotours le 3 octobre 1610. | ||
6- | Louis, baptisée
aux Rotours le 1er janvier 1612. C’est peut-être lui qui est
le père de:
|
||
7- | Jehan, baptisée aux Rotours le 5 janvier 1614. | ||
8- | Catherine, baptisée aux Rotours le 13 mars 1616. |
Ligne du SACQ
branche de CHAULIEU,
branche de LA CHAUX et branche de MONTCHAMP
XII bis Noble François
des ROTOURS, né vers 1485, écuyer, seigneur du Sacq et de
Méguillaume, fit des lots de la succession de son père le
13 janvier 1511. Il transigea avec Samson des ROTOURS, prêtre et
curé de Champcerie sur le partage de la succession paternelle par
acte du 10 juillet 1511, passé devant Colas SAILLANT et Olivier
CALLU, tabellions de La Forest Auvray.
François
des ROTOURS intervint comme parent de Bonaventure d’HARCOURT dans l’enquête
faite le 12 juin 1526 par Robert LE VIEIL, lieutenant général
en la Vicomté d’Argentan pour l’entérinement des Lettres
Patentes du Roi au sujet de la Garde Noble dudit Bonaventure d’HARCOURT
.
En 1540, François
des ROTOURS et son frère Guillaume firent leurs preuves de noblesse
devant les commissaires du Roy à La Flèche.
Il décéda
vers 1554.
Il avait épousé,
en premières noces par traité du 11 décembre 1512,
Françoise de SÉRAN, fille d’Arthus de SÉRAN, seigneur
de Torps, et de Bertranne LE CLOUSTIER.
Il avait épousé,
en secondes noces par contrat du 14 septembre 1523, Marie de VIEUXCOURT,
fille de feu François de VIEUXCOURT, seigneur de Gontefrey, et de
Catherine de CLÉRAUNAY.
Du premier lit est
issu:
1- | Louis qui suit XIII, auteur de la branche de CHAULIEU. |
2- | Charles, curé du Sacq à partir du 13 juillet 1542, y décéda le 17 septembre 1602. |
3- | Jean, seigneur de Charanavail et Soulenges. Il épousa une demoiselle de Frequin dont il n’eut pas d’enfant. |
4- | Guillaume, prêtre cité en 1566 sur les dommages causés à l’abbatiale St-Etienne, fut grand prieur de St Etienne à Caen de 1574 à 1604. Il géra difficilement l’abbatiale sous cette période des Guerres de religion où il fut notamment accusé au sein de l’abbatiale de conspirer avec la Ligue en 1584. Il réussit cependant à remettre la paix avec le soutien de l’abbé Charles d’O dès la mise en œuvre de l’Edit de Nantes en 1599 . Dans le choeur de l’église de l’Abbaye aux Hommes de Caen, sur les grilles à droite en regardant l’autel on lit le nom de Guillaume des ROTOURS 1574 avec ses armoiries « d’azur à la fasce d’argent accompagnée de trois besants du même, deux en chef et un en pointe » . Il décéda à Caen le 30 juin 1604. |
5- | Julien qui suivra XIII bis, auteur de la branche de LA CHAUX. |
6- | Françoise, décédée après le 6 août 1657. |
7- | Jeanne, décédée après le 6 août 1657. |
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Branche de CHAULIEU
XIII Noble Louis
des ROTOURS, né vers 1514, écuyer, seigneur du Sacq et de
Méguillaume, servit en qualité du guidon dans la compagnie
d’ordonnance du Comte du LUDE , puis fut homme d’arme des ordonnances du
Roy en la compagnie de Monsieur de LAVAL.
Le 1er décembre
1546, il obtint sentence au bailliage de Saint-Pierre-sur-Dives sur la
demande en retrait qu’il avait formé contre noble homme Le Verrier,
baron de VASSY, à raison du fief de Méguillaume qui avait
été vendu par son père audit baron de VASSY.
Blessé au
siège de Carignan, Louis des ROTOURS testa le 21 octobre 1555 et
mourut de ses blessures à Carignan le 23 décembre 1555. Il
y fut inhumé dans l’église des Augustins.
Il épousa,
par contrat du 6 janvier 1553 , Anne de LA HAYE, dame de Placy et Goustel,
fille de François de LA HAYE, seigneur de La Roche-au-Maine et du
Grand-Coudray, et de Marie GESLIN. Anne de LA HAYE épousa, en secondes
noces, le 14 avril 1557, Jacques de DROULLIN, écuyer, seigneur du
Rou et de La Fontaine .
Il n’eut qu’un fils,
Pierre, qui suit.
XIV Noble Pierre
des ROTOURS, né en 1554, écuyer, seigneur du Sacq et de Méguillaume,
étant mineur à la mort de son père, fut placé
sous la tutelle de son oncle maternel, Pierre de LA HAYE. Il fut autorisé
à jouir de ses biens par sentence du 18 août 1574 signée
par M. TOUROUDE.
Pierre fut maintenu
dans sa noblesse, ainsi que ses quatre fils, le 28 mai 1599 par Jacques
de MESMES, seigneur de Roissy.
Le 30 décembre
1589, il reçut une lettre de sauvegarde d’Henri IV .
Il épousa,
le 1er janvier 1577, Anne VAUQUELIN, fille de Guillaume VAUQUELIN, écuyer,
seigneur de Sacy (Sassy), des Yvetaux, d’Hermanville et de La Touche, et
de Marie DROULLIN, petite-fille de Nicolas VAUQUELIN et de Marguerite JEAN.
Les articles du contrat de mariage, passé sous seings privés
le 1er janvier 1577, furent reconnus le même jour devant Messieurs
AUMONT et LENTE, tabellions en la ville et vicomté d’Argentan et
d’Hiesmes.
Pierre décéda
après 1602 ayant eu six enfants :
1- | Michel qui suit XV | ||||||||
2- | Ne..., née vers 1580, épouse de Pierre BESNARD, écuyer, seigneur de Poussy. | ||||||||
3- | Guillaume qui suivra XV bis. | ||||||||
4- | François
des ROTOURS, né vers 1585, écuyer, sieur de La Huverie, décédé
avant le 26 mars 1641, épousa Jeanne BUSSON dont il n’eut pas d’enfant.
François laissa cependant quatre enfants illégitimes.
|
||||||||
5- | Françoise, née vers 1588. Elle épousa, par contrat passé le 22 septembre 1613, Jacques de CHENNEVIÈRES, seigneur de Courdavid. | ||||||||
6- | Louis des ROTOURS,
né vers 1590 et décédé entre le 26 mars 1641
et 1659, écuyer, seigneur du Gué (Guay) et en partie de Méguillaume,
épousa, par contrat passé le 9 mai 1639, Madeleine de MAUVOISIN
. Ils eurent une fille :
|
XV Michel des ROTOURS,
né en 1577, sieur et patron du Sacq, fit le partage de la succession
paternelle, le 20 avril 1619, par acte passé devant messieurs Laisne
et Ourry, tabellions royaux en la vicomté de Falaise. Il épousa
Françoise du BREUIL, dame de Vaulvougrain et de Beauvoir, fille
unique héritière de Pierre du BREUIL et de Catherine de SAINT-GILLES
de VAUX.
Le 14 mai 1654 Michel
des ROTOURS, en temps que seigneur temporel du Sacq, fonda « La Prestimonie
du Sacq », « moyennant un revenu annuel de 100 livres, à
charge actuelle et personnelle résidence et de célébrer
la première messe les dimanches et fêtes, avec recommandation
du fondateur à l’Offertoire et le de profundis, et à la fin
de la messe, un libera sur sa tombe, avec charge et outre de remplir les
fonctions de vicaire et de catéchiser les enfants. La collation
appartenait à l’évêque de Sées » .
Michel testa le
1er juin 1653 et décéda en son château du Sacq, le
7 mai 1656, puis fut inhumé dans l’église du Mesnil-Gondouin
où se voit encore sa pierre tombale (1993).
Sur la grande porte
du Sacq se lit l’inscription suivante « Messire M. des ROTOURS, seigneur
et patron du Sacq a fait faire cette grange et muraille »
De son mariage il
semble n’avoir eu qu’une fille :
1- | Marie Anne des ROTOURS, dame et patronne du Sacq, décédée le 23 janvier 1691, épousa, en premières noces, Pierre de FRESLARD de TOUVOYE, lieutenant-général de Lyons la Forêt., seigneur de Touvois et Saint-Georges. Anne épousa en secondes noces, en l’église Saint-Lo de Rouen le 5 février 1675, Nicolas MARIAGE, décédé le 27 juin 1689, écuyer, seigneur de Bully, fils de robert MARIAGE et de Marguerite LEGRAND. Nicolas et Anne sont séparés de biens de leur vivant et elle renonça à sa succession par acte du 20 juillet 1689. |
Michel eut aussi
une fille naturelle :
2- | Jacqueline des ROTOURS, née vers 1615. Elle épousa, par contrat passé à La Forêt Auvray le 25 septembre 1640, Henry du GUEY, écuyer, sieur du Hubert et de La Fleurière à St-Quentin-les-Chardonnets, veuf, fils de Jean du GUEY, écuyer, patron de Nérée et Mesnil Ciboult, et de Marguerite de LA ROQUE. |
XV Noble Guillaume
des ROTOURS, né vers 1582 écuyer, seigneur La Rocque, La
Cour-du-Bois, La Motte-sous-Rouvre, Saint-André-de-Briouze, et en
partie de Méguillaume, effectua, avec ses frères, le partage
de la succession paternelle le 10 avril 1619. Il fit un transport à
Jacques TURGOT, seigneur de Saint-Clair, le 2 mai 1621.
Il prouva sa noblesse
devant les commissaires du Roi, sur le fait des francs-fiefs dans la généralité
d’Alençon, le 26 mars 1641. Il fit les mêmes preuves devant
les commissaires députés pour le même objet dans la
généralité de Caen, le 16 novembre 1641.
Il épousa
vers 1608 Péronne de MARGUERIT, fille et héritière
de Georges de MARGUERIT et de Catherine COEURET.
Guillaume des ROTOURS
décéda après 1641 ayant eu quatre enfants :
1- | Antoinette, née en 1610. |
2- | Julien qui suit. |
3- | Françoise. Elle épousa Jacques LE DOULCET, seigneur de Pontécoulant (Calvados). |
4- | Anne, née au château du Sacq en 1615. |
XVI Noble Julien
des ROTOURS, baptisé au Sacq le 6 septembre 1612, seigneur de La
Rocque, La Motte-sous-Rouvre, Saint-André-de-Briouze et Cigné
près Mayenne, fit partie de l’arrière ban, en 1635, et il
lui fut délivré des attestations de bons services le 7 septembre
1635.
Il fut déchargé
du droit de franc fief le 20 juillet 1638, et fut maintenu dans sa noblesse,
le 30 août 1666, par M. CHAMILLARD, intendant de la généralité
de Caen.
Il épousa,
le 24 mai 1636, Marguerite de CAIRON, décédée au château
de La Rocque le 29 septembre 1646, fille de Philippe de CAIRON et de Marie
d’ANGERVILLE, dame d’Arclais.
Il testa, le 14
juillet 1689, devant Etienne SÉBIRE et Charles HALLEY, tabellions
royaux de Vire et de Vassy, et décéda en son château
de La Rocque le 18 juillet 1689. Il fut inhumé dans le choeur de
l’église de La Rocque. Il avait eu cinq enfants.
1- | Philippe des ROTOURS,
écuyer, seigneur de La Rocque, né en 1637, décédé
en 1713 et inhumé dans l’église de La Rocque, épousa
à Bellou-sur-Houlme (Calvados) le 19 février 1677 Jacqueline
Magdeleine de CHENNEVIÈRES, décédée à
Bellou-sur-Houlme le 30 août 1721 et inhumée dans l’église
de Bellou , fille d’Enguerrand de CHENNEVIÈRES, écuyer, seigneur
de Bellou-sur-Houlme et du Hamel. Philippe et son épouse nommèrent
la cloche de l’église de La Rocque. Ils eurent trois fils :
|
||||||
2- | Antoinette, née vers 1638/39 et décédée le 18 février 1679. Elle épousa Adrien de BANVILLE, seigneur de Truttemer, conseiller du Roi, lieutenant-général en la vicomté de Vire. | ||||||
3- | Jacques, qui suit. | ||||||
4- | Françoise, née vers 1643. Elle épousa René de SAINTE-MARIE, seigneur de Ribout (alias Richebourg) et de La Hudairie (Hudderie). Ils eurent au moins un fils : Julien de SAINTE-MARIE qui épousa, à Montchamp le 6 novembre 1678, Jeanne de PERCY, fille de Pierre de PERCY et Catherine de BLED. | ||||||
5- | François qui suivra XVII bis, auteur de la branche de MONTCHAMP. |
XVII Noble Jacques
des ROTOURS, né en 1640, écuyer, seigneur de Saint-André-de-Briouze,
fit une acquisition d’héritage, le octobre 1679, devant Gabriuel
Yver et Robert Maillias. Il comparut, le 21 juin 1690, aux pleds de la
seigneurie de Lassy (Laçy) comme aîné de la masure
Fouquet.
Il épousa,
par contrat du 14 août 1676 et à La Rocque le 1er septembre
1676, Catherine Larcher, décédée à La Rocque
le 15 avril 1721 et y inhumée dans le choeur de l’église,
fille de Jean Larcher, sieur de Couperon et Brunville, et de Catherine
Le Sage. Leur contrat de mariage fut passé par devant Etienne Sébire
et Charles Halley, tabellions royaux de Vire et de Vassy, pour le siège
de Saint-Jean-Le-Blanc.
Il décéda
à La Rocque le 4 mars 1722 et y fut inhumé dans le choeur
de l’église. Il avait eu treize enfants :
1- | Hugues, né le 13 mars 1676 et baptisé à La Rocque le 16 suivant. | ||||||
2- | Marie Françoise DeROTOURS, née le 22 avril 1677 et baptisée le 30 suivant, décéda à Aubrécy (Calvados) le 20 septembre 1760 . Elle avait épousé à La Roque le 10 janvier 1705 Thomas de Chennevières, chevalier de Sainte-Marie. | ||||||
3- | Julien, né en mars 1679, décédé et inhumé à La Roque le 5 septembre 1683. | ||||||
4- | Tanneguy, né le 14 mars 1680 et décédé sans postérité. | ||||||
5- | Madeleine, née vers 1682 et décédée à La Rocque le 6 février 1684. | ||||||
6- | Catherine Françoise, née à La Rocque le 17 janvier 1683. | ||||||
7- | Marie Catherine, baptisée à La Rocque le 7 mars 1684. | ||||||
8- | Catherine, baptisée à La Rocque le 2 mars 1685. | ||||||
9- | Jeanne Françoise, baptisée à La Rocque le 13 novembre 1686. Elle épousa, à La Rocque le 23 juin 1711, René EUDELINE de LA DURANDIÈRE. | ||||||
10- | Jacques qui suit. | ||||||
11- | Jeanne, née vers 1689 et décédée à La Bigne (Calvados) le 28 juin 1756. Elle épousa, religieusement à Montchauvet le 10 octobre 1705, et par contrat passé sous seings privés puis déposé à Montchamp chez maître Jean MAIRE le 25 octobre 1705, Robert NOËL, écuyer, seigneur des Hogues (Eure) et de La Bigne (Calvados). Ils eurent deux fils dont : Jacques Philippe NOËL qui épousa Catherine COEURET puis, le 7 septembre 1751 au Fresne-Poret (Manche), Marie RENAUD . | ||||||
12- | Charles des ROTOURS,
seigneur du Val et du May, baptisé à La Rocque le 13 novembre
1690. Il épousa, par contrat passé le 16 novembre 1627 et
reconnu le 2 mars 1741, Elisabeth Marie Madeleine Henriette de CAIRON,
veuve de Jacques Simon de VILLETTE, seigneur de La Poitevinnière,
et fille de Jacques François de CAIRON et d’Elisabeth ROUAULT.
Ils eurent trois enfants.
|
||||||
13- | Julien qui suivra XVIII bis. |
XVIII Jacques Philippe
des ROTOURS, seigneur du Sacq, de La Rocque et de Canteloup en la paroisse
du Plessis Grimoult, né à La Rocque le 14 décembre
1687, servit successivement dans la compagnie des Deux-Cents gentilshommes
entretenus en Normandie par le Roy, puis dans la deuxième compagnie
des Mousquetaires du Roy. Il se trouva au siège de Freiburg et de
Landau en 1712. Il racheta la seigneurie du Sacq qu’il revendit, en 1744,
à Michel Robert LE COURTOIS, marchand de vins en gros à Falaise
.
Il épousa,
à Vire le 26 février 1717, Madeleine de DRUDES du ROCHER,
fille de Guillaume de DRUDES du ROCHER et d’Elisabeth du ROUSSEL.
Ils décédèrent
après 1754, ayant eu onze enfants.
1- | Catherine Madeleine, baptisée à La Rocque le 24 décembre 1717. Elle épousa, le 18 avril 1740, Alexandre Pierre de THOURY, né et baptisé à Roullours (Calvados) le 18 décembre 1719 et y décédé le 19 décembre 1779, seigneur de Boussentier, Roullours et Vaudry (Calvados), fils de Jacques François de THOURY, et d’Elisabeth CHOLLOIS. D’où une fille : Elisabeth. |
2- | Philippe, né à La Rocque le 12 décembre 1718, y baptisé le 14 suivant, et y décédé le 8 octobre 1719. |
3- | Catherine Madeleine Alphonse, baptisée à La Rocque le 8 octobre 1719 et décédée à St-Sever-Calvados le 7 septembre 1805. Elle reçut, le 29 septembre 1758, des lettres de relief de dérogeance registrées en la Cour des Aides de Normandie le 8 août 1760 . Elle épousa, par contrat passé le 8 août 1745 et à La Rocque le 11 septembre 1745, Guillaume QUENTIN de COUPIGNY, né à Coupigny le 9 juillet 1697 et y décédé le 11 février 1758, officier des Traites et Quart Bouillon de Vire, fils de Jacques QUENTIN de COUPIGNY, et de Renée LE TESTARD de ROUSILLON. De ce mariage sont issus tous les QUENTIN de COUPIGNY actuels. |
4- | Marie Magdeleine Adélaïde, baptisée à La Rocque le 17 septembre 1721. Sa marraine fut Marie Françoise des ROTOURS. |
5- | Ne..., baptisée à La Rocque le 22 novembre 1722 et y décédée le 11 décembre suivant. |
6- | Ne…, née à La Rocque le 25 novembre 1723, décédée le 12 mai 1734 et inhumée à La Rocque le 13 suivant. |
7- | Michel, qui suit. |
8- | Marie Madeleine, née le 31 mars 1726 et baptisée à La Rocque le 1er avril suivant, et décédée à Caen (paroisse Saint-Sauveur) le 5 avril 1757. Elle épousa, par contrat passé le 12 décembre 1753 et à La Rocque le 9 janvier 1754, Charles François Bénédictin GOHIER, écuyer, seigneur d'Ingleville, veuf d’Anne ANDRÉ, et fils de Bénédict François GOHIER et de Suzanne ROUXELIN. |
9- | Catherine Julienne, née le 21 février 1728 et baptisée à La Rocque le lendemain. Elle épousa, par contrat passé le 7 octobre 1760, Louis Georges LE BRETON, seigneur de La Morinière. |
10- | Catherine Antoinette, née et baptisée à La Rocque le 7 mai 1729. |
11- | Léonore, née en 1730, décédée et inhumée à La Rocque le 29 mars 1733. |
XIX Philippe Michel
des ROTOURS, seigneur de La Rocque, Canteloup et en partie de Saint Vigor
des Mézerets, né et baptisé à La Rocque le
14 janvier 1725, épousa, par contrat du 1er février 1757,
Charlotte Elisabeth de Vigneral, dame de Quatrepuits , Valmeray et
autres lieux, décédée à La Rocque le 8 octobre
1779 et inhumée le lendemain dans le cimetière de La Rocque.
Leur traité de mariage fut déposé, le 29 septembre
1807, chez maître Dupont, notaire à Vire.
C’est Michel des
ROTOURS qui fit reconstruire le château de La Rocque qui appartient
aujourd’hui à Bernard de VALROGER (1999) .
Michel décéda
à Vire ou à La Rocque en 1804, ayant eu cinq enfants.
1- | Jacques Philippe Jean Charles, né en 1756, décédé et inhumé à La Rocque le 12 mai 1758. | ||||||
2- | Elisabeth Alphonse Charlotte, née et baptisée à La Rocque le 13 mars 1758. | ||||||
3- | Charlotte Alphonse Madeleine, née à La Rocque le 13 mars 1759 et décédée à Vire le 29 octobre 1835. Elle épousa, à La Rocque le 4 février 1788, Antoine Charles Jean Jacques du LAURENT de CLERVAL, alias DULORENS-DECLERVAL, écuyer, né à Barenton le 7 février 1756 et décédé à La Fieffe Clerval à Barenton le 26 juin 1796, fils d'Antoine Charles David François du LAURENT, sieur des Ponceaux et de Clerval, chevau-léger, et de Marie-Jeanne Léonore de BAUDRE. Ils n’eurent qu’un fils mort en bas âge : François Honoré du LAURENT, né à La Fieffe Clerval à Barenton le 15 décembre 1788 et y décédé le 18 suivant . | ||||||
4- | Bertrand Charles
Guillaume, chevalier, seigneur de Quatrepuits et de Valmeray, né
le 16 avril 1761, baptisé à La Rocque le lendemain, et décédé
à Vire le 21 février 1791. Il fut le dernier seigneur de
Lassy, acheté en 1788, et comparut à l’assemblée de
l’Ordre de la Noblesse du grand bailliage de Caen en 1789 , tant pour lui
que pour son père. Il épousa, par contrat passé le
7 mai 1785 et, en l’église Notre-Dame de Vire le 25 avril 1785,
Marie Charlotte Julie Françoise des ROTOURS, née au château
de Chaulieu à Saint Martin de Chaulieu en 1767 et décédée
à Vire le 15 novembre 1807, fille de Jacques Augustin des ROTOURS,
1er baron de Chaulieu, et de Magdeleine Françoise de L'Abbey. Il
décéda, en 1790 ou 1791, ayant eu deux fils.
|
||||||
5- | Charles Bernard,
dit le chevalier de La Rocque, seigneur de Cantelou et La Rocque, né
le 10 octobre 1764, baptisé à La Rocque le lendemain, et
décédé à Quatrepuits le 30 mai 1830, émigra
à la Révolution. En 1816, il fut fait chevalier de Saint-Louis.
Il épousa, le 9 janvier 1785, Louise Jeanne Michèle de
Thoury, née et baptisée à Barenton (Manche) le 8 novembre
1765, y décédée le 21 janvier 1821, fille de Jacques
François de Thoury, écuyer, seigneur de Boussentier près
Barenton et de Louise Françoise du Buat. Ils eurent trois fils.
|
XVIII bis Noble Julien des ROTOURS de SAINT-ANDRÉ, né à La Rocque le 1er novembre 1696, chevalier, seigneur de Crépon (par achat au chevalier de CALMESNIL, le 17 février 1753 ), de St-Martin-de-Chaulieu, et de Saint-André-de-Briouze, fut présentateur de la chapelle St-Maur sous le château de Vire. Il servit dans les Gardes du Corps du Roy dès 1717. Une sentence du lieutenant général du bailliage de Vire, datée du 2 avril 1740, condamna, solidairement, Julien des ROTOURS et Philippe des ROTOURS, au maintien des dispositions testamentaires de Julien des ROTOURS, leur aïeul. Il acquit, le 17 février 1753, de messire Gabriel Charles de CALMESNIL, par acte passé devant LE DANOIS et BESNARD, notaires à Caen, les terres fiefs et seigneuries de Saint-Martin de Chaulieu, avec le fief du Crépon à St-Germain de Tallevende ou à Presles.
Il épousa,
par traité du 4 mai 1728 et à La Rocque le 16 mai 1728, Marie
Léonore des MONTS de GUEMONVILLE, dame de Moon-sur-Elle, dame et
patronne de La Lande-Vaumont, y née le 1er janvier 1710. Leur traité
de mariage fut reconnu par les notaires de Vire le 13 mai 1757. Elle décéda
au château de La Lande-Vaumont et fut inhumée dans le
cimetière où, en 1993, se voyait encore sa tombe avec l’inscription
: « tombeau de Marie Leonore des Mons, Ve de Julien des ROTOURS
DCdee le 29 aout 1779 ». Elle était fille d’Hippolyte
Robert des MONTS, seigneur de Guémonville et Escorcheboeuf, et de
Jacqueline Léonore GUÉROULT de BELLÉE, dame de Moon-sur-Elle,
Il décéda
au château de La Lande-Vaumont le 28 janvier 1776 et fut inhumé
dans la chapelle du chœur de l’église de La Lande-Vaumont.
Ils eurent sept
enfants.
1- | N..., baptisé à La Rocque le 1er juin 1729. |
2- | Michèle Julienne Léonore, née en 1731, décédée et inhumée dans l’église de La Lande-Vaumont le 25 juin 1749. |
3- | Marie Jacqueline Léonore Françoise. Elle épousa, à la Lande-Vaumont le 6 novembre 1753, Jacques Guy POULLAIN, sieur des Châteaux, fils de Jacques Guy POULLAIN, et d’Eléonore Marguerite COCHARD. |
4- | Marie Catherine Léonore. Elle épousa, à La Lande-Vaumont le 24 juillet 1759, Richard Philippe Charles BÉROULT de BOISBILAINE, conseiller du Roi, juge civil et criminel des Eaux et Forêts de Falaise, fils de Richard BÉROULT de BOIBILAINE et de et Marie Madeleine LE CARPENTIER. |
5- | Michel Nicolas Julien Joseph, né à La Lande Valmont le 1er mai 1741, y baptisé le 4 suivant. Il fut reçu page de la Grande Ecurie du Roy, sur preuves de noblesse faites, le 27 mai 1757, devant Pierre d’HOZIER. Il décéda à La Lande-Vaumont et fut inhumé à St-Martin de Chaulieu le 17 août 1761. |
6- | Jacques Augustin qui suit. |
7- | Jeanne Marie Madeleine, baptisée à La Lande-Vaumont le 15 septembre 1749. Elle épousa, à La Lande-Vaumont le 27 novembre 1766, Hervé LE COURT, sieur de Saint Marie et de Frédebize, seigneur de Guette en la paroisse de Cérences, né aux Planches (Calvados) le 24 mai 1747. Ils eurent quatre enfants dont Louis-Frédéric et Louis-Jacques. |
XIX Jacques Augustin des ROTOURS, 1er baron de CHAULIEU, né et baptisé à La Lande-Vaumont le 5 septembre 1742, chevalier, seigneur et patron de Saint-Martin-de-Chaulieu et de Saint-Sauveur-de-Chaulieu, seigneur de La Lande-Vaumont, fut aussi présentateur de la chapelle St-Maur sous le château de Vire. Destiné tout d’abord à l’état ecclésiastique, il fut reçu maître ès arts de la Faculté de Paris par diplôme du 14 août 1761. Après la mort de son frère aîné, en 1761, il entra dans les Chevau-Légers de la Garde du Roi, le 2 juillet 1763 et y servit jusqu’au 3 mars 1771. Il devint seigneur et titulaire de la baronnie de Chaulieu par acte d’achat du 1er mai 1784. Louis XVI lui octroya le titre de baron, par lettres patentes données à Saint-Cloud en juin 1785. Ces lettres furent ensuite enregistrées au Parlement de Normandie, à Rouen, par arrêt du 17 novembre 1786, arrêt rendu par la Grande Chambre assemblée près enquête faite sur les lieux par des commissaires délégués à cet effet. Le 17 mars 1789 il fut choisi par l’assemblée de l’Ordre de la Noblesse du Grand Bailliage de Caen pour être l’un des rédacteurs du cahier dudit Ordre pour le bailliage de Vire. Il fut aussi procureur syndic des Ordres de la Noblesse et du Clergé, près le Bureau chargé de l’administration du bailliage de Vire.
Il épousa, en premières noces par contrat du 11 avril 1764, Madeleine Françoise de L’ABBEY, alias de L’ABBÉ, née à Coudehart le 6 août 1745 et décédée vers 1768/1778, fille de Charles de L’ABBEY et de Marguerite Françoise du BOSC.
Il se remaria, par traité sous seings privés du 21 juin 1780, et religieusement en l’église du Rocher à Mortain le 22 juin 1780, avec Marie Louise Félicité FORTIN de MARCENNE, née à Mortain (Manche) le 7 septembre 1762 et décédée au château de Chaulieu le 2 août 1782, dame du Bas-Mesnil et de La Cochardière, fille de Jacques FORTIN de MARCENNE, chevalier, seigneur de La Cochardière et Marcenne, et de Léonore Marie Françoise Elisabeth HUE de MONTAIGU.
Le Baron de Chaulieu
décéda à Caen le 9 juin 1796, ayant eu deux enfants
de chaque lit.
1- | Emilie, décédée célibataire au château de Chaulieu. |
2- | Marie Charlotte Julie Françoise, née au château de Chaulieu à Saint Martin de Chaulieu en 1767 et décédée à Vire le Vire 15 novembre 1807. Elle épousa, par contrat passé le 7 mai 1785 et, en l’église Notre-Dame de Vire, le 25 octobre 1785 Bertrand Charles Guillaume des ROTOURS, chevalier, seigneur de Quatrepuits et de Valmeray, né au château de La Rocque le 16 avril 1761 et baptisée à La Rocque le lendemain, fils de Michel des ROTOURS de Quatrepuits, et de Charlotte de Vigneral. Dont postérité (vid. supra). |
3- | Jules qui suit. |
4- | Gabriel qui suivra XX bis. |
XX Louis Jules
Auguste,
1er baron des ROTOURS, 2ème baron de CHAULIEU, né au château
de Chaulieu le 4 avril 1781, est baptisé à Saint Martin de
Chaulieu le 9 avril 1781 .
Ayant perdu sa mère
en 1782, il fut élevé par son père qui confia l’instruction
des ses deux jeunes fils à l’abbé Renaud, ancien médecin.
Le Révolution vint séparer l’abbé RENAUD de ses élèves
et Jules fut envoyé dans un pensionnat à Louviers. Il avait
à peine achevé sa scolarité à 15 ans qu’il
perdit son père.
A l’issue d’un bal animé et brillant de la société viroise, Jules, rejoint les rangs royalistes. C’est ainsi qu’en juin 1798, âgé seulement de 17 ans, il est nommé capitaine de la compagnie de St-Jean des Bois servant sous les ordres de M. de FROTTÉ . Le 27 octobre 1799, M. de FROTTÉ tenta vainement de s’emparer de Vire. A cette occasion, deux officiers chouans furent tués et Jules des ROTOURS eut le bras cassé d’une balle. Il réussira à se cacher en ville de Vire et à y être soigné.
Pendant sa convalescence il rencontra la famille du BUISSON de COURSON. Peu de temps après, il épousa, à Vire le 8 pluviôse an IX (28.1.1801), Adèle Antonie du BUISSON de COURSON, née à Vire le 29 mai 1779 et décédée à Cherbourg en mars 1818. Elle était la fille de Jean Louis Antoine du BUISSON de COURSON, écuyer, officier de cavalerie, et d'Anne Jeanne Charlotte Antoinette de SARCILLY, dame de La Ruaudière à La Graverie.
Jules et Adèle s’établirent à Chaulieu où il s’occupa de plantations et d’agriculture pendant une dizaine d’années. En 1811, il fut appelé à faire partie du collège électoral de la Manche et à commander, comme capitaine, les gardes d'honneur à pied de l’arrondissement de Mortain. Il fit, en cette qualité, le service auprès de sa majesté l’empereur Napoléon Ier, pendant son séjour à Cherbourg. Napoléon lui conféra, en juin 1811, le titre de baron d'Empire. Les lettres patentes, portant collation de ce titre, et datées du 25 juillet 1811 au château de Saint-Cloud, ont été enregistrées au Sénat le 28 novembre 1811. Les armes attribuées au baron des ROTOURS sont celles de sa famille augmentées du franc quartier des barons militaires et d’une toque à trois plumes.
Sa blessure au bras ne lui permettant pas de continuer une carrière militaire, il choisit de se consacrer à la vie civile et demanda à entrer au Conseil d’état. C’est ainsi qu’il y fut nommé auditeur par décret du 7 mai 1812. Il fut nommé attaché du comte Daru en Allemagne et porta, comme tel en 1813, le portefeuille du Conseil d’Etat au Quartier Général de la Grande armée qu’il rejoignit peu de temps après l’affaire de Bautzen, victoire de Napoléon sur les Prussiens et sur les Russes. Détaché d’abord à Brême, le baron des ROTOURS retourna au quartier-général et assista aux batailles de Dresde, de Leipzig et de Hanau.
A la Restauration, en raison de ses services à l’Empereur, la Croix de Saint-Louis, qui lui avait été promise après sa blessure sous les ordres de M. de FROTTÉ, lui fut refusée.
Lors des cent-Jours, le baron des ROTOURS refusa de reprendre son fauteuil au Conseil d’état.
En octobre 1815 il fut nommé sous-préfet de Cherbourg. En 1818, il fut fait chevalier de la Légion d’Honneur, puis, en 1820, devint préfet du Finistère. Il réussit à y arrêter les trames révolutionnaires et Louis XVIII l’en récompensa en le nommant préfet de la Loire par ordonnance du 2 janvier 1823. Il réussit à résoudre le problème des concessions minières à St-Etienne, qui connut aussitôt une importante prospérité. En 1826, sur demande de l’ingénieur BAUNIER et sur proposition du préfet des ROTOURS, fut concédé, puis construit un peu plus tard, le premier chemin de fer de France. Comme préfet de la Loire, il y encouragea autant l’industrie que l’agriculture. C’est à cette époque qu’il publia un opuscule sur L’emploi de la chaux dans la culture des céréales.
En 1828, il reçut la croix d’officier de la Légion d'Honneur. Suite à la révolution de Juillet 1830, il quitta la Loire et se retira à Chaulieu où il se consacra à nouveau à l’agriculture. Il reçut encore, par ordonnance du 25 juillet 1830, le titre de maître des requêtes au Conseil d’Etat en service extraordinaire. En 1843, il devint président de la Société d’agriculture de l’arrondissement de Mortain, et en 1848, maire de St-Martin de Chaulieu.
Le baron des ROTOURS décéda en son château de Chaulieu le 7 juillet 1852, ayant eu quatre enfants.
1- | Raoul Gabriel Jules, 2ème baron des ROTOURS, 3ème baron de CHAULIEU, né à Vire le 30 germinal an X (20.04.1802), y décédé le 11 juillet 1876, licencié en droit, avocat, propriétaire du château de Chaulieu de 1852 à 1876, fut nommé, le 14 février 1830, secrétaire général de la préfecture des Ardennes. Il démissionna à la révolution de 1830. Il fut conseiller général du Calvados en 1848. Devenu membre de l’assemblée législative du Calvados en 1849, il publia alors, à Vire, un petit opuscule de sept pages, intitulé « Réflexions sur la disposition du projet de constitution par laquelle le remplacement militaire est interdit ». Il se retira de la scène politique après le coup d’état de 1851. Il avait épousé, à Vire les 20 et 28 juin 1836, Louise Eléonore Luce GAUPUCEAU, née à Vire le 2 mai 1814 et décédée au château de et à Montbray (Manche) le 12 juillet 1871, fille de Nicolas GAUPUCEAU et Julie de LA MARIOUZE de MONTBRAY. Leur contrat de mariage a été passé devant Huet, notaire à Vire, le 13 juin 1836. Ils n’eurent pas de postérité. | ||||||||||
2- | Hugues Antoine
des ROTOURS de CHAULIEU, né à La Graverie le 7 thermidor
an XII (26.7.1804) et décédé à Falaise le 19
mai 1866, bachelier ès lettres, fut inspecteur des Finances, poste
dont il démissionna en 1833. Il fut aussi maire des Isles-Bardel
puis de Neuvy (Orne). Hugues avait acheté, vers 1857, le château
du Hameau-Fleury à Neuvy-au-Houlme .
Il avait épousé, à Paris (X° ancien) le 2 février 1831, Louise Emma Pauline LAMBERT (de CHAMEROLLES), née à Tours (Indre et Loire) le 23 mai 1806 et décédée à Paris VIII° le 23 mai 1887, veuve de Gustave Edmond, comte de BROSSARD (1800-1829), et fille de Paul Augustin Joseph, baron LAMBERT (de CHAMEROLLES), conseiller au Parlement de Paris, maître des requêtes au Conseil d'Etat, préfet d'Indre et Loire, et de Louise Aglaé Etiennette de BROSSARD. Leur contrat de mariage, passé le 1er février 1831 devant maître de FRESNE, notaire à Paris, a été signé par le Roi Louis-Philippe, par la Reine Marie-Amélie, par Madame Adélaïde et par Monseigneur le duc de Nemours. Ils n’eurent qu’une fille.
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3- | Marie Thaïs,
née au château de La Ruaudière à La Graverie
le 2 mai 1807, y décédée le 16 septembre 1842 et inhumée
dans le cimetière de Saint-Martin de Chaulieu. Elle épousa,
à Saint Martin de Chaulieu les 30 et 31 janvier 1837, Adrien
Auguste Esther de PAYEN de CHAVOY, né à Chavoy (Manche) le
28 juillet 1807 et décédé à Avranches le 8
juillet 1883, officier de marine, issu d’une ancienne famille du Cotentin,
fils d'Hugues Jean Baptiste PAYEN de CHAVOY et de Dominique Aimée
de CORDAY. Ils eurent trois filles :
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4- | Anne Alix, née à Vire en 1810 et décédée à Montbrison (Loire) en 1824. |
XX bis Gabriel François des ROTOURS, chevalier de Chaulieu, né au château de Chaulieu le 2 août 1782, fut baptisé en l’église Saint-Sauveur de Chaulieu le même jour. Il ne connut pas sa mère et n’avait pas encore 14 ans quand il perdit son père. Il interrompit ses études et vécut une adolescence dissipée pendant près de cinq ans.
Il eut la chance de rencontrer à 18 ans les du BUISSON de COURSON de Courson et, juste âgé de 19 ans, il épousa, à La Graverie le 20 Thermidor an IX (17 août 1801), Joséphine du BUISSON de COURSON. Elle était née à Vire le 4 janvier 1782 de Jean Louis Antoine du BUISSON de COURSON, officier de cavalerie, et d’Anne Jeanne Charlotte Antoinette de SARCILLY, dame de La Ruaudière à La Graverie.
Grâce à l’influence de sa belle famille, Gabriel se remit aux études de la littérature latine, de la littérature française et de la philosophie. En 1809 il fut reçu membre de la Société d’Agriculture et de Commerce de Caen. Peu de temps après il joint la Société d’Emulation de Vire et y fut un des membres les plus assidus. De 1809 à 1815 il fut maire de La Graverie. Malgré ses études littéraires et philosophiques il participait à la vie sociale et politique de sa région et devint président des assemblées électorales du canton de Bény-Bocage, par décrets impériaux des 11 juin 1811 et 2 juin 1813. Il participa en 1811, avec Augustin Asselin, sous-préfet, à l’édition des « Vaux de Vire » attribués à Olivier Basselin.
En 1814, suite au retour de Louis XVIII, Gabriel adressa au chancelier d’Ambray un Essai sur la noblesse et sur les moyens d’améliorer son sort. Il y préconisait de fondre l’ancienne et la nouvelle noblesse. Gabriel compléta encore ce mémoire qui fut alors adressé au comte de Villèle, président du Conseil de ministres. Ce travail aurait du paraître en 1817, ou 1818, mais les évènements politiques du moment ne le permirent pas.
Il fut nommé conseiller de préfecture du département de la Manche par décret royal du 26 septembre 1815, et fut apprécié pour ses grandes compétences dans la gestion et l’administration des affaires. En octobre 1816, Gabriel se vit confier la présidence du collège électoral de l’arrondissement de Mortain. En 1818, il rédigea, pour le ministre de l’intérieur, un traité sur les chemins vicinaux, leur classement, leur construction, leur entretien, et sur la répression des contraventions et des délits dont ces chemins étaient parfois l’objet. Ce mémoire, très apprécié, contribua à la nomination de Gabriel comme sous-préfet de Dreux, par décret du 10 juin 1818. Il exerça cette fonction jusqu’au 9 septembre 1830. Il fut décoré de la Légion d’Honneur le 1er mai 1821. En 1834, il est de nouveau membre du conseil municipal de La Graverie
Il publia, en 1837,
un mémoire sur la nécessité de dresser des plans généraux
d’alignement pour les bourgs et villages . Le 23 novembre 1839, il fut
élu conseiller général du Calvados pour le canton
de Bény-Bocage et devint membre et rapporteur de la Commission d’enquête
sur le projet de canalisation de la Haute-vire, de Vire à St-Lo.
En 1840, il publia
un mémoire sur divers abus relatifs à l’usage des eaux
des petites rivières pour irriguer les prairies . En effet certains
propriétaires avaient la fâcheuse habitude de détourner
les petites rivières et cela pouvait parfois entraîner l’assèchement
des fontaines, des lavoirs, ou des abreuvoirs.
En 1841, Gabriel
rédigea un rapport sur le travail des enfants, sujet qui lui tenait
particulièrement à cœur, et publia, intitulé : Considérations
sur le projet de loi concernant le travail des enfants dans le manufactures.
En 1846, il fut appelé à présider la Commission d’enquête
sur le projet du chemin de fer de Falaise à Granville. Il réalisa
un mémoire à ce sujet qui parut dans le Journal de Caen.
Toutefois le train ne desservira Vire qu’en 1867. En 1848, il fit paraître
à Vire, chez l’éditeur Adam, un brochure contenant ses réflexions
contre la disposition du projet de constitution qui interdisait le remplacement
militaire. Elles parurent aussi dans le journal L’Ordre et la Liberté.
En juillet 1859, il prit encore une part active au congrès de l’Association
Normande qui était consacré à la situation économique
du Bocage . Le 12 septembre 1859, Gabriel fut nommé membre de l’Institut
des Provinces.
Propriétaire
du château de La Lande-Vaumont, Gabriel apparaina, avec son épouse,
la cloche de l’église de La Lande-Vaumont qui porte cette inscription
« Jay été nommée Gabriel Joséphine par
M. Gabriel des ROTOURS de Chaulieu et D.M. Joséphine du Buisson
de Courson bénite par M. Pierre M.R.J. C. Muduit J. Porquet P. duhamel
M. Champion J. Armand MG » .
Joséphine décéda en son château de la Ruaudière le 24 août 1860 et fut inhumée dans le cimetière de La Graverie. Gabriel lui survécut jusqu’au 26 août 1863 et fut inhumé auprès de son épouse. Ils avaient eut deux fils.
1- | Léon qui suit. |
2- | Antonin qui suivra XXI bis. |
XXI Léon des ROTOURS, 4ème baron de Chaulieu, naquit au château de la Ruaudière à La Graverie le 27 floréal an X (17.5.1802), licencié en droit, fut attaché au ministère des finances. Il était propriétaire du château de La Lande-Vaumont.
Il épousa, à Bray la Campagne (Calvados) le 31 décembre 1832 et à Fierville le 2 janvier 1833, Louise Françoise Alix MARQUIER de DAMPIERRE, née à Bray la Campagne le 14 février 1815 et décédée à Pau le 4 mars 1887, fille d’Auguste MARQUIER de DAMPIERRE et de Marie Aimée de BROSSARD. Leur contrat de mariage a été passé, devant maître Hamelin, notaire à Saint-Sylvain, le 29 décembre 1832.
Léon décéda
à Pau (64) le 14 décembre 1880, et son épouse y décéda
le 4 mars 1887. Ils furent inhumés à Bray-la-Campagne.
Ils eurent deux
enfants.
1- | Marthe, née à Bray la Campagne le 17 février 1834. Elle décéda célibataire à Pau le 9 juillet 1914 et fut inhumée à Bray.. | ||
2- | Georges des ROTOURS,
5ème baron de Chaulieu, né à Bray la Campagne le 26
juillet 1840, propriétaire du château de La Lande-Vaumont,
épousa, civilement à Douai le 6 novembre 1866, et religieusement
le lendemain, Thérèse Henriette Rosalie Cécile PRÉVOST
(de Brebière), née à Lambres (Nord) le 6 novembre
1840 et décédée à Paris XVI° le 20 octobre
1926, fille d’Henri PRÉVOST et de Thérèse PAYEN.
Il fut membre du conseil d’arrondissement de Lambres (Nord) dès le 7 juillet 1870. Il servit au 15ème régiment d’infanterie provisoire, dans le 2ème bataillon du Calvados de la Garde Nationale Mobile. Entré en service le 18 août 1870, il fut en campagne dès le 7 octobre suivant. Il fut capitaine commandant la compagnie du canton de Bretteville-sur-Laize de la Garde Nationale mobile . Il décéda à Bray-la-Campagne le 6 février 1907 et y fut inhumé. Ils n’eurent qu’une fille :
|
XXI bis Alexandre
Antonin
DesROTOURS, puis des ROTOURS , 3ème baron des ROTOURS, né
au château de La Ruaudière le 22 mai 1806, fut élève
à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, sous-lieutenant
de l’Ecole Royale de Cavalerie de Saumur le 1er octobre 1826, sous-lieutenant
au 4ème régiment de Hussards, lieutenant au 14ème
régiment de chasseurs à cheval le 1er octobre 1830, puis
renonça à la carrière militaire à l’occasion
de son mariage en 1832.
Il épousa,
à Abscon le 10 décembre 1832, Séraphique Eugénie
Magdeleine Plichon, née à Abscon le 14 décembre 1806,
fille de Charles Plichon, industriel, maire d’Abscon, et de Catherine Félicité
Desmoutiers. Leur contrat a été passé à Bouchain
le 8 décembre 1832 par devant maître Bouchez.
En 1845, Antonin
et Eugénie firent l’acquisition du château d’Avelin, des héritiers
du marquis Mallet de Coupigny.
Antonin, maire d’Avelin,
fut élu conseiller d’arrondissement du canton de Pont-à-Marcq,
le 26 août 1848, puis fut nommé chevalier de la Légion
d’Honneur, par décret du 1er janvier 1853.
Resté très
attaché à sa Normandie natale, Antonin publia, au Comice
Agricole de Lille en 1860, une brochure « Notice sur la foire aux
chevaux d’Etouvy (Calvados) » qui fut reproduite, à Vire en
1926, dans la revue « Au Pays Virois » .
Enfin il fut membre
du Corps Législatif du 31 mars 1863 à 1868.
Le 21 mars 1867,
Antonin s’adressa à Napoléon III pour « être
autorisé à relever le titre de baron de l’empire accordé
» à son oncle par l’empereur Napoléon Ier. Cette
demande reçut une suite favorable et Antonin fut créé
baron des ROTOURS, par décret impérial du 30 mars 1867 .
Il décéda
à Paris le 5 janvier 1868 et son épouse, à Douai le
23 mars 1889. Ils furent inhumés dans l’église d’Avelin.
Ils n’eurent qu’un
fils.
1- Eugène
qui suit.
XXII Robert Eugène,
4ème baron des ROTOURS, né au château d’Aniche le 23
octobre 1833, fut licencié en droit, le 24 juillet 1854.
Il épousa,
à Paris le 10 mai 1859, Emma Joséphine Ghislaine van den
Hecke de Lembeke, née à Gand le 22 février 1833, fille
de Victor Joseph Ghislain van den Hecke de Lembeke et de Clémence
Léonarde Ghislaine van de Woestine.
Il fut nommé
conseiller de préfecture en 1861. Il fut maire d’Avelin de 1868
à 1888. Il fut élu membre du Corps législatif, en
remplacement de son père, le 2 février 1868 et y siégea
jusqu’à sa mort en 1895.
Suite au mariage
de leur fils, en 1886, Eugène et Emma des ROTOURS lui laissèrent
le château d’Avelin et achetèrent, le 28 septembre 1889, le
château de la Rosée à Mérignies. Cette propriété
avait appartenu à la famille Tenremonde, au XIX° siècle,
puis était passée par héritage, en 1844, à
Albéric du Chastel de la Howarderie qui la vendit aux des ROTOURS.
Peu de temps
après son installation à Mérignies, il fut élu
conseiller municipal puis maire de Mérignies, et devint conseiller
général du canton d’Orchies.
Eugène décéda
à Paris, 29 rue de l’Université, le 28 mars 1895, et son
épouse, à Mérignies le 28 septembre 1906. Ils furent
inhumés dans l’église d’Avelin.
Ils n’eurent qu’un
fils :
1- Raoul qui suit.
XXXIII Raoul Gabriel
Ghislain, 5ème baron des ROTOURS, né à Avelin le 8
avril 1860, suivit les cours de la Faculté Catholique de Lille et
y fut licencié en droit. Le 23 juin 1870, Raoul posa la première
pierre du presbytère d’Ennetières-lez-Avelin, puis le 4 juillet
suivant, celle de l’église paroissiale .
Il épousa,
à Cambrai le 12 janvier 1886, Marthe Marie d’HAUBERSART, née
à Cambrai le 5 septembre 1866, , fille de Paul Alexandre Jean, Baron
d’HAUBERSART, et de Laurence QUECQ d’HENRIPRET. Le contrat de mariage fut
passé, à Douai le 30 décembre 1885, par devant maître
PROYART.
Raoul fut élu
conseiller de l’arrondissement de Pont-à-Marcq le 1er août
1886, conseiller municipal et maire d’Avelin en remplacement se son père
le 6 mai 1888, puis, le 27 juillet 1895, conseiller général
du canton d’Orchies en remplacement de son père décédé.
Enfin il fut élu, le 28 février 1897, député
de la circonscription de Douai, formée des cantons d’Orchies, d’Arleux
et de Marchiennes.
En 1896, Raoul fit
ériger à ses frais un nouveau calvaire dans le cimetière
d’enentières en remplacement de celui qui avait été
abattu par une tempête . Vers 1900, Raoul fit bâtir à
ses frais une école maternelle à Ennetières-lez-Avelin
et se chargea de son entretien ainsi que de la maison attenante .
Il décéda
à Avelin le 28 mars 1900, et son épouse à Viroflay
(Seine et Oise) le 5 mars 1941. Ils furent inhumés dans le caveau
de famille de l’église d’Avelin.
Ils laissèrent
deux fils.
1- | Guillaume Antonin
Joseph Ghislain, 6ème baron des ROTOURS, 6ème Baron de Chaulieu,
né à Cambrai le 1er juillet 1888, fit ses études au
collège St-Joseph à Lille puis fut licencié en droit
le 2 juillet 1907. Il passa son doctorat mais ne fit pas sa thèse,
préférant se consacrer à la politique.
Il épousa, à Paris VIIe le 6 mars 1912, Marie Elisabeth Gabrielle de Francqueville, née à Paris VIIIe le 9 février 1888, fille de Roger de Francqueville et de Marie de Mun. Le 3 août 1913, Guillaume des ROTOURS fut élu conseiller de l’arrondissement d’Orchies. En 1914, mobilisé dès le début de la Guerre, il partit avec le 327ème régiment d’infanterie et fut blessé au genou, dans une tranchée près de Reims, le 29 novembre 1914. Ayant une assez grande difficulté à marcher, il occupa ensuite un poste au ministère de la guerre puis repartit au front dans un Etat-Major de division. Décoré de la Légion d’Honneur, le 20 mars 1919, il termina la Guerre avec le grade de capitaine. Elu député du Nord en 1919, il fut réélu en 1924, 1928 et 1932. Il fut enfin élu sénateur en 1935. Ayant voté les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, le 10 juillet 1940, il fut déclaré inéligible à la Libération et se retira de la vie politique. Toutefois il continua à siéger aux commissions paritaires d’agriculture. Il décéda au château du Nozet à Pouilly-sur-Loire le 4 août 1970 et fut inhumé dans le caveau de famille d’Avelin auprès de son épouse, décédée à Neuilly-sur-Seine le 15 mai 1964. Ils eurent deux enfants.
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2- | Robert qui suit. |
Le spectacle de la guerre et l’énormité des dépenses, tant en vies humaines qu’en argent, amena Robert des ROTOURS à concevoir des doutes sur l’utilité de l’idée de patrie. L’attitude nationaliste du clergé, si contraire au nom de catholique universel, le détourna de toute action catholique. Cependant, conscient de la difficulté d’établir un nouvel ordre, il prit la résolution de se désintéresser complètement de la politique et se consacra dès lors à des études d’érudition. Il commença à apprendre le chinois et l’histoire de la Chine, au front et pendant ses permissions.
Son caractère
aventureux l’amena parfois à solliciter des postes considérés
comme périlleux, ce qui lui valut une citation à l’ordre
de la brigade le 1er mai 1916. Le 29 août 1916, il sera versé
dans une section de repérage puis, le 30 mars 1917, au fort de Montbre
près de Reims, poste idéal pour l’étude du chinois.
Il y resta jusqu’en septembre 1918, date à laquelle il dut être
évacué pour cause de maladie et sera finalement démobilisé
le 25 juillet 1919.
Son château
de Mérignies ayant été accidentellement incendié,
il s’installa provisoirement à Paris où il obtint le diplôme
de chinois de l’Institut des Langues orientales vivantes en juin 1920.
Le 4 août 1920,
il s’embarqua au Havre pour le Canada, avec la Chine comme destination,
et arriva à Pékin le 2 décembre suivant. Il y passa
près de deux ans et quitta la Chine, le 4 novembre 1922, pour rentrer
en France en faisant quelques étapes en Indochine, au Siam, à
Java et en Inde. Le 2er avril 1923 il était de retour à Paris.
Il épousa,
à Paris VIIIe le 13 octobre 1926 et en l’église de La Madeleine
le lendemain, Claire Isabelle Jeanne Marie POTIER de COURCY, née
au Mans le 8 mars 1906, fille du Vicomte Jean Alexandre Marie POTIER
de COURCY et de Slanie Claire Françoise Marie d’HARCOURT.
Robert obtint le
diplôme de l’Ecole des Hautes Etudes en 1927 et s’installa à
Viroflay dans une propriété, « La Côte du Paradis
», achetée à la veuve du peintre Tony Robert-Fleury
. L’atelier du peintre fournit à Robert des ROTOURS une pièce
de rêve pour y installer son importante bibliothèque de livres
chinois.
Le 5 septembre 1931,
il participa au Congrès des Orientalistes de Leyde (Pays-Bas), puis,
le 13 suivant, partit pour la Russie dont il revint, le 18 octobre, étant
passé par Odessa, Budapest et Vienne.
Le 14 octobre 1933,
il s’embarqua à Venise pour un nouveau séjour en Chine, dont
il revint par le Transsibérien et se trouva à Paris le 10
janvier 1934.
A partir de 1945,
il remplit les fonctions d’administrateur de l’Institut des Hautes Etudes
Chinoises à la Sorbonne dont il devint directeur honoraire en 1959.
Il reçut le titre de membre d’honneur des Hautes Etudes Chinoises
de Belgique en 1976.
En 1977 il devint
délégué communal et cantonal de Viroflay auprès
de la Caisse de Mutualité sociale agricole de l’Ile de France au
collège N° 3.
Il décéda
à Viroflay le 7 novembre 1980, et son épouse à Versailles
le 10 mars 1996. Ils ont inhumés dans l’église d’Avelin.
Robert et Claire des ROTOURS eurent cinq enfants.
Branche de MONTCHAMP
XVII bis François
des ROTOURS, né en février 1646, fut baptisé par François
de Nesmond, évêque de Bayeux.
Il épousa,
à Montchamp le 19 août 1678, Anne Louise de PERCY (de Montchamp),
née à Montchamp le vers 1654 et y décédée
le 1er septembre 1746, fille de Pierre de PERCY, sieur de Maisoncelles
(Calvados), et de Catherine BLED.
Il décéda
à La Rocque le 18 mars 1720, ayant eu douze enfants :
1- | Marie-Madeleine, née en 1680, épousa, à La Rocque le 15 janvier 1698, Pierre PORET du FRESNE. |
2- | Catherine, née le 16 août 1682 et baptisée à La Rocque le surlendemain. |
3- | Marie Françoise, baptisée à La Rocque le 20 mars 1684 et décédée vers 1741. Elle épousa, en premières noces, Adrien LEFRANCOIS, seigneur de Souleuvre. Veuve, elle se remaria, en 1737, avec Tanneguy de LA MARIOUZE, né à Lassy (Calvados) le 28 décembre 1686, décédé en 1758, écuyer, seigneur de Clavigny, veuf de Louise de PERCY, et fils d'Alexandre de LA MARIOUZE et de Françoise CAHOURS. Elle eut au moins un fils, Roland de LA MARIOUZE. |
4- | Anne Marie, baptisée à La Rocque le 25 août 1685. |
5- | Philippe, baptisé à La Rocque 19 mai 1687, y décédé le 27 février 1688. |
6- | Philippe, baptisé La Rocque 21 avril 1689, décédé à Poussy (Calvados) et y inhumé le 1er juin 1777, licencié ès lois, curé de Poussy et doyen du doyenné de Vaucelles. |
7- | Suzanne, baptisée La Rocque 23 octobre 1690, y décédé le 5 novembre suivant. |
8- | Charles, né à La Rocque 27.8.1692. |
9- | Marguerite, née et baptisée à La Rocque le 18 janvier 1694, y décédée le 24 suivant. |
10- | Claude qui suit. |
11- | Françoise Louise, née et baptisée à La Rocque 20 décembre 1698, décédée à Chicheboville (Calvados) et y inhumée le 29 novembre 1782. Elle épousa, en premières noces à Poussy le 30 mai 1739, François Le Bourgeois, écuyer, sieur du Hamel, né vers 1685 et décédé à Chicheboville le 28 avril 1748, fils de Charles Le Bourgeois, écuyer, sieur de Beaupré, et de Jeanne Auvray. Elle épousa, en secondes noces à Poussy le 17 juillet 1753, Jacques Pierre des Anières, écuyer, seigneur des Jurques (Calvados), seigneur et patron en partie de Chicheboville, seigneur suzerain de Bellengreville et Secqueville-en-Bessin (Calvados), fils de Pierre des Anières, écuyer, sieur des Fontenelles, seigneur et patron de Jurques. |
12- | Jacques qui suivra XVIII bis. |
XVIII Claude des
ROTOURS des Bonfaits, né à La Rocque 29.3.1697, sieur des
Bonfaits près La Rocque, épousa Anne COEURET de SERVILLE.
Ils décédèrent
à La Rocque en 1789, Anne le 13 janvier et Claude le 27 septembre,
ayant eu huit enfants qui, cadets de famille et peu fortunés, accueillirent
favorablement les idées nouvelles de la Révolution.
1- | Marie Anne Charlotte, née à La Roque le 28 novembre 1744, y baptisée le lendemain, décédée le 11 janvier 1780, épouse de Jean LE PELLETIER, ébéniste. | ||||||
2- | François
Claude des ROTOURS, né à La Rocque le 19 avril 1747, y fut
baptisé le lendemain. Il fut laboureur à La Baligannière
à La Rocque. Ayant accueilli favorablement la Révolution
et ses idées nouvelles, il fut nommé membre du conseil général
de la commune de La Rocque et officier public. Il assuma les fonctions
de maire de la Rocque du 8 mai 1822 à 1827.
Il avait épousé, à La Rocque le 21 février 1791, Françoise Héroult, y décédée le 14 mai 1817, fille de Jean Héroult et de Marguerite Chappe. François décéda le 24 octobre 1835 ayant eu trois filles.
|
||||||
3- | Roland Michel Baptiste des ROTOURS, né à La Rocque le 29 septembre 1748 et y décédé le 27 juillet 1814, fut cultivateur à La Rocque. Il épousa, à Chênedollé le 27 octobre 1787, Anne de LA MARIOUZE, décédée à La Rocque le 18 mai 1832, fille de Sébastien de LA MARIOUZE et de Marie Gilonne HALLEY dont il n’eut pas d’enfant. | ||||||
4- | Claude des ROTOURS des Bonfaits, né à La Rocque le 22 septembre 1750, y décédé le 1er décembre 1826, fut cultivateur aux Bonfaits. Il épousa, à La Rocque le 9 février 1782, Marie Anne de LA MARIOUZE de PRÉVARIN, fille de Sébastien de LA MARIOUZE et de Marie Gilonne HALLEY. | ||||||
5- | Michel Claude DENYS, né et baptisé à La Rocque le 9 octobre 1753, y décédé et y inhumé le 11 juin 1756. | ||||||
6- | Henry Louis, né à La Rocque le 23 mai 1755 et y baptisé le lendemain. | ||||||
7- | Charles Auguste, né vers 1758. | ||||||
8- | Louis, né vers 1760. | ||||||
9- | Charles Joseph Laurent, né en février 1762 et décédé à La Rocque le 25 juin suivant. |
XVIII bis Jacques
Emmanuel des ROTOURS, baptisé à La Rocque le 25 avril 1700
et décédé à Montchamp le 2 décembre
1785, épousa, à Montchamp le 5 juillet 1732vers 1730,
Françoise du MOULINET, née vers 1705 et décédée
à Montchamp le 16 janvier 1763, veuve de Nicolas du JARDIN, et fille
de Jean-Baptiste du MOULINET, et d’Anne VINOEN.
Ils eurent onze
enfants :
1- | Jacques qui suit XIX. |
2- | Claude, mort au service du Roi à Nancy. |
3- | Guillaume Robert, né à Montchamp le 18 avril 1735 et baptisé le 19 (parrain : Guillaume du CHASTEL ; marraine : Marie-Anne LECUYER, femme de Louis Antoine de SAINTE-MARIE). |
4- | Madeleine, née et baptisée à Montchamp le 3 juin 1736 (parrain : Philippe Michel des ROTOURS de La Roque; marraine : Madeleine de LA RUDE) et décédée à Vassy le 7 mai 1802 (10 floréal an X), épousa à Montchamp le 21 juin 1779 Louis ROGER, né à Vassy et y décédée le 5 mars 1807, veuf de Marie DELISLE, et fils de Jean ROGER et Julienne ROGER. |
5- | Catherine, née et baptisée à Montchamp le 30 avril 1738 (parrain : Claude Julien des Tanneurs ; marraine : Catherine des ROTOURS), épousa, à Montchamp le 19 avril 1780, François Barassin, originaire de Saint-Pierre-la-vieille, y décédé 25 frimaire an XII, veuf d’Anne Moretti, et fils de Richard Barassin et Michelle Langlois. |
6- | Anne Henriette Bertine, née à Montchamp le 28 juin 1739 et baptisée le lendemain (parrain : Henry François du Rozel ; marraine : Anne Henriette Bertine du Chastel) et décédée à Montchamp le 9 juillet 1747. |
7- | Charlotte, née à Montchamp le 28 juin 1739 et baptisée le lendemain (parrain : Charles Louis Alexandre de Sainte-Marie ; marraine : Charlotte de La Varinière). |
8- | Marie Françoise, née à Montchamp le 28 juin 1739 et baptisée le lendemain (parrain : le sieur du Rozel des Bonfaits ; marraine : Jeanne Françoise de Percy de Tilly). |
9- | Catherine Alphonse, née et baptisée à Montchamp le 6 avril 1741 (parrain : Pierre Alexandre de Thoury ; marraine : Catherine Alphonse des ROTOURS de la Roque), épousa, à Montchamp le 8 février 1783, Etienne Lefrançois, laboureur, décédé à Montvhamp le 10 mars 1807, veuf de Jacqueline Delaunay, et fils de Lambert Lefrançois et Jeanne Vauloger |
10- | François-Philippe qui suivra XIX bis. |
11- | Marie Jeanne Françoise, née et baptisée à Montchamp le 6 janvier 1746 (parrain : Jean-Baptiste du Rozel ; marraine : Marie Jeanne Antoinette de Sainte-Marie). |
XIX Jacques des ROTOURS,
né à Montchamp le 2 mars 1733, y baptisé le lendemain,
et décédé à Vire le 5 décembre 1784,
écuyer, épousa, le 13 juin 1775 à St-Germain de Tallevende,
Louise Elisabeth Lioult de Martindon, de Chennedolé (Calvados),
née en 1743 et décédée à La Rocque le
27 octobre 1813, fille de Jean Antoine Lioult, seigneur et patron de St-Martindon,
et de Louise Lefranc.
Ils eurent un fils
qui suit.
XX Charles
Alexandre des ROTOURS, né et baptisé à Vire le 13
mars 1777 et décédé à Coutances le 28 septembre
1854, accueillit favorablement le Révolution. Agé seulement
de 15 ans, il s’enrôla comme volontaire de la Convention en 1792,
puis devint membre de l'assemblée municipale de La Rocque en 1801.
Il remplit les fonctions de garde champêtre de La Rocque et de Lassy
de 1806 à 1809.
Il épousa,
à Vire le 26 janvier 1797 (7 pluviôse an 5), Louise Antoinette
de Morant, née à Saint-Martin de Tallevende le 10 mars 1776,
fille de Charles François de Morant, chevalier, capitaine de dragons
au Régiment de la reine, et d’Anne Lioult.
Ils eurent deux
enfants :
1- | Jules Alexandre des ROTOURS, né à La Roque le 27 pluviôse an VIII (17.2.1800), fut receveur et inspecteur de la Compagnie d'Assurance Mutuelle. Il avait épousé, à Vire le 10 juillet 1830, Rosalie Elisabeth Fichet-Clerfontaine, fille de M. Fichet-Clerfontaine, négociant à Alençon. |
2- | Antoinette Caroline, née à La Rocque le 6 brumaire an XIII (28.10.1804), épouse de M. Aubry. |
1- | Félix Victor, né à Montchamp le 16 avril 1777 (parrain : Gilbert René de La Mariouze de Prévarin ; marraine : Marie Jeanne de La Mariouze épouse Fiéfard), élève de l'Ecole Royale Militaire, chouan, décéda à Cerisy-Belle-Etoile sous les ordres du comte de FROTTÉ. |
2- | Ne..., décédée célibataire. |
3- | Marie Jacqueline Rosalie, décédée à Chanu le 1er octobre 1842, épousa Jean François MADELIEN du HAMEL décédé à Chanu le 16 août 1807. Ils habitèrent le village du Brûlay à Chanu. Dont postérité . Jean François MADELINE du HAMEL avait épousé en premières noces le 7 novembre 1754 Marie Elizabeth YVER. Il était fils de Pierre MADELINE et de Marie DUFAY et appartenait à une lignée de marchands notables du Bocage. |
4- | Marie Anne Julie, née à Presles (Calvados) le 4 novembre 1774, épousa, à Truttemer-le-Petit le 3 mai 1809 , Guillaume Marie Christophe DUBOSCQ, né à Truttemer-le-Petit le 25 avril 1768, menuisier audit Truttemer, fils de Christophe DUBOSCQ, charpentier, et d’Anne MASSON. |
Branche de LA
CHAUX
XIII bisJulien des
ROTOURS, né vers 1530, écuyer, seigneur de Launay et du Plessis,
apparaît dans divers actes en 1564 et 1565. Il reçut des reconnaissances
féodales par acte du 29 septembre 1573.
Il épousa,
vers 1560, Catherine Besnard, fille de Jean Bensard, seigneur du Plessis.
Elle vivait encore en 1598 et eut au moins deux fils :
1- | François, qui suivra XIV bis. |
2- | Charles qui suit. |
XIV Charles des ROTOURS,
écuyer, sieur de Launay, naquit vers 1570. Il fut maintenu noble
le 7 juin 1599 par Jean de MESME puis épousa, par contrat passé
à Bazoches (Orne) le 20 janvier 1600 Perrone du PONT, fille de Nicolas
du PONT, seigneur du Pont et du Breuil, et de Perronne d'ALBERT.
Ils eurent deux
enfants.
1- | Emon qui suit XV. |
2- | Jeanne, décédée après le 16 mars 1662. Elle épousa Thomas Le Jeanne, seigneur du Fresne. Le 16 mars 1662, Jeanne transigea avec son frère Emon sur différents procès. |
XV Emon, alias Edmond,
des ROTOURS, seigneur du Breuil, né vers 1610, fut maintenu noble
à l'intendance d'Alençon par M. de Marle le 1er juin 1667.
Il avait épousé, par contrat passé à La Carneille
(Orne) par devant maîtres Pierre Godard et Pierre Hardy, le 10 février
1638, Louise Turgot, fille de Jean Turgot, écuyer, sieur
du Bois, et de Marie Yver.
Ils eurent au moins
trois enfants.
1- | Isaïe, alias Isaac, des ROTOURS, écuyer, né vers 1645, était seigneur du Breuil. Il épousa, à La Lande Patry le 18 mai 1676 , Jourdaine Madeleine de Couespel, née vers 1650, fille de Guillaume de Couespel dit Le Jeune, sieur des Brières, et de Marie de Thieuville. D’Isaïe pourrait descendre : Joseph des ROTOURS, seigneur du Breuil, curé de Saint-Denis su Scie, inscrit au rôle de Saint-Denis de Méré . |
2- | Marie. Elle reçut, le 4 avril 1689, des lettres de relief de dérogeance qui furent registrées à la Cour des Aides de Normandie, le 10 janvier 1690 . Marie épousa Jean Garel, avocat, demeurant à Condé. |
3- | Louise. Elle épousa, par contrat passé à Vassy le 30 octobre 1663 (tab. Caligny) et à Athis le 23 février 1664, Jean Leprieur, sieur du Bourg, fils de Jacques Leprieur et de Marie Brisset. |
1- | François qui suit | ||
2- | Jean des ROTOURS,
écuyer, seigneur de La Fosse. Il eut une fille :
|
||
3- | Barbe. | ||
4- | Anne. | ||
5- | Jacqueline. |
1- | André qui suit. |
2- | Ne... vivant en 1639. |
XVIAndré des
ROTOURS, écuyer, seigneur de Sainte-Croix, baptisé le 7 décembre
1633, vendit en 1659, à Jacques de Vassy, seigneur de La Forest,
les divers héritages qu’il possédait encore en la paroisse
des ROTOURS.
Il épousa
Madeleine de Busnel de Liast, dame de Fougy, fille de François de
Busnel, seigneur de Fougy , gendarme royal, et de Jeanne Brunet. Le contrat
de mariage a été passé à Fougy, le 3
février 1654, par devant Pierre Labory et Gabriel Georges, tabellions
de Chamboy.
André des
ROTOURS fut maintenu noble le 1er juin 1667.
Il décéda
vers 1690 ayant eu six ou sept enfants.
1- | François qui suit. |
2- | Achille, né en 1664. Il décéda sans postérité après le 28 septembre 1700. |
3- | Jacques qui suivra XVII bis. |
4- | Guillaume, né en décembre 1666. Ordonné prêtre, il devint abbé de Sainte Croix sur Orne en 1707, puis curé de La Chaux du 8 janvier 1732 jusqu’à sa mort survenue le 26 mai 1743 à la Chaux . |
5- | Marie Charlotte, née vers 1668. Elle épousa vers 1690, Jean Charles du Bois Tesselin, décédé au Bois-Tesselin le 8 janvier 1719, écuyer, seigneur du Bois Tesselin, dont elle eut postérité. |
6- | Jacqueline des ROTOURS, née vers 1670. Elle épousa, en premières noces vers 1700, Antoine de Laval, sieur dudit lieu, et , en secondes noces, le 3 mars 1707, François Jacques Le Prévost, né en 1679 et décédée à Sainte-Croix sur Orne le 3 novembre 1744, seigneur de St-Germain à Ste-Croix sur Orne, fils de François Le Prévost, sieur de Saint-Germain de Fourches, et de Marie Anne de Cordey (Corday). |
7- | et probablement Gilette, alias Guillemine des ROTOURS de Sainte-Croix, née vers 1672, épousa au Mesnil-Gondouin (Orne) le 1er mars 1699 Alexandre Blanchard, écuyer, seigneur d’Amanville et de la Poterie. Ils eurent au moins un fils : Joseph Alexandre BLANCHARD qui épousa Marie Madeleine LANGLOIS, laquelle décéda à La Potterie le 27 mars 1783. |
1- | Louise Marie, née et baptisée à Fougy le 7 février 1705 (parrain : Jacques de Guerpel, seigneur de la Corbette ; marraine : Marie de Rupierre, dame de Champ Hubert). |
2- | Marie Anne, née et baptisée à Fougy le 10 septembre 1706 (parrain : Guillaume des ROTOURS, curé de Sainte-Croix ; marraine : Marie Anne Le Prévost), épousa, à Fougy le 2 mai 1736, André de La Mare, alias Delamare, écuyer, seigneur de Saint-Laurens, chevalier de l’Ordre de Saint-Louis, ancien brigadier des gardes du corps du Roi, fils de Philippe de La Mare et de Jacqueline des Buats. |
3- | François, né et baptisé à Fougy le 2 septembre 1708 (parrain : elie du Barquet ; marraine : Marie Madeleine de Bardou), y décédé le 20 février 1709 et inhumé dans l’église Saint-Gilles de Fougy. |
4- | N.., un fils né le 19 août 1709 et ondoyé le 29 suivant (parrain : Henry Le Prévost, seigneur de Fourches ; marraine : Jacqueline des ROTOURS). |
5- | Ne…, une fille née le 19 août 1709 et ondoyée le 29 suivant (parrain : robert de Guerpel ; marraine : Madeleine du Chemin). |
6- | Philippe Louis François, né et baptisé à Fougy le 29 mars 1711 et décédé célibataire à Avernes le 6 septembre 1747. |
7- | Renée Françoise, née le 18 août 1714 et baptisée le lendemain (parrain : Jacques d’Herembert, sieur du Pasty, gendarme, capitaine à la Garde du Roi ; marraine : Suzanne Lenglais, son épouse) et décédée en bas âge. |
8- | Gabrielle, née vers 1716, décédée en novembre 1726, fut inhumée dans l'église d'Avernes le 8 novembre 1726 |
9- | Louis qui suit. |
XVIII François
Louis des ROTOURS, seigneur de Fougy, naquit à Fougy le 11 avril
1719 et vécut à Fougy. Il avait épousé, en
premières noces, à Saint-Pierre-la-rivière le 27 novembre
1736, Hélène Marie de Rupierre, née vers 1699 et décédée
à Fougy le 16 juin 1742, fille de Jacques de Rupierre et Louise
Letasseur.
En secondes noces,
Louis épousa, à Fougy le 5 février 1743 Marie-Louise
de Lambert de Saint-Mars, née vers 1719 et décédée
à Fougy le 20 février 1746, fille de Pierre de Lambert de
Saint-Mars, écuyer, seigneur du Ménil, et de Marie Louise
Dubarquer.
Enfin, en troisièmes
noces Louis épousa, par contrat passé à Courgeon le
13 février 1747 et religieusement le 4 février 1747, Marie
Marguerite de Souvigny, née à Courgeon le 20 novembre 1709,
fille de René Charles de Souvigny, sieur de Courgeon et de Grandmont,
et de Marie Marguerite du Buisson .
Louis des ROTOURS,
décédé en septembre 1774, fut inhumé dans l'église
d'Avernes le 16 septembre 1774.
Des deux premiers
lits sont issus cinq enfants.
1- | Ne..., épouse de Jacques Nicolas Gaultier de Bourgogne, né en 1742, dont elle n’eut pas d’enfant. |
2- | Ne..., épouse de M. Gaultier des Palluins. |
3- | Luce, épouse de Louis Jacques Alexandre de Saint-Lambert, né en 1741 et décédé après 1819. |
4- | Louis François Urbain des ROTOURS de FOUGY, alias DESROTOURS, seigneur de Fougy (paroisse du Bourg Saint Léonard), de Montormel et de La Potterie, né à Fougy le 17 novembre 1743 et décédé à Argentan le 27 juin 1817. Il fut lieutenant-colonel de cavalerie et chevalier de Saint-Louis. Il épousa, à Saint-Lambert-sur-Dives le 25 novembre 1761 Madeleine Charlotte Jacqueline GAULTIER de SAINT-LAMBERT, née vers 1741, décédée à La Potterie le 7 février 1807, fille de Nicolas Louis Charles Gaultier de Saint-Lambert et de Magdeleine Gaultier. Le 17 mars 1789, Louis figura à l’Assemblée de la Noblesse à Alençon. Il émigra et se trouvait à Coblence, en novembre et décembre 1791. Il y fut affecté aux gardes du corps du Roi. Ses biens furent confisqués, à la réserve du tiers que la loi accordait à son épouse. Rentré en France, il dut désormais vivre dans l’un des communs de sa propriété de La Potterie . |
5- | Marie Marguerite Jacqueline, née et baptisée à Fougy le 24 mars 1748 (parrain : Joseph Alain du Chemin, seigneur d’Avernes ; marraine : Marie Marguerite de Souvigny), épousa, à Chagny (Orne) le 22 octobre 1772 Jean Pierre Lambert, chevalier, sieur de Saint-Marc d’Herbigny, fils de Pierre Lambert et Marie Benoîte Gouhier de Noiseville. |
XVII bis Jacques
des ROTOURS de La Chaux, chevalier, seigneur de Sainte-Croix sur Orne,
né en 1665.
Il épousa
le 26 juin 1696, Anne Nicole de Brosset, décédée en
1739, dame de La Chaux et de Cuissais, fille de Pierre de Brosset, seigneur
de La Chaux, conseiller et maître d’hôtel ordinaire du Roi,
capitaine d’une compagnie de chevau-légers, et de Françoise
Louise de Gaignou. Leur contrat de mariage a été passé,
à Putanges le 16 février 1696, par devant maître Jacques
Paris, notaire de la vicomté de Falaise au siège de Putanges.
La seigneurie
de La Chaux était un démembrement du fief de Joué-du-Bois,
quart de fief de Haubert, relevant de la baronnie d’Asnebecq .
Jacques des ROTOURS
décéda le 15 mai 1710 ayant eu au moins sept enfants.
1- | Rebecca Marie Anne Louise, née en 1697. Elle fut confirmée en l’église de la Chaux, le 18 juin 1708, par Monseigneur Louis d’Aquin, évêque de Sées. Elle épousa, par contrat passé au château de La Chaux le 17 septembre 1716 , René Lefebvre de Cruchet, seigneur du Cruchet, fils de Jacques Lefebvre et Marguerite Busnel. |
2- | Charlotte Françoise, décédée célibataire le 13 octobre 1758. |
3- | Philippe qui suit |
4- | Jacques Nicolas, né en 1701. Il décéda à La Chaux et y fut inhumé dans l’église où on peut encore voir sa pierre tombale armoriée. |
5- | Louis, décédé après le 10 novembre 1731. |
6- | Charles Louis, né le 31 janvier 1708. Il embrassa la carrière militaire et fut lieutenant au régiment de Champagne. Blessé d'un coup de feu dans la poitrine à la bataille de Parme, il en mourut le 29 juin 1734. |
7- | Pierre André, né le 12 janvier 1710. Comme son frère il embrassa la carrière militaire et fut cadet à la citadelle de Metz. Un jour où il était de garde, il tomba dans un souterrain et s'y fracassa tout le corps. Il obtint les Invalides et décéda célibataire après le 10 novembre 1731. |
XVIII Louis Philippe,
1er chevalier des ROTOURS de la Chaux, baptisé à Sainte-Croix
le 30 ami 1700, chevalier, seigneur patron de La Chaux, La Maillardière
et Sainte-Croix, était « d’une nature aimable mais indolente
(et) passa dans le petit manoir de La Chaux une jeunesse absolument
oisive. Adoré par sa grand-mère, Françoise de Caignou,
qui ne mourut qu’en 1728, âgée de plus de 80 ans, idolâtré
par sa mère qu’il ne perdit qu’en 1739, il était l’objet
d’une véritable religion domestique » .
Le 10 novembre 1731,
il passa un accord avec son oncle, Guillaume des ROTOURS, curé de
Sainte-Croix.
« M. des
ROTOURS de La Chaux – écrivit plus tard sa belle sœur, Mme de
Montreuil – était extrêmement honnête homme et considéré
de tous ses voisins. Sa nonchalance seule et sa paresse faisaient tort
à ses affaires, auxquelles il ne remédiait que malgré
lui la plupart du temps, lorsque des procès ou autres chicanes que
ses créanciers lui faisaient l’obligeaient de les suivre »
.
Il épousa,
par contrat du 11 août 1743, passé à Ruillé
(Mayenne) devant maître Davoust, et religieusement en la chapelle
de Vaugeois à Mayenne le 27 août 1743, Charlotte de Montreuil,
née à Vaugeois (Orne) le 15 novembre 1715 , fille de René
Charles Henri de Montreuil, seigneur du Vaugeois, Nuillé, Mondot,
La Pallu et La Béraudière, et de Charlotte Trélon,
alias Tréfon, (de Ballade).
Le 3 juillet 1751,
Louis-Philippe des ROTOURS reçut un aveu de Jérôme
de Recalde.
Il décéda
le 22 août 1753 et fut inhumé dans l'église de La Chaux,
tandis que son épouse, décédée en octobre 1792,
fut inhumée au cimetière St-Léonard d’Alençon
le 29 octobre 1792
Il eurent quatre
enfants.
1- | Louis qui suit. |
2- | Charles, né à La Motte Fouquet (Orne) le 31 octobre 1745 et décédé en bas âge. |
3- | Charlotte Françoise Hervée, née le 26 mars1747. Elle épousa, à La Chaux le 23 mai 1781, François de Gallery, né le 4 février 1739 et décédé le 22 juin 1816, fils de Charles François de Gallery et de Marie Anne Charlotte Morin . |
4- | Henriette Charlotte Renée, née à Ranes (Orne) le 11 août 1748. Elle épousa Jean Jacques Claude Bignon de Monceaux, né à Saint Ouen le Brisoult, officier major de la 1ère compagnie des mousquetaires de la Garde, et chevalier de Saint Louis. En septembre 1776, il fut anobli par lettres patentes qui furent registrées à la Cour des Aides de Normandie le 4 juin 1778. |
XIX Louis Antoine Paul, 2ème chevalier des ROTOURS de LA CHAUX, né à Mayenne le 30 octobre 1744 et baptisé à Notre-Dame de Mayenne le lendemain, fut seigneur et patron de la paroisse de St-Pierre de La Chaux, seigneur de La Maillardière à Joué-du-Bois (par acquisition le 28 septembre 1779) et chevalier de Saint-Louis.
A la mort de son père, Louis quitta La Chaux pour être élevé par sa grand-mère maternelle à Mayenne. Elle se déchargea, autant qu’elle le put, de cette mission sur ses serviteurs et sur sa belle-fille, Mme de MONTREUIL. L’éducation donné à Louis fut si singulière qu’il ne savait pas lire mais connaissait par cœur la Vie de Jésus-Christ. Sa grand-mère le considérait comme un petit roi et Louis-Antoine devenait dissipé et turbulent. Lorsqu’il était à La Chaux, il passait presque tout son temps à la chasse et à la pêche, plaisirs auxquels succédèrent bien vite les frasques de l’amour. Il fallut donc mettre un terme à cette adolescence dissipée et sa mère décida de l’envoyer dans la Marine. Louis-Antoine partit pour Brest, au début de mai 1758, afin de s’embarquer sur l’escadre qui se rendait à St-Domingue .
Revenu des Antilles où la Marine l’avait un peu assagi, il épousa, au château de Perron par contrat du 10 février 1774 et en la Chapelle du château de Perron à Saint-Hylaire le 14 février 1774, Alexandrine Pulchérie Aimée LE PROVOST, alias LE PRÉVOST, décédée à Argentan en 1807, fille de Jacques Henry Thomas LE PROVOST, seigneur de Saint-Hylaire, Bigord, Urcé et La Touche, lieutenant de louveterie à Caen, et de Marie Claude de VILLIERS. Il comparut à l’assemblée de l’Ordre de la Noblesse du Grand Bailliage de Caen le 17 mars 1789.
La Révolution
venant troubler son existence paisible à La Chaux, Louis-Antoine
émigra en Angleterre avec son épouse. Ils furent inscrits
sur la liste des émigrés assistés par l’Emigrant Office
qui leur versait quatre guinées par mois en 1799. Les biens immobiliers
de Louis-Antoine furent vendus conformément à la loi révolutionnaire,
du 8 avril 1792, sur les biens des émigrés. Ces biens consistaient
en sa maison de La Chaux avec prés et jardins, la ferme de la Basse-Cour,
la terre du Coudray, un courant d’eau faisant mouvoir le marteau d’une
poëlerie, et différents terres à La Chaux . Louis Antoine
est inscrit sur la liste des émigrés enregistrée à
Roullours (Calvados) le 26 juin 1792 .
Les 17 et 18 septembre
1792 à La Chaux, eut lieu « l’enlèvement par un
rassemblement, à la tête duquel marchaient le maire, revêtu
de son écharpe, et un officier municipal, des meubles, placés
sous scellés, de l’émigré des ROTOURS »
.
En 1800 ils regagnèrent La Chaux, avec leurs deux fils. Ayant du racheter leur propriété, ils se trouvèrent dès lors très endettés. Louis-Antoine décéda à Argentan le 22 août 1815 en laissant une très mauvaise situation qui obligea donc ses fils, Hector et Charles des ROTOURS, et leur mère à revendre leurs propriétés pour 96'000 francs à M. CATOIS, de Rasnes.
D'où deux fils:
1- | Hector qui suit. |
2- | Charles Henry, comte des ROTOURS de La Chaux, né et baptisée à La Chaux le le 29 avril 1778, fut élève de l'Ecole Royale Militaire le 13 septembre 1787 puis servit dans l’armée Royale de Normandie. Il fit la première campagne de la chouannerie comme capitaine dans la division d’Ambrières et fut arrêté en 1796. Libéré, sur intervention de son cousin, le général LE VENEUR de CARROUGES, Charles rejoignit ses parents en Angleterre. Vers 1818, il fut récompensé de ses services dans la division d’Ambrières en recevant une épée . Il épousa, à Argentan le 3 pluviôse an XII (14.2.1804), Angélique Sophie de CHAMBRAY, née à La Bellière (Orne) le 12 octobre 1784, et décédée, probablement à Paris, le 3 août 1849, fille de Jacques, vicomte de CHAMBRAY et d’Antonie GOUGENOT des MOUSSEAUX . Ils n’eurent pas de postérité. |
XX Charles Henry
dit Hector des ROTOURS de Soccane, 3ème chevalier de La Chaux, né
au château de La Chaux le 5 avril 1775, fut baptisé en l’église
du lieu le même jour. Il fut page de Condé sur Certificat
de preuves de noblesses faites devant CHÉRIN . Les preuves, dressées
le 22 janvier 1788, furent certifiées le 13 février suivant
.
Il acheta le château
de Caumont et son domaine de 200 hectares à Soccane (aujourd’hui
commune de Couvains) en prairial an VIII au banquier Pierre LAILLARD
(alias CAILLARD). Ce château, construit au début du XVIIème
siècle par Jean de CAUMONT, ou son fils Jacques, est un manoir de
style Louis XIII, à un étage, façade principale sud-ouest
large de six fenêtres, avec lucarnes dans le toit et de hautes cheminées.
La façade est décorée en son centre d’un fronton.
Le corps de logis, flanqué de deux ailes, était entouré
sur trois côtés de larges douves, aujourd’hui comblées.
Sur le quatrième côté se trouve la cour en fer à
cheval, close de murs. Pour arriver au château on empruntait une
belle avenue, longue de 1500 mètres, autrefois bordée d’arbres.
Château de Caumont à Soccane (Couvains)
Il épousa,
le 18 prairial an VII (6 juin 1799) à La Ferté Fresnel, Marie
Agathe Félicité Alexandrine de LA PORTE de LA FERTÉ-FRESNEL,
née à La Ferté-Fresnel le 4 février 1779 et
décédée après 1852, fille de Charles Victor
Adrien de LA PORTE, marquis de LA FERÉ-FRESNEL, et de la marquise
née Elisabeth Charlotte Françoise de NOLLENT . Le contrat
de mariage a été passé à La Ferté Fresnel,
devant maître LANDOUR, le 18 Prairial an VII.
Le chevalier de
La Chaux fut maire de Soccane de 1813 à 1829, et décéda
en son château de Caumont le 26 octobre 1852 ayant eu six enfants
:
1- | Alexandre qui suit. |
2- | Céleste Catherine Zoé, née vers 1802, épousa à Soccane le 12 octobre 1818 Martial Léon de PETIOT de TAILLAC, né à Conore Peyrilhac (Haute-Vienne) le 21 mai 1792 et décédé é Chasseneuil au St-Symphorien sur Couze (Haute-vienne) le 23 décembre 1833, lieutenant, chevalier de Saint-Louis, chevalier de la Légion d’Honneur, colonel du 3ème régiment de hussards, fils de Thomas PETIOT de TAILLAC, écuyer, seigneur de Taillac et du Masnadaud, gendarme de la garde du Roi, et de Marie Valérie Louise BARBOu des MONISMES de BEAUPEYRAT. Zoé a peut-être épousé en secondes noces M. VILLEMOINE, alias de WILMONNE. |
3- | Clémentine Herminie, née à Soccane le 26 brumaire an XII (19.11.1803) et décédée à Sées en 1889, épousa, à Soccane le 12 août 1831, Auguste François PROD’HOMME, greffier de la justice de paix de Sées, fils de Philippe Auguste PROD’HOMME, marchand, et de Catherine Françoise EGASSE. Sans postérité. |
4- | Marie Esther, née à Soccane le 5 mars 1809 et décédée à Laigle le 14 mai 1814. |
5- | Marie Esther, né à Soccane le 19 novembre 1814 et y décédée le 3 décembre suivant. |
6- | N…, né et décédé à Argentan le 27 janvier 1818. |
XXI Alexandre
Joseph des ROTOURS, 4ème chevalier de La Chaux, né au château
de Caumont à Soccane (Couvains) le 1er août 1801 et y décédé
le 5 mai 1880, fut adjoint au maire de Couvains de 1858 à 1871.
Il aurait été officier au 6ème régiment de
chasseurs à cheval .
Il épousa,
à Soccane (Couvains) le 2 septembre 1840, Marie Claire Lucie HERNAY,
née à Soccane (Couvains) le 9 septembre 1813 et décédée
après 1880, fille de Jean HERNAY et de Marie Thérèse
DUSSOUTOIL.
Alexandre décéda
le 5 mai 1800 ayant eu dix ou onze enfants : Les cinq premiers sont nés
naturels et certains portèrent donc le nom HERNAY jusqu’à
ce qu’ils soient légitimés par le mariage de leurs parents
en septembre 1840.
1- | Marie Zoraïde, née à Soccane le 5 avril 1834. Elle épousa à Couvains le 9 septembre 1857, Hippolyte Michel Jean TROUVÉ, né à Tillières le Plessis (Orne) le 19 septembre 1822, instituteur au Renouard, à Couvains puis à Tillières-le-Plessis, propriétaire à Alençon, agent général de la Nationale, veuf de Mélanie Athénaïs CORDIER, et fils de Jean Pierre TROUVÉ, propriétaire, et de Françoise Charlotte Marie Jeanne LAVIGNE. D’où un fils : Abel TROUVÉ. | ||||||
2- | Hector, qui suit. | ||||||
3- | Hermant, né à Soccane le 15 octobre 1836, sous-lieutenant de tirailleurs sénégalais, décéda célibataire à Couvains le 24 janvier 1875 et y fut inhumé. | ||||||
4- | Aldoncine Marie, née à Soccane le 23 mars 1838. Elle épousa monsieur MULLOT, propriétaire. D’où deux fils : Louis et Emile. | ||||||
5- | Marie Estelle, née
à Soccane le 6 juin 1840, décédée à
Lisieux le 12 décembre 1914 et inhumée à Couvains,
épousa, par contrat passé par devant Maître REGNARD
à La Ferté-Fresnel le 17 juillet 1876 et civilement et religieusement
à Couvains le 17 juillet 1876, Consant Céneri GAUTIER, alias
GAUTHIER, né à Saint-André d’Echauffour (Orne) le
23 février 1830 et décédé à La Sauve
le 13 août 1898, directeur de l'Ecole Normale de Bourges, puis de
Rennes, puis Bordeaux, inspecteur des Iles d'Oléron et Noirmoutier,
et inspecteur d'académie, fils de Marin François GAUTIER
et Marie Jeanne CHARPENTIER. Ils eurent trois enfants :
|
||||||
6- | Elzire Marie, née à Soccane le 4 août 1846, y décéda célibataire le 23 août 1868 et y fut inhumée. | ||||||
7- | Marie, née
à Soccane le 24 février 1852 et décédée
en 1928, propriétaire rentière, épousa Théophile
DOUEL, né à Ruptaux Nonmain le 14 juillet 1845 et décédé
à Couvains le 15 juillet 1913, employé puis contrôleur
puis directeur aux Contributions directes à Paris, fils de Jean
DOUEL et Libère GUYOT. Ils vécurent aussi à Nevers
et eurent deux enfants :
|
||||||
8- | Félicité
Blanche, née à Soccane le 6 mai 1855, décédée
à Nantes en 1932 et inhumée à Couvains, épousa,
par contrat passé par devant maître REGNARD à La Ferté-Fresnel
le 17 juillet 1876, et civilement et religieusement à Couvains le
19 avril 1876 Ernest Gabriel PELTIER, né à Mortagne-au-Perche
le 17 février 1852, fils d’Alexandre PELTIER et de Louise Eudoxie
POTIER. Ils vécurent à Nantes et divorcèrent en 1886
. Ils n’eurent qu’un fils:
|
||||||
9- | Madame FONTAINE. Veuve, elle habita Mesnil-Raoul (Seine Maritime). Elle n’est pas mentionnée dans le faire-part de décès de son père en 1880, probablement parce que prédécédée. | ||||||
10- | Désirée, née vers 1843, fut peut-être religieuse et décéda probablement avant 1880 car elle n’est pas mentionnée dans le faire-part de décès de son père. | ||||||
11- | Alexandre est peut
être aussi le père de
Victor qui suivra XXII bis. Il n’est pas mentionné dans le faire-part de décès d’Alexandre en 1880 puisque prédécédé vers 1870. |
XXII Hector
Prosper Désiré des ROTOURS, 5ème chevalier de La Chaux,
né au château de Caumont à Soccane (Couvains) le 1er
août 1835, fut clerc de notaire à Parigné-L’Evêque
en 1852. Il fut engagé volontaire à la mairie de La Ferté-Fresnel,
puis incorporé au 1er régiment de chasseurs à cheval
le 12 septembre 1852. L’année suivante, le 15 septembre il rejoignit
le 23ème régiment d’infanterie et fut caporal (05.02.1854),
caporal de grenadier (01.09.1855) puis sergent (13.04.1856). Le 13 mars
1856 il reçut la médaille de Crimée de la Reine d’Angleterre
.
De retour à
la vie civile il devint charpentier.
Il mesurait 1m68,
avait le visage allongé, le front haut, des yeux bleus, une bouche
moyenne, un menton à fossette, des sourcils châtains et un
gros nez.
Il épousa,
par contrat passé le 9 octobre 1858 et à Glos-La-Ferrière
le 13 suivant, Marie Alphonsine MOREL, née à Glos la Ferrière
le 19 mai 1836 et décédée à Bernay (Eure) le
10 mai 1918, fille de Jean Prosper MOREL, docteur en médecine, et
de Marie Joséphine MARTEL.
Il décéda
le 11 mai 1878 laissant un fils unique qui suit :
XXIII Charles Henry
Hector, 6ème chevalier des ROTOURS de La CHAUX, né à
Glos la Ferrière le 4 janvier 1860 fut cordonnier puis représentant
de commerce. Il habita le Mans puis Villers-en-Ouche. Il servit dans les
12ème, 17ème et 28ème régiments d’infanterie.
Il épousa,
à Bernay le 22 juillet 1889, Virginie Louise L’HSTELLAIS, née
à Bernay le 9 mai 1871 et y décédée le 5 septembre
1941, casquettière, fille de Louis L’HSTELLAIS et de Delphine FRESNE.
Hector décéda
à Bernay en son domicile rue Etroite (actuellement 5 rue de Géöle),
le 29 octobre 1918, ayant eu onze enfants.
1- | Louise Alphonsine Henriette des ROTOURS, née à Courbépine (Eure) le 9 mars 1890 et décédée à Bernay le 19 septembre 1977. Elle fut mécanicienne en filature et épousa, en premières noces, à Bernay le 10 juillet 1908, Jules Louis Aldonce LEMERCIER, né à Valailles (Eure) le 17 septembre 1882 et décédé à Paris 5ème le 8 janvier 1915, ouvrier tonnelier, fils d'Aldonce Léonard LEMERCIER, charpentier, et de Florentine HÉBERT. Elle épousa, en secondes noces, à Bernay le 16 juillet 1921, Charles Robert MORIN, né à Bernay le 27 juillet 1885, y décédé le 11 novembre 1957, ébéniste, fils de Charles MORIN, cafetier, et d'Eloïse Victoire ROBILLARD, secrétaire. | ||||
2- | Henri Hector des ROTOURS, né à Plasnes le 6 décembre 1891 et y décédé le 17 janvier suivant. | ||||
3- | Hermant Hector Henri, 7ème chevalier des ROTOURS de La CHAUX, né à Menneval (Eure) le 2 novembre 1893, soldat de 2ème classe au 82ème régiment d’infanterie (classe 1913, matricule N° 563 au recrutement de Bernay. Il mourut pour la France à l’Hôpital N° 16 Royallieu à Compiègne (Oise) le 26 février 1919, de maladie contractée en service, grippe et broncho pneumonie (grippe espagnole) . Il est inhumé dans la nécropole Royallieu à Compiègne (tombe individuelle, carré F, N° 149) . Il avait épousé, à Maneville la Pipard (Calvados) le 29 juin 1912 Fernande Marie Marguerite LANGLOIS, née à Pont l'Evêque (Calvados) le 12 avril 1891 et décédée à Paris 10ème le 4 janvier 1963, cuisinière, fille de Frédéric Eugène LANGLOIS, domestique, et de Cécile Alphonsine Julia DROUET. Ils n’eurent pas de postérité. | ||||
4- | Robert Louis
Henri, 8ème chevalier des ROTOURS de LA CHAUX, né à
Menneval le 12 janvier 1895, fut ouvrier de scierie.
Il épousa, à Lisieux le 5 novembre 1921, Charlotte Marie Augustine LETARD, née à Cesny Bois Halbout (Calvados) le 18 mars 1901, décédée à Andrésy (Yvelines) le 21 août 1954, ouvrière de scierie, fille de Charles LETARD, brasseur, et Désirée Armandine COUDRAY. Robert décéda à Lisieux (Calvados) le 10 avril 1952, ayant eu une fille.
|
||||
5- | Emilie Renée des ROTOURS, née à Bernay le 29 mai 1896, y décédée le 4 août1898. | ||||
6- | Henriette des ROTOURS, né à Bernay 20.5.1897, y décédée le 7 août 1898. | ||||
7- | Louis Jules des ROTOURS, né à Bernay le 6 mars1899, y décédé le 12 juin 1901. | ||||
8- | Thérèse Fernande des ROTOURS, née à Bernay le 17 février1901, y décédée 21 juin 1901. | ||||
9- | Fernand Alfred
des ROTOURS, né à Bernay le 30 mai 1902, fut boulanger.
Il épousa, à Bernay les 26 et 30.06.1920, Angèle Adrienne LESAUNIER, née à Lisieux le 7 mai 1898 et décédée à Bosc-Roger-en-Roumois le 30 décembre 1991, couturière, fille de Pierre Louis LESAUNIER, boulanger, et de Félicité Adrienne LETOURNIER. Fernand décéda à Elbeuf le 21 janvier 1949 ayant eu deux fils :
|
||||
10- | Henri Gustave Léon dit Pierre des ROTOURS, né à Bernay le 4 août 1904, fut boulanger à Lyons-la-Forêt. Il épousa, à Bernay le 27 juillet 1926, Marie-Louise Anaïze PETIT, née à Sassetot-Le-Mal-Gardé le 12 avril 1907 et décédé à Fécamp le 9 octobre 1985 , fille d’Emilien Théophile PETIT et de Marie Victorine BIZET. Pierre et Marie-Louise furent séparés de corps par jugement du Tribunal de Grande Instance d’Evreux du 11 juillet 1962. Pierre décéda à Caen le 2 novembre 1973, ayant eu deux filles. | ||||
11- | Lucienne Cécile des ROTOURS, née à Bernay le 17 juin 1906, y décédé le 28 septembre 1906. |
XXII bis Victor
Henri (Georges) des ROTOURS, né vers 1839 et peut-être décédé
en 1870, épousa Marie CORNU, alias CORNY.
Victor Enrique des
ROTOURS et Maria Corny sont mentionnés dans l’acte de naissance
de leur petit-fils Victor à Buenos-Aires le 21 septembre 1909 .
Ils n’eurent qu’un
fils, Hector qui suit.
Hector des ROTOURS 1864-1921
XXIII Hector des ROTOURS (de Couvains), né probablement en Normandie le 17 mars 1864 , aurait fait ses études primaires en Normandie, serait devenu ingénieur civil à Paris, puis aurait émigré au Brésil où il aurait perdu sa première épouse et leurs deux enfants de la fièvre jaune.
Il émigra
en Argentine où il fut ingénieur civil et se fit naturalisé
argentin le 12 octobre 1907 . Il contribua à la réalisation
de grands édifices publics. Membre de la Loge Tito Vezio, il créa
des loges et des écoles laïques et écrivit de nombreux
articles scientifiques. Sa carrière fut marquée, tant par
sa brillante intelligence, que par ses convictions progressistes.
Il se maria, à
Tucuman (Conception) le 18 novembre 1905, avec Leonilda GERIA, née
vers 1880 et décédée à Temperley le 8 décembre
1936, fille de Francisco GERIA et de Carolina NICOLONI.
Dans la revue El Faro, revista de propaganda liberal, du 20 mars 1914, on trouve une curieuse notice sur Hector des ROTOURS dans laquelle sont mentionnés son grand-père et son père. Selon cet article, son grand-père aurait servi Napoléon et aurait assisté au siège de Saragosse, tandis que son père aurait été capitaine au 4ème régiment de cuirassiers et aurait été tué à la bataille de Reischoffen. Nous n’avons trouvé aucune trace, aux Service Historique de l’Armée de Terre à Vincennes, de ces faits et il n’existe aucun dossier d’officier au nom de Victor des ROTOURS, père d’Hector.
Il décéda à Temperley (Argentine) le 15 mars 1921, ayant eu deux fils de Leonilda GERIA :
1- | N..., né vers 1908 et décédé jeune. |
2- | Victor Francisco
des ROTOURS, né à Buenos Aires le 21 septembre 1909 et baptisé
en la paroisse San Cristobal de Buenos Aires le 23 mars 1910 , devint ingénieur
agronome. Son nom a tété donné à l’école
d’agriculture d’Alamafuerte dans la province de Cordoba (Escuela IPEM N°
210 Ing. Victor des ROTOURS, Calle Publica S/N° 1403062)
Il épousa, à Temperley le 3 juin 1937, Haydée Nelida MAURI, née à Adrogué le 9 avril 1918 et décédée à Cordoba le 7 mai 1988. Victor décéda à Cordoba (Argentine) le 18 septembre 1972 ayant eu trois enfants. |
__________________________
LIGNE DE FUMEÇON
Branche des Ventes
et branche de La Thuilerie
XII ter bis Guillaume
des ROTOURS, né vers 1490, écuyer, seigneur de Fumeçon,
acheta divers héritages les 19 janvier 1517 et 14 juin 1521. Il
vivait encore le 15 août 1535.
Il épousa
Jeanne DUSSEY qui vivait encore le 31 décembre 1570 et dont il eut
au moins deux fils.
1- | François qui suit. |
2- | Nicolas. |
XIII François
des ROTOURS, né vers 1530, écuyer, fut seigneur de Fumesson.
Le nom de son épouse
ne nous est pas connu.
Il eut au moins
quatre ou cinq fils, voire plus.
1- | Robert, décédé
avant 1599, père d’au moins un fils.
|
||
2- | Julien, seigneur de Fumesson, décédé après 1599. | ||
3- | Nicolas qui suit, auteur de la branche des Ventes | ||
4- | Pierre qui suivra XIV bis. |
5- | Guillaume, qui suivra XIV bis, auteur de la branche de la Thuilerie |
_________________________________
Branche des Ventes
XIV Nicolas des ROTOURS,
né vers 1560, seigneur du Chesnay (Orne), partagea avec son frère
aîné 23.6.1571.
Il épousa
Perrine LE SUEUR qui transigea avec son fils le 25 décembre 1612
et vivait encore en 1627.
Nicolas décéda
aux Rotours le 12 août 1607, ayant eu trois enfants.
1- | Jacques des ROTOURS,
né vers 1585 et décédé avant 1612, eut au moins
d’une fille :
|
||
2- | Catherine, née vers 1588, demanda partage à son frère François le 20 décembre 1616. C’est peut-être elle qui décéda le 1er avril 1654 en ayant épousé vers 1617 Gilles de MAUREY, sieur du Plessis, né vers 1578 et décédé le 5 mars 1650, fils de Jean de MAUREY et de Catherine LE CONTE. Dont postérité. | ||
3- | François qui suit. |
XV François
des ROTOURS, né vers 1590, écuyer, seigneur du Chesnay.
Il épousa,
par contrat passé le 25 ami 1616, Marie du MESNIL BÉRARD
de LA CHAISE, fille de René du MESNIL BÉRARD, sieur de La
Bruyère, et de Marguerite de MARGUERIT.
Marie décéda
aux ROTOURS le 14 avril 1626, et son mari, François, y décéda
le 9 juillet 1627. Ils eurent cinq enfants :
1- | René des
ROTOURS, né en 1617, écuyer, seigneur du Chesnay, sieur de
Coudehart et de Boucey, fut maintenu dans sa noblesse le 1er juillet
1667. Il épousa, en premières noces, Cécile de L’AUMOSNE,
alias DELAUMONAY. En secondes noces, il épousa, par contrat du
17 novembre 1645, et le 25 suivant, Jacqueline de BROSSARD, fille de
Léonard BROSSARD, écuyer, sieur du Clairet et d'Anne HALBOUT.
Il épousa, en troisièmes noces, par contrat passé devant BOUCÉ à La Lande-de-Groult le 28 novembre 1663, Madeleine de LA BROSSE . Du premier lit est issu un fils.
|
||||||
2- | Louis Guillaume, baptisé aux Rotours le 10 février 1619, vivant en 1627. | ||||||
3- | Françoise, baptisée aux Rotours le 20 décembre 1620. C’est probablement elle qui épousa, à Ecouché (Orne) le 15 juillet 1653, Daniel Le Forestier de Montigou, né vers 1610/1615, fils de Samuel Le Forestier de Montigou et de Catherine de Droulin. | ||||||
4- | François, baptisé aux Rotours le 7 mai 1622. | ||||||
5- | Jean Jacques, baptisé aux Rotours le 21 mai 1623, vivant en 1627. Son parrain fut François des ROTOURS, seigneur de L'Eveillerie, et sa marraine, Renée d’ESCOBAR, femme de Guillaume de CHENEVIÈRES, sieur de La Vallonnière. |
XIV bis
Pierre des ROTOURS , né vers 1570, écuyer, seigneur des Ventes,
épousa Catherine OSMOND. Elle fut marraine, le 14 novembre 1616
aux Rotours.
Ils eurent au moins
un fils qui suit.
XV François des ROTOURS, né vers 1610 et décédé aux Rotours en 1684, écuyer, seigneur des Ventes et d’Hauteville, eut au moins un fils qui suit.
XVI Noble homme François
des ROTOURS, né vers 1650, écuyer, seigneur des Ventes, patron
honoraire des ventes, fut capitaine à la Brigade des Gardes de la
ferme Générale à Bernot (Aisne).
Il épousa,
aux Rotours le 9 mars 1677, Françoise CHOUET, alias CHOUETTE, propriétaire
de la ferme de La Grandière, fille de Zacharie CHOUET, maître
de Forges, sieur de Poultrye (?), et d’Elisabeth POITEVIN.
Il décéda
à Bernot le 10 février 1727 ayant eu sept enfants.
1- | François des ROTOURS, seigneur d'Hauteville. Il est témoin au contrat de mariage de sa sœur, Françoise, le 29 septembre 1707. Dans ce contrat, il promet de lui donner une « petite ferme nommée La Grandière située dans le pays du Maine » proche Alençon, « ladite ferme estimée à cens sols de rente » . |
2- | André des ROTOURS, baptisé aux Rotours le 5 avril 1682. Son parrain fut André des ROTOURS, seigneur de Ste-Croix, et sa marraine, Magdeleine BUSNEL, épouse d’André des ROTOURS. |
3- | Charlotte des ROTOURS, baptisée aux Rotours le 15 septembre 1684. Sa marraine fut Charlotte d’ANISY, épouse de François des ROTOURS de Ste-Honorine. Charlotte épouse, à Bernot en 1710, Abel FABNER, natif de Rouen. |
4- | Françoise des ROTOURS, née vers 1687. Elle épousa, par contrat passé à Pont-Escrepin le 29 septembre 1707, Pierre GIRARD, fils de Jean GIRARD et d'Anne JEANNE, de Pont-Escrepin. |
5- | Guillaume qui suit. |
6- | Marie des ROTOURS, baptisée aux Rotours le 14 octobre 1691. Son parrain fut Noël ERNAULT, et sa marraine, Jacqueline des ROTOURS de Ste-Croix. |
7- | Gabriel qui suivra XVII bis |
1- | Marie Louise, née à Bernot en 1715. Elle y épousa en 1742 Toussaint MÉRESSE, né à Brancourt en 1718. |
2- | N..., né et décédé à Bernot en 1716 (jumeau). |
3- | N..., né et décédé à Bernot en 1716 (jumeau). |
4- | François qui suit. |
5- | Marie Jeanne Madeleine, née à Bernot en 1719. Elle épousa à Bernot le 24 septembre 1743 Jean Nicolas LEPAGE, né vers 1717. |
6- | Monique, née et décédée en 1721. |
7- | Suzanne, née en 1722 et décédée en 1724. |
8- | Louis qui suivra XVIII bis. |
9- | Marie Madeleine, née en 1725 et décédée en 1726. |
XVIII François
DESROTOURS, né à Bernot le 4 octobre 1717, fut notaire à
Bernot. « Son corps a été découvert mort dans
une fosse sous un pont de la chaussée de Neuvillette » le
22 novembre 1771.
Il avait épousé
à Bernot le 5 mai 1744 Catherine LEPAGE, née en 1720 et décédée
en 1760.
Ils eurent
au moins :
1- | Gabrielle DESROTOURS, née en 1745 et décédée à Bernot en 1810, épousa Joseph NOUVION. |
2- | Madeleine, épousa, à Bernot le 30 avril 1772, René Augustin VIÉVILLE, mulquinier. |
3- | Claude qui suit. |
4- | Marie Rose Constance, née en 1753 et décédée à Bernot le 14 avril 1785. |
5- | Catherine, née vers 1755, épousa, à Bernot le 8 janvier 1782, Pierre Philibert DERNIAME, né vers 1758. |
XX Louis François
Florimond DESROTOUR, né à Bernot le 1er janvier 1779, fut
tailleur d'habit.
Il épousa,
à Vivaise le 24 juin 1799, Marie Françoise BIENAIMÉ,
née à Vivaise (Aisne) le 5 janvier 1777 et y décédée
le 26 février 1832, fille de Jean Baptiste BIENAIMÉ et de
Marie Jeanne BALLEUX.
Il décéda
à Vivaise le 15 février 1830, ayant eu sept enfants .
1- | Marie Joséphine Félicité DÉROTOUR, né à Vivaise le 22 août 1799 et y décédée le 8 mai 1870, y épousa le 25 juin 1820 Pierre Honoré PAGNON, né à Vivaise le 5 février 1799, fils de Rémy PAGNON et de Françoise Florimonde ROIZAN. Dont postérité. | ||||||||||||||||||
2- | Rosalie Euphrasie Anasthasie DÉROTOUR, née à Vivaise le 11 janvier 1801, y épousa le 2 janvier 1828 de Jean Baptiste Corentin LUCIGNY, né à Achéry (Aisne) vers 1806, fils de Pierre LUCIGNY et Catherine THIEFINE. | ||||||||||||||||||
3- | Louis, qui suit. | ||||||||||||||||||
4- | Louis François
Joseph DÉROTOUR, né à Vivaise le 9 septembre 1805
et décédé à Aulnois-sous-Laon le 24 juin 1832,
épousa à Aulnois-sous-Laon le 3 juin 1831 Marie Elisabeth
CAMUS, née à Aulnois-sous-Laon le 16 janvier 1801, fille
d’Antoine Alexis Charlemagne CAMUS et Hyacinthe LEPRINCE.
D’où :
|
||||||||||||||||||
5- | Louis Augustin, né à Vivaise le 19 septembre 1815. | ||||||||||||||||||
6- | Louis Honoré Félix DÉROTOUR, né à Vivaise le 14 janvier 1818, épousa, à Chéry-lès-Pouilly le 19 juillet 1837, Joséphine Célestine QUIGNON. Il épousa en secondes noces, é Housset (Aisne) le 6 octobre 1880, Flore Élisabeth DEHARBE. | ||||||||||||||||||
7- | François
Théodore DÉROTOUR, né à Vivaise le 17 août
1820 et décédé à Crépy le 9 janvier
1901, manouvrier, scieur de long, domestique de labour à Crépy-en-Laonnois
(Aisne), épousa Scholastique Pacifique CATILLON, née en 1818,
manouvrière. D’où :
|
XXI Louis Isidore
Privat DESROTOUR, né à Vivaise le 2 thermidor an XI (20.7.1803),
fut tailleur d’habits et décéda à Laon (Aisne) le
27 mars 1867.
Il épousa,
premièrement, Eléonore Victoire Félicité RAMPONNEAUX,
née à Vivaise le 13 novembre 1809, y décédée
le 28 janvier 1836, fille de Joseph Maximilien RAMPONNEAUX et Félicité
CARLIER.
En secondes noces,
il épousa, à Vivaise le 10 mars 1836, Marie Françoise
Mélanie PAGNON, née à Vivaise le 19 floréal
an IX (8.5.1801) et décédée à Laon le 25 juin
1893, fille de René PAGNON et Françoise Florimonde ROISIN.
Du premier lit sont
issus :
1- | Rosalie Prévatine
Eléonore DÉROTOUR, alias DESROTOURS, née à
Vivaise le 10 avril 1831, épousa à Besny-Loisy (Aisne) le
5 octobre 1853 Jean Pierre Adrien SERGENT, fils de Jean Pierre SERGENT
et Marie Augustine HUBERT.
D’où :
|
||
2- | Isidore Zéphirin DESROTOUR, né à Vivaise le 25 mars 1833 et y décédé le 21 novembre 1837. | ||
3- | Félicien Léopold DESROTOUR, né à Vivaise le 16 novembre 1835. |
Du deuxième lit sont issus trois enfants:
4- | Lucien qui suit. |
5- | Mélanie Aimée, née le 18 mars 1838 et décédée le 20 décembre 1838. |
6- | Isidore Aimé, né le 10 janvier 1841. |
XXII Louis Lucien
DESROTOUR, né à Vivaise le 15 avril 1837, fut commis principal
aux Ponts et Chaussées
Il épousa
à Chéry les Pouilly (Aisne) le 18 février 1861
Caroline Sidonie LECAUX, née à Chéry les Pouilly le
23 août 1840, fille de Prosper François LECAUX et de
Caroline Lucie LEFEURE.
Lucien décéda
à Laon le 27 mai 1898 ayant eu trois enfants.
1- | Lucien qui suit. | ||||
2- | Jules Aimé
DESROTOUR, né à Laon le 13 juin 1870, fut employé
puis comptable.
Il épousa, à Hautmont (Nord) le 10 mars 1898 Désirée Marie NOIRBENNE, née à Crespin (Nord) le 17 octobre 1872 et décédée à Mantes la Jolie (Yvelines) le 9 mai 1956, couturière, fille d'Hippolyte NOIRBENNE, garde d'usine, et de Léopoldine LEBRUN. Aimé décéda à Paris XIV° le 11 janvier 1949 ayant eu un fils.
|
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3- | Louise Eugénie, née à Laon le 2 mars 1873 et décédée à Comines (Nord) le 1er novembre 1960. Elle épousa vers 1895 Aristide Léopold LEFEBVRE, né en 1858 et décédé en 1938, professeur. Dont postérité dans les familles LEFEBVRE et CARON. |
XXIV Gaston Victor
Eugène DESROTOUR, né à Laon le 31 janvier 1895, fut
colonel et officier de la Légion d’Honneur décoré
des Croix de Guerre 14-18 et Croix de Guerre 39-45.
Il épousa
à Laon le 14 mai 1919 Marcelle Claire VASSEUR, née
à Reims (Marne) le 6 octobre 1893 et décédée
à Clermont-Ferrand le 26 décembre 1985, fille d'Alexandre
Rémy Joseph VASSEUR, maître bottier au 3ème bataillon
d’artillerie à pied, et de Marie Mathilde Zéphyrine LEGUAY.
Gaston décéda
à Clermont Ferrand (Puy de Dôme) le 25 décembre 1975
ayant eu cinq enfants.
1- | Yolande Marie Juliette, née à Laon le 1er mai 1920 et décédée sans alliance. |
2- | Jean DESROTOUR,
né en 1921 et décédé célibataire au
Val de Grâce à Paris le 28 mars 2002. Il fut docteur vétérinaire
en Outre Mer (Ethiopie, Tchad, Cameroun) et inspecteur général
pour le Ministère Français de l’Agriculture.
« Il resta plus de dix ans dans la zone d’élevage de l’ouest oubanguien, à la frontière du Cameroun où il accomplit un travail admirable. Dans un pays difficile et escarpé, sans route ni pont, à la végétation dense, n’ayant aucune autre possibilité de déplacement que la marche à pied, et, pour le transport du matériel que le dos des hommes et leur bonne volonté. Il réussit à entrer en communication avec les éleveurs nomades M’Bororos, à les amener peu à peu à se plier aux mesures de prophylaxie sanitaires. Il fit aménager des chemins et des ponts souvent fragiles et emportés par les eaux de pluies. Il créa des dispensaires fixes et fit construire des bains détiqueurs de grande capacité. Toute cette œuvre fut faite au prix d’un travail persévérant qui démontre son caractère exceptionnel. A Bouar, il obtint des crédits suffisants pour la construction d’une station importante où furent créés un centre de formation et de diffusion du bétail trypanotolérant et d’animaux de traction, puis un centre de recherches sur les trypanosomes. La popularité de Jean Desrotour auprès des éleveurs ne cessa de s’affirmer : Il parlait leur langue. Il eut également le grand mérite d’obtenir de ses collaborateurs, et de l’ensemble du personnel, une participation confiante et efficace. Il devint par las suite Directeur des services de l’Elevage de la République Centrafricaine où il sut déployer également ses capacités pour la réalisation de grands projets financés par l’aide internationale et ceci, jusqu’au départ de tous les coopérants des services vétérinaires et agronomiques. Jean Desrotour, devenu chef de la Mission Vétérinaire Française en Ethiopie, dans une ambiance politique difficile, s’attacha particulièrement au développement, et à la modernisation du laboratoire vétérinaire de Debré Zeit, dirigé par Maurice Vigier, qui lui succéda comme chef de mission. C’est un survol rapide et très incomplet de sa carrière, mais on retiendra de Jean Desrotour, les qualités exceptionnelles d’entraîneur d’hommes, de diplomate et de technicien. » |
3- | Marie-Jacqueline DESROTOUR, Petite Sœur Marie-Jacqueline de Jésus, née en 1924, religieuse au Niger. |
4- | Bernard qui suit. Bernard DESROTOUR, né en 1926 et décédée en 1991, fut enseignant et épousa Lucette COUDREC. Ils eurent deux 2 filles : |
5- | Christiane Marie Jeannine DESROTOUR, née à Oran (Algérie) le 23 octobre 1928 et décédée à Clermont Ferrand le 14 mars 1977. Elle avait épousé Gérard Raymond Eugène René PAUMIER, directeur général de société. Ils eurent trois fils (Philippe, Bruno et Jean-Michel PAUMIER). |
XVIII bis Louis des
ROTOURS, né à Bernot (Aisne) en 1724 et décédé
le 10 mars 1797, fut fermier à Bernot.
Il épousa,
en premières noces, le 20 janvier 1756, Louise LEPAGE, et, en secondes
noces, à Bernot le 9 octobre 1764, Henriette GRESSIER, alias GRESSINE,
décédée à Bernot le 17 juillet 1781.
Du second lit sont
issus au moins :
1- | Louis Gérard qui suit. |
2- | François DÉROTOURS, né à Bernot le 3 mai 1773, y épousa le 8 janvier 1803 Gabrielle POLLIART, née à Bernot le 27 novembre 1769, veuve de Pierre BECRET et fille de Louis Antoine POLLIART et Marie Louise Véronique MAILLART. |
3- | Marguerite DESROTOUR. |
XIX Louis Gérard
DÉROTOURS, né à Bernot le 17 septembre 1765 et y décédé
le 25 janvier 1844, épousa le 7 octobre 1797 Marie Catherine POLLIART,
née à Bernot le 9 janvier 1770 et y décédée
le 23 février 1845, fille de Louis Antoine POLLIART et Marie Louise
Véronique MAILLART.
Ils eurent au moins
:
1- | Ne… DÉROTOURS, née vers 1798, épousa Henri PRUD’HOMME, née vers 1784, garde champêtre de Bernot. | ||||||
2- | Gabrielle Sophie DESROTOURS, née à Bernot le 4 avril 1799, y épousa le 10 août 1847 Pierre Théodore LESUR. | ||||||
3- | Jean Charlemagne DÉROTOURS, né à Bernot le 24 juin 1807, tisseur, épousa, à Bernot le 3 novembre 1847, Julie Aglaé POLLIART, née à Bernot le 14 juin 1810 et y décédée le 1er juin 1850, tisseuse, fille de Joseph POLLIART, couvreur en chaume, et de Julie DESPRET. | ||||||
4- | Louis-Gabriel DÉROTOURS,
né à Bernot le 29 avril 1811, tisseur à Bernot, épousa
Louise ROHART, née à Bernot en 1811.
Ils eurent deux enfants.
|
XVII bis Gabriel
des ROTOURS, baptisé aux ROTOURS le 3 août 1693 et décédé
à Courteilles (Orne) le 7 avril 1775, épousa, aux ROTOURS
en 1717, Marie MORAND, originaire de Saint-Malo (Orne), décédée
à Courteilles le 21 juin 1763.
Ils habitèrent
Courteilles et eurent au moins sept enfants :
1- | Pierre, qui suit XVIII. | ||||||||||||||
2- | Françoise, née à Saint-Pierre de Courteilles le 2 septembre 1723. | ||||||||||||||
3- | Barbe, née à St-Pierre de Courteilles vers 1725, épousa à Courteilles le 14 novembre 1752 Nicolas LE CHARPENTIER, fils d’André LE CHARPENTIER et Marie FAUVEL. | ||||||||||||||
4- | Anne, née à Courteilles vers 1726 et décédée à Caen le 9 pluviôse an VII, épousa à Courteilles Pierre PERRETTE, né à Tournabu (Calvados) vers 1720 et y décédé le 4 juillet 1744, garde champêtre. Dont postérité. | ||||||||||||||
5- | Jeanne, née à Courteilles vers 1728, y épousa le 5 novembre 1756 Charles BOCHER, fils de Gabriel BOCHER et Elisabeth GIRARD. | ||||||||||||||
6- | Nicolas qui suivra XVIII bis. | ||||||||||||||
7- | Jean Jacques des
ROTOURS, né à Courteilles le 2 juillet 1731 et décédé
à Fourches (Calvados) le 28 prairial an V, journalier, épousa
Charlotte CHENNEVIÈRE, née vers 1738 et décédé
à Fourches le 1er août 1781, fille de Nicolas CHENNEVIÈRE
et Marguerite BOURDON.
Jean Jacques se remaria, à Vignats le 15 pluviôse an III, avec Suzanne MOREL, née à Vignats le 16 mars 1740, fille de Pierre MOREL et Madeleine DRELAN. Du premier lit sont issus trois enfants :
|
XVIII Pierre des
ROTOURS, né à St-Pierre de Courteilles le 29 janvier 1722
et décédé à Courteilles le 21 février
1787, épousa, à Courteilles le 3 octobre 1745, Françoise
HÉREMEBERT, décédée à Courteilles le
14 avril 1754, fille de Jacques HÉREMBERT et de Geneviève
de SAINT-MARTIN.
Pierre épousa,
en secondes noces à Champcerie le 6 février 1755, Jacqueline
PILLU, fille de Jacques PILLU et Françoise MARETTE.
Il épousa
peut-être en troisièmes noces Marie EUDELINE.
Du premier lit sont
issus deux enfants.
1- | Jacques Gabriel
des ROTOURS, né à Courteilles le 2 août 1746, journalier,
épousa Marie Madeleine LEMAITRE.
Ils eurent au moins deux enfants :
|
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2- | Marguerite Françoise, née à Courteilles le 17 septembre 1753, y décédée le 15 mai 1759. |
XVIII bis Nicolas
des ROTOURS, né à St-Pierre de Courteilles le 20 mai 1729
et décédé à Sentilly le 16 vendémiaire
an 13, marchand, épousa à Courteilles le 11 janvier 1752
Jacqueline ROBINE, décédée à Courteilles le
4 juillet 1786, fille de René ROBINE et d’Anne BOSQUET.
Ils eurent au moins
un fils qui suit.
XIX Gabriel des ROTOURS,
né vers 1754, marchand, épousa vers 1778 Nicole LEMOINE.
Ils eurent
au moins trois enfants :
1- | Nicolas des ROTOURS, né à Courteilles le 20 novembre 1779 et y décédé le 23 suivant. | ||||
2- | Marin des ROTOURS, né à Courteilles le 19 janvier 1781 et y décédé le 27 mars 1808. | ||||
3- | Jacques des ROTOURS,
né à Courteilles le 22 novembre 1784 et décédé
à Sentilly le 2 octobre 1865, propriétaire à Sentilly,
domicilié à Sevray mais demeurant au Mesnil-Glaise,
épousa à Sentilly le 17 janvier 1820 Marie LIREUX, née
le 28 juillet 1792, fille de Charles LIREUX et Marie Louise Victoire AUBERT.
Ils eurent :
|
___________________________________
Branche de La Thuilerie
Cette branche, dont
le rattachement n’est pas prouvé, s’est implantée au
Vieil Sai, entre Sai et Silly-en-Gouffern (Orne). Ces des ROTOURS furent
seigneurs de La Thuillerie et du Longuey, dépendant du Veil
Sai. Ils rendaient aveu auprès de l’abbaye de Silly. Ces aveux se
trouvent aux Archives Départementales de l’Orne, côte H1663.
XIV bis Guillaume
des ROTOURS, né vers 1570 (peut-être fils de François
des ROTOURS, seigneur de Fumesson).
Le nom de son épouse
ne nous est pas connu. Il rendit aveu en 1600. Il acquit le fief de La
Thuillerie de Guillaume LE DUR qui rendait aveu en 1591, 1597 et 1599.
D’où au moins
un fils :
XV Jacques des ROTOURS,
né vers 1600, seigneur de La Thuillerie, rendait aveu en 1635.
D’où au moins
un fils :
XVI Jacques des ROTOURS,
né vers 1630, seigneur de la Thuilerie, rendait aveu en 1651 et
1657.
Il épousa,
vers 1652 Michelle LISEUR, alais LYLEURS, dont il eut au moins cinq enfants
:
1- | Philippe, baptisé à Sai le 13 octobre 1653. |
2- | Marie, baptisée à Say le 31 janvier 1657. |
3- | Charles qui suit. |
4- | Susanne, citée en 1664. |
5- | Michelle, citée en 1668. |
XVII Charles des
ROTOURS, né vers 1660 et décédé vers 1731,
seigneur de la Thuilerie et du Longuey. En 1731 eut lieu le partage des
ses biens entre ses quatre fils.
Il épousa
Marie BOURGET dont il eut quatre fils :
1- | Jacques qui suit. | ||
2- | Barthélemy
des ROTOURS, tonnelier à Argentan, épousa à Argentan
le 6 février 1714 Elisabeth LE FORTIER. D’où une fille unique
:
|
||
3- | Charles qui suivra XVIII bis. | ||
4- | Gilles. |
XVIII Jacques des
ROTOURS, né vers 1690, épousa, en la paroisse Saint-Germain
d’Argentan le 14 janvier 1716, Jacqueline LEGOUX, alias LEGOUT, fille de
Pierre LEGOUX et Marguerite CAILLET.
D’où
au moins cinq enfants :
1- | Charles qui suit. | ||
2- | Charles Barthélemy des ROTOURS, né à Argentan le 9 novembre 1720. | ||
3- | Gabrielle des ROTOURS,
née à Argentan le 28 mars 1723, y épousa, le 9 avril
1750, Guillaume François BARBIER, d’où au moins :
|
||
4- | Jacques Julien des ROUTOUS, né à Argentan le 16 août 1726. | ||
5- | Françoise DESROUTOUS, née à Argentan le 1er avril 1730. |
XIX Nicolas Jean
Charles des ROTOURS, né à Argentan le 24 juin 1718, menuisier
charpentier, épousa, à Argentan le 15 septembre 1744, Catherine
THAN, alias TAN, née à Argentan le 20 mars 1708, fille de
Guillaume THAN, alias TAN, et Martine DAUBERNÉ.
D’où au moins
quatre enfants :
1- | François Jacques qui suit. |
2- | Louise Marie des ROTOURS, née à argentan le 21 août 1746. |
3- | Michel Charles Anthoine des ROTOURS, né à Argentan le 30 septembre 1747 |
4- | Marie Charlotte des ROTOURS, né le 23 février 1749. |
XX François
Jacques Gabriel des ROTOURS, alias DESROTOURD, né à Argentan
le 19 décembre 1744 et y décédé le 17 mars
1814, commis au greffe du baillage d’Argentan, écrivain, maître
d’écriture, praticien, épousa, à Argentan le 23 janvier
1764, Anne Jacqueline RACINEL, alias RACINET, née à Argentan
le 16 septembre 1741 et y décédée le 5 février
1827, fille de François RACINEL et Jacqueline MOULINET.
Ils eurent au moins
neuf enfants :
1- | Jacques François
des ROTOURS, né à Argentan le 1er mars 1764, épousa,
en la paroisse Sainte-Croix de Bernay le 27 novembre 1790, Anne Marguerite
MAUREY, fille de Pierre MAUREY et Anne BLACHE.
Jacques fut tailleur d’habits à Bernay puis à Laigle. Il eut, hors mariage, de Marie Anne MURGÉ, alias MURGEY :
|
||||||||||
2- | Jeanne Anne Madeleine des ROTOURS, née à Argentan le 15 juillet 1766. | ||||||||||
3- | Louise Anne Gabrielle DESROTOURS, née à Argentan le 25 octobre 1767 et décédée à Caen le 8 février 1833, couturière, épousa, à Caen le 21 vendémiaire an VI, Jean-Baptiste MAIZERAY, né à Tourville le 25 juin 1763 et décédé à Caen le 25 février 1819, menuisier, fils de feu Jacques MAIZERAY et Marie LEFEBVRE. | ||||||||||
4- | Anne Françoise Félicité des ROTOURS, née à Argentan le 8 février 1769. | ||||||||||
5- | Jacques François Bonaventure des ROTOURS, né à Argentan le 14 juin 1771. | ||||||||||
6- | Anne Catherine Célestine DESROTOURS, née à Argentan le 6 avril 1773. | ||||||||||
7- | Jacques Charles Auguste des ROTOURS, né à Argentan le 5 décembre 1774. | ||||||||||
8- | Henri Louis Romain qui suit. | ||||||||||
9- | Marie Thérèse Elisabeth DESROTOURD, née à Argentan le 1er février 1781, y baptisée le lendemain, tailleuse d’habits, épousa à Argentan le 27 novembre 1804, Charles Noël MAURICE, né à Pommainville (Orne) le 1er février 1779, tailleur d’habits, fils de Jean MAURICE et Jeanne MACÉ. D’où au moins une fille : Julie Thérèse MAURICE qui épousa Amant Pierre FORTIN. |
XXI Henri Louis Romain
DESROTOURS, né à Argentan le 9 août 1777 et y décédé
le 9 février 1829, tailleur d’habits (1805) puis garde champêtre
(1817), épousa, 1°) à Argentan le 5 pluviôse an
XI, Marie Anne François BOULLARD, et 2°) à Argentan le
10 juillet 1816, Marie Françoise Perrine DUFRESNE.
Du premier lit sont
issus :
1- | Jacques Noël
Romain DESROTOURS, né à Argentan le 2 mai 1803 et y décédé
le 5 mai 1884, tailleur d’habits, épousa, à argentan le 1er
juillet 1828, Augustine Françoise HERVIEU, née à Argentan
le 9 décembre 1806, fille de Jean-Baptiste HERVIEU et Gabrielle
Louise Françoise DUFRESNE.
D’où au moins :
|
||||
2- | Anne Sainte DESROTOURS,
née à Argentan le 20 germinal an 5 et y décédée
le 21 mars 1898, épousa Jacques François TABOURET, décédé
à Argentan le 19 février 1870.
D’où au moins :
|
||||
3- | Clémentine Louise Désirée Fortunée DESROTOURS, née à Argentan le 23 novembre 1806. | ||||
4- | Anne Jacqueline Victoire Stéphanie DESROTOURS, née à Argentan le 10 janvier 1810. |
Du second lit sont issus :
1- | Jacques Hyppolite DESROTOURS, né à Argentan le 1er août 1817 et y décédé le 12 octobre 1825. |
2- | Louis Lucien Ambroise DESROTOURS, né à Argentan le 8 janvier 1822. |
3- | Alphonsine Marie Louise DESROTOURS, née à Argentan le 2 mars 1825 et y décédée le 15 mai 1896, blanchisseuse, épousa Jean-Marie BOULLO, décédé à Argentan le 20 mai 1891. |
XVIII bis Charles
Des ROTOURS, né vers 1700, épousa, par contrat passé
devant Me DUCLOS GAUTIER le 5 juillet 1723 et à St-Germain d’Argentan
le 2 août 1723 Anne DEPLANCHE, fille de Claude DEPLANCHE et de Geneviève
DALMENECHE.
Il épousa
en secondes noces, par contrat passé devant Me GAUTIER le 30 décembre
1730, et à St-Germain d’Argentan le 9 janvier 1731, Marie Jeanne
VIEL, fille de Joassin VIEL et de Marie LOISEL.
Du premier lit est
issu :
1- | Charles qui suit. |
Du second lit
sont issus :
2- | Françoise Charlotte des ROUTOUX, née à Argentan le 29 décembre 1731 |
3- | Charles Jacques des ROTOURS, né à Argentan le 8 juillet 1734. |
4- | Marie Jeanne Charlotte des ROTOURS, née à Argentan le 15 septembre 1735. |
5- | Claude Charles Gabriel des ROUTOUX, né à Argentan le 7 septembre 1738. |
6- | Gabrielle Michelle DESROTOURS, née à Argentan le 28 juin 1741. |
-
XIX Charles Claude
des ROTOURS, né à Argentan le 12 mai 1724, épousa
à Villebadin (Orne) le 7 février 1758, Michelle DELAPORTE,
alias LA PORTE, fille de Jérôme DELAPORTE et Charlotte GOUJON.
D’où au moins
:
XX Pierre Théodore
Charles Jean DESROTOURS, né à Exmes le 8 février 1760
, reçu chirurgien à Argentan en 1787 , exerça à
Exmes puis à Trun.
Il décéda
à Mortagne au Perche le 8 février 1824 , ayant épousé
Marie Madeleine Perrine PHILIPPE, dite aussi CHARTRAIN de LA HORIE, née
à Alençon le 27 août 1764 et décédée
à Mortagne le 21 mai 1853.
Ils eurent au moins
:
1- | Théodore Charles Adolphe DESROTOURS, né et baptisé à Exmes le 18 juin 1790. |
2- | Antoinette Sophie Rosalie DESROTOURS, née à Trun (Orne) le 22 août 1795 et décédée à Mortagne le 22 mai 1856, épousa à Mortagne le 27 novembre 1815 Jacques Louis SAINT-LAMBERT, né le 13 juillet 1790, docteur en chirurgie, fils de Jean SAINT-LAMBERT, marchand, et de Jeanne MOISSERON |
3- | Antoine qui suit. |
XXI Adolphe Théodore
Antoine
DESROTOURS-FANEAU de LA TOUCHE , alias des ROTOURS, né à
Mortagne le 13 juillet 1803 et décédé le 24 avril
1859 au domaine de Lanchères (Somme) dont il était
propriétaire, procureur du Roi, juge de paix à St-Valéry-sur-Somme,
adopté à Amiens le 26 août 1844 par Marie Charlotte
FANEAU de LA TOUCHE, épousa le 20 avril 1833 Jeanne Valérie
POULAIN de LA BIGNE, née à Compiègne le 22 mai 1806
et décédée le 22 février 1890.
Ils eurent trois
filles :
1- | Marie DESROTOURS
de LA TOUCHE, décédée à Neuilly-sur-Seine le
23 octobre 1894, épousa André Joseph Eugène GIRERD,
d’où au moins :
|
||
2- | Marthe DESROTOURS,
alias des ROTOURS, née à St-Valéry-sur-Somme le 23
décembre 1837, épousa à Louviers le 15 juin 1859 Jules
Rodolphe AUDRESSET, né à Louviers le 16 novembre 1827 et
y décédé le 25 décembre 1904. D’où au
moins:
|
||
3- | Claire des ROTOURS, épousa N… LE BARBIER. |
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Divers personnages non rattachés
- Hugues des ROTTOURS, écuyer, vivait en 1212 .
- Nicole des ROTOURS, épousa à Putanges le 29 septembre 1575, M. Anseaulme .
- Jeanne des ROTOURS, décédée vers 1590-1600, épousa en 1585 Jean de Longaulnay, décédé en janvier 1619, chevalier de l’Ordre du Roi en 1593, seigneur de Damigny, Epinay-sur-Odon et Franqueville, chevalier de l’Ordre du Roi, gentilhomme ordinaire de la Chambre du Roi, mestre de camp d’infanterie, gouverneur de Carentan. Il se remaria avec Suzanne aux-Epaules, dame de Sainte-Marie-du-Mont, fille de Robert Aux-Epaules et de Jeanne de Bours .
- Nicole des ROTOURS, épousa par contrat, passé à Putanges le 5 juin 1600, René de CHENEVIÈRES .
- Anne des ROTOURS, épouse de Pierre MALLART, sieur de Trémont, est marraine, aux ROTOURS le 5 novembre 1617.
- François des ROTOURS, épousa à Falaise (paroisse de La Trinité) le 22 avril 1627, Jeanne de CLINCHAMP .
- Denis des ROTOURS épousa, à Putanges le 1er juillet 1635, Madeleine MAIGNAN .
- Anne des ROTOURS, épouse au XVIIe s. Urbain de LOGÉ, écuyer.
- Michel JEANNE, alias JANNE, épousa Marguerite des ROTOURS vers le milieu du 17ème siècle. Leur fils, Jean JEANNE, né à Saint-Aubert-sur-Orne, épousa, par contrat du tabellionage de La Ferté Macé passé le 22 février 1672, Marguerite LAISNÉ, né à La Sauvagère (Orne) .
- Guillemette des ROTOURS, née vers 1640 et décédée au Theil Bocage le 13 avril 1709, épousa, en premières noces, à Vassy le 8 février 1673, Michel MOLLET, puis en secondes noces, au Theil Bocage vers 1675, Jean VENGEON, décédé après 1709. Dont postérité du second lit .
- Le 7 juin 1679 à la Graverie, Thomas DUCHESNE épouse Françoise des ROTOURS, mais l'acte n'est pas filiatif. Leur fils André se marie en 1711 à Neuville (aujourd'hui partie intégrante de Vire), et a eu une descendance. Les témoins en 1679 sont Mre André LECLERC, prêtre, Denis son frère, Michel ANFRAY, Guillaume BÎGOT et Jean ANFRAY, bourgeois de Vire. Au mariage de leur fils André DUCHESNE en 1711 à Neuville était présent Jean des LANDES, écuyer, sieur d'Avilly (fief à Pierres).
- Marie Madeleine des ROTOURS, née vers 1658 et décédée à Hérouville-Saint-Clair (Calvados) le 31 mai 1708, épousa, en premières noces avant 1687, Gaspard Joseph PITARD, seigneur de Rocherville, décédé avant le 2 mai 1698. ils furent séparés civilement de biens le 2 3juillet 1697, suite à la saisie des viens de l’époux. Elle épousa, en secondes noces, Guillaume COCHARD, écuyer, seigneur de La Picaudière, décédé après 1708 .
- Anne des ROTOURS épousa, à Saint-Philibert-sur-Orne avant le 27 juillet 1661, Jean ORIOT.
- Madeleine des ROTOURS épousa, à Putanges le 5 avril 1651, Gabriel LE VERRIER, sieur de la Conterie, noble en 1666, vivant en 1693 . Ils habitèrent Saint-Brice et eurent au moins deux enfants : Anne LE VERRIER, mariée par contrat en 1685 ; et Gabriel LE VERRIER qui épousa Louise LE ROYER, dame du Coudray).
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I Adam des ROTOURS, né vers 1610, vivant le 20 juin 1633, épousa Jeanne de Saint-Martin, dont il eut au moins :
II Simon des ROTOURS, né vers 1638 et décédé vers 1688, épousa à Argentan (St-Germain) le 14 septembre 1663 Geneviève TIRMOIS (Tiremois, Thyrmois), décédée vers 1675, fille d’un bourgeois d’Argentan, et d’Isabeau Hardy de Ry. Ils eurent trois fils :
1- | François, né en 1668 et décédé âgé de quelques jours. | ||||
2- | Maurice, habitant Paris en 1696. | ||||
3- | René des
ROTOURS, habitant Chevreuse en 1696, épousa Michelle Besson
dont il eut au moins :
|
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- Vincent DEROTOUR,
né à Sissy (Aisne) le 20 janvier 1818, y décédé
le 9 février 1870, (fils de Gabrielle Marie Jeanne DEROTOUR,
de Bernot), y épousa le 30 septembre 1845 Gabrielle Séraphine
MICHAUX, née à Sissy le 15 septembre 1821 et y décédée
le 9 juillet 1882, fille de Louis Joseph MICHAUX et de Gabrielle MÉEREAUX.
Elle se remaria à Sissy le 27 octobre 1880 avec Jean-Baptiste HENRY,
né à Thenelles le 20 mai 1813, fils de Louis Jean-Baptiste
HENRY et de Marie Antoinette GRESSIER.
D’où au moins
1- | N…, né et décédé à Sissy le 22 mai 1846. | ||||||
2- | Victor Dargance
DÉROTOUR, né à Sissy le 20 novembre 1849, épousa
Marie Joachime DEMAY dont il eut :
|
- Elisa DESROTOURS, décédée à Les Lilas le 17 septembre 1868.
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Le château du Sacq
La seigneurie du Sacq appartenait en 1210 à Robert du SACQ. Elle passera par mariage à la famille de LA MESLIÈRE. Denyse de LA MESLIERE, dame du Sacq, épousa vers 1400 Jehan des ROTOURS. Et fit ainsi entrer Le Sacq dans la famille des ROTOURS.
Le château
fut remanié à différentes époques. Il était
entouré de larges douves (12m) et d’un mur d’enceinte avec deux
pavillons. Le manoir du XVIIe était une demeure de plaisance où
vécut Michel des ROTOURS, décédé en 1656. Il
avait épousé Françoise du BREUIL, d'où une
fille, Marie, Dame du Sacq.
Le château du Sacq
Marie des ROTOURS, dame du Sacq a épousé Pierre de FESLARD, lui apportant le Sacq en dot. Leur fils unique, Marc-Antoine de FESLARD épousa Anne de BEAUVESY et n'eut lui aussi qu'un seul fils, Philippe de FESLARD, capitaine au Royal Etranger Cavalerie qui a épousé Marie de MALLIER de CHASSONVILLE fille d'un gentilhomme de la Chambre du Duc d'Orléans.
Philippe de FRESLARD, seigneur du Sacq, est mort en 1756 sans postérité, laissant pour unique héritière sa soeur Michèle, dite Mlle de SAINT-GEORGES, vivant à Falaise. Alors âgée de 60 ans, elle a vendu le Sacq à son neveu Nicolas-Philippe GRANDIN de La GAILLONNIÈRE, époux de Marie-Charlotte FORTIN de LA HOGUETTE. Le Sacq a été transmis au fils de ce couple qui était, semble-t-il, en mauvais termes avec sa famille .
Le château fut incendié par les révolutionnaires en 1800 et la paroisse rattachée à Ménil-Gondouin.
En 1855, Philippe
de CHENNEVIÈRES, directeur des Beau-Arts rendit visite à
sa nièce, Madame de SOLERAC qui habitait au pavillon du Sacq :
« Enfin
j’arrivai à ce qu’on pouvait appeler les ruines d’un château
considérable au XVIe siècle, du plus noble goût de
la renaissance française, je dis ruines parce que les toitures étaient
dans un tel état d’effondrement que les réparations en eussent
été fort coûteuses, et qu’il semblais désormais
abandonné et condamné à crouler de sa belle mort.
A une portée de fusil de là... (le) dernier propriétaire
du château du sac avait bâti une manière de haut pavillon,
dont chaque étage était relié à l’intérieur
non par un escalier, mais par une échelle.
On causait
dans le pavillon… on mangeait dans un bâtiment rustique voisin, où
se pétrissait la boulangerie… les amis étaient logés
ailleurs ; ailleurs encore étaient logés les gens de service.
Quant aux
propriétaires du domaine, il y avait trois ans que les Solerac n’avaient
pu visiter autrement qu’à cheval les châtelains, leurs voisins…
»
Aujourd’hui le château et l’église ont disparu .
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ANNEXES
- AD de la Sarthe, Abbaye de Bellebranche, à Saint-Brice (Mayenne), H 662. Liasse, 9 pièces parchemin, 12 pièces papier. Domaine : possessions diverses en Chémeré-le-Roi. - Échange de pièces de terre entre Mathurin Ducloux et les religieux de Bellebranche représentés par frère Ambroise Lepeletier, prieur claustral, et Gervais Gaudin, profès, et autorisés par Jean, leur abbé (1537). Mandement de Jacques Taron, lieutenant général de la sénéchaussée du Maine, ordonnant à l'abbé de Bellebranche d'exhiber au greffe de ladite sénéchaussée les titres propres à établir la valeur des biens de l'abbaye désignés pour être aliénés à Chémeré, à La Bazouge et aux environs, et que Robert des Rotrous ou des ROTOURS, seigneur du Couldray, avait déclaré vouloir acquérir (1563). Sentence des assises de la seigneurie de Thévalles, condamnant François de Donnadieu (du Douin à Dieu), évêque d'Auxerre, abbé commendataire de Bellebranche, à bailler déclaration des choses héritaux qu'il tient de ladite seigneurie (1602). Bail à sous-ferme, par Jean Bruneau, sieur du Boismorin, demeurant au château de la Vaizouzière, en Bouère, et Louis Gaultier, sieur des Noës, demeurant à Sablé, fermiers-généraux du temporel et des revenus de Notre-Dame de Bellebranche, à Jean Masline, sieur de la Jouassière, marchand, demeurant au moulin Herbelin, en La Bazouge, du lieu de La Moinerie et dîmes en dépendant, de la dîme de La Bazouge, des closeries de La Pitancerie, de Bouesnart, de Malabry, des métairies des Saulleaux, de Vesnée et du Grand-Rousson, cette dernière en Ballée, moyennant un prix annuel de 800 livres tournois (1607). Vente, par Jean Dallibon et Jean Feurtré et Marie Dallibon, sa femme, à Geoffroy Cosnyau, d'un jardin clos de murailles situé près de La Moinerie, contenant de deux à trois hommées de jardin, moyennant 36 livres (1622). Déclaration rendue par les Jésuites de La Flèche à haute et puissante dame Radegonde des ROTOURS (Rotrous), veuve de Charles du Bellay de La Feillée, dame des terres du Couldray, Vauberger et de la châtellenie de Chémeré, pour la terre et fief de La Moinerie (1623). Baux à ferme par les Jésuites à Julien Langlois, de la closerie de Bouesnard, moyennant 55 livres par an (1625) ; à Jacques et René Guischard, des closeries de La Moinerie et de La Pitancerie, moyennant 380 livres tournois, 10 livres de cire, 14 chapons et 14 poulets par an (1625). Procès-verbal de montrée desdites closeries de La Moinerie et de La Pitancerie (1626). Retrait féodal, par les Jésuites du jardin sis près La Moinerie, que Geoffroy Cosnyau avait acquis de Jean Dallibon et des époux Jean Feurtré (1627). 1535-1627
- AD de la Sarthe, Abbaye de Bellebranche, à Saint-Brice (Mayenne), H 739. Liasse, 28 pièces parchemin, 46 pièces papier. Fief de La Moinerie. - Aveux rendus aux Jésuites de La Flèche : par Jacques Marest, sieur d'Abatant, pour 3 pièces de terre nommées Les Orideaux (1628) ; par Christophe Perdrix, curé de Gastines, pôur le Pré-Rond, dépendant du lieu de La Cruchette (1628) ; par Pierre Martin, mari de Catherine Jourdan, pour partie du lieu et métairie de Château-Chapon, en Chémeré (1628) ; par Jean Heaumé, pour la métairie de La Girardière (1628) ; par François Le Roy, pour partie du lieu de La Painière (1628) ; par Marin Garot, pour le lieu du Verger (1628) ; par Julienne Le Nain, veuve de Roland de Boessel, sieur de La Gallesnière, propriétaire du lieu seigneurial de La Forge, pour la closerie de La Foliardière (1629) ; par Anselme Ernault, sieur de la terre et seigneurie de Montguion, pour une maison au lieu de Fontenay, en Saulge (1635) ; par Germain Boisard, pour le Pré Grenoille ou des Grenouilles, près le bourg de La Bazouge (1635). Copie du bail à ferme consenti par Radegonde des ROTOURS, dame de La Feillée et de Chémeré, demeurant en son château du Couldray en Saint-Denis-du-Maine, à Jean Chasseray, du moulin de La Bazouge-de-Chémeré, moyennant 260 livres par an (1627). Acquêt fait par Jean Heaulmé, sieur de La Chaboulière, demeurant au lieu de La Girardière, en Chémeré, d'Ambroise Gillié, fils aîné et principal héritier de feu Blaise Gillié, du fief et seigneurie de La Chétellerie (1628). Sentence des Requêtes du Palais adjugeant par dévolution et dépied de fief, le fief de La Chétellerie aux Jésuites de La Flèche, à cause de leur seigneurie de La Moinerie (1630). Titre nouveau consenti par Urbain de Maillé-Brézé, marquis de Brézé, seigneur de Milly, Thévalles, etc., maréchal de France, de la rente de 11 livres 10 sols, autrefois léguée à Bellebranche par les seigneurs de Thévalles sur le moulin des Prez, en Saulge (1636). Remembrances des assises de La Moinerie. Comparaissent : Mathurin Pointel, écuyer, sieur du Boullay (1628) ; Pierre Breuneau, prêtre (1628) ; René Jourdan, propriétaire de la Haie-Richard (1628), etc. Tables. 1627-1636
- Testament de Michel
des ROTOURS, sieur du Sacq, 1er juin 1653 :
« Moy, soussigné,
Michel des ROTOURS, escuier sieur et patron du Sacq estant par la gâce
de Dieu sain d’esprit et d’entendement, mais cognoissant la certitude de
la mort et l’incertitude de l’heure, je désire faire mon testament
et rédigé par escit ma dernière volonté ainsy
qu’il ensuit : En premier lieu je déclare révoquer tous et
tels testaments que j’aurais cy-devant faits soit en faveur des pôvres
malades et renfermés en l’ospital de la ville de Caen et touts autres
que j’avais cy-devant fait, déclarant que ce présent ait
lieu seullement parlequel je délaisse donne et lègue as çavoir
soissante livres une fois paiés aux paires capucins de Caen, pareille
somme aux paires carmes dudit lieu et autre pareille somme de soissante
livres aux paires capucins de Falaise. Et pour tous mes autres meubles
de quelque nature qu’ils soient et en quelque lieu qu’ils puissent être
le les laisse à l’hospital de Falaise as çavoir une moitié
pour la nourriture et entretien des pauvres malades du dit hospital et
l’autre moitié qui sera constituée en rente ou emploiée
en fonds pour subvenir à la nourriture et entretien des filles qui
gouvernent et servent de présent et entretien les dits pauvres et
celles qui leur succéderont, par ce que à ce moyen les dittes
filles seront tenus de faire dire et célébrer à pareil
jour quy plaira à Dieu m’appeler des siens une messe basse dans
l’infirmerie et chapelle des pauvres à laquelle elles assisteront
communiront à mon intention et déclarant que c’est ma dernière
volonté et ay nommé pour exécuteurs du présent
testament messieurs de la vallée Le Neuf, élu à Falaise
et Delange avocat au dit lieu que je supplie vouloir accepter et rendre
ce petit debvoir à ma mémoire en témoin de quoy je
escrit sign ce présent de ma propre main ausjourd’hui premier jours
de juin mil six cent cinquante et trois. M. des ROTOURS. »
- Codicille de Michel
des ROTOURS, sieur du Sacq, le30 mai 1655 :
« Au manoir
seigneurial du Sac, devant Louis Chevallier et Guillaume Boscher tabellions
royauls au siège de Putanges, fut présent le sieur du Sacq,
lequel, après lluy avoir lu et relu dson testament escrit et signé
de sa main a déclaré et déclare qu’il le ratifie,
veut et entend qu’il soit exécuté en toute sa forme et tenru
sans y déroger aucunement. Et pour ce qu’il a laissé aux
filles qui gouvernent les pauvres de l’ospital de Falaise.
Il déclare
qu’il veut et entend que Isabeau du Mont succède à la bonne
Vallentine et qu’elle pratique tous cest exercice de vertut comme d’aller
de mendier de maison en maison pour les pauvres, d’aller garder les agonissants
quand on les demandera, ensevelir les mors et les veilles et assiceter
les pauvres honteux aisni que fait Vallentine. Et le dit sieur du Sacq
veut et entend que touttes scelles qui succèderont à la garde
des pauvres de l’hostel Dieu de Falaise face de mesme prometant le sieur
du Sacq tenir maintenir et avoir pour agréable ferme estable tout
le contenu cy-dessus au présent testament. Il adabondant obligé
tous cest biens es présenve de vénérable personne
messieu Jean Serant prebstre, vicaire de la paroisse du Sacq et Louy Moulin
fils de Jacques Moulin de la paroisse de Sainte-Croix-sur-Orne temoins.
En la présence dessquels témoins et nous suddits tabellions
led sieur du Sac a déclaré ne pouvoir signer ny toucher la
plume à raison d’une grande malladye de goutte dont il est de présent
saissy aux mains de livera pour tout registre ainsy que led sieur du Sacq
l’a requis présence des témoins. »
Le 9 novembre de
la même année, Michel des ROTOURS confirma cette reconnaissance
:
« Devant
les tabellions de la Forêt Auvrai au Sacq Michel des ROTOURS escuyer
sieur et patron du Sacq lequel a volontairement recognu le testament ci
devant escrit et de sa propre main, et la reconnaissance estant au pied
luy a dit que cest son intention et dernière volonté. »
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Famille ANGOT des ROTOURS
I Noël François
ANGOT des ROTOURS, né à Falaise le 25 décembre 1704
(fils de Mathieu ANGOT du COISEL 1658-1742 et de Marie-Anne de MONTAIGNAR)
et décédé aux Rotours le 9 mai 1775, seigneur du Coisel,
maire de Falaise de 1767 à 1770, conseiller secrétaire du
Roi, acquit Le 7 septembre 1747, la seigneurie et le nouveau château
des ROTOURS.
Il épousa
en 1736 Marie Françoise de MONTGUIOT de CAMBRONNE dont eut :
1- | Marie Victoire, née à Falaise le 27 septembre 1737, épousa aux Rotours le 15 avril 1758 Jean Louis de TOUCHET, né à Bavant le 13 mars 1722, seigneur de Béneauville et Brieux, capitaine des garde-côtes de Caen, Cornette de la 1ere compagnie des Chevaux-Légers |
2- | Noël François qui suit. |
II Noël François
Mathieu ANGOT des ROTOURS, né en 1739 et décédé
en 1821, seigneur et patron des Rotours, commis des finances au Département
des Monnaies, épousa, à Brest le 11 novembre 1765 Gabrielle
Perrine Barbe CLÉMENT, fille de Nicolas CLÉMENT, négociant,
et de Marie Anne Urbaine COLLET.
Ils eurent cinq
enfants :
1- | François Mathieu qui suit. | ||||||||||
2- | Marie Joséphine ANGOT des ROTOURS, née le 8 septembre 1769 et décédée à Castillon (Calvados) le 12 juillet 1832, épousa Charles BELLIER de LA BOIRE, décédé à Castillon le 14 novembre 1849. | ||||||||||
3- | Louise Georgette ANGOT des ROTOURS, née en 1771 et décédée au château de Brunehaut le 29 janvier 1858, épousa Pierre François ALLEMAND de CHAMPIER, et en secondes noces, Charles, vicomte de VIART, né le 4 avril 1762 et décédé à Morigny-Champigny le 30 décembre 1839. | ||||||||||
4- | Jean-Julien, 1er
baron ANGOT des ROTOURS, né aux Rotours le 2 juin 1773 et décédé
à Brest le 28 mars 1844, aspirant volontaire en 1791, lieutenant
de vaisseau (1800), capitaine de frégate (1808), capitaine de vaisseau
(1814), contre-amiral (1822), grand croix de la Légion d’Honneur,
chevalier de Saint-Louis, gouverneur de la Guadeloupe, baron héréditaire
par lettres patentes du 28 décembre 1816, épousa Virginie
Marie Lodoïska GUILHEM dont il eut :
|
||||||||||
5- | Gabrielle Narcisse ANGOT des ROTOURS, épousa Claude Marie de SAUSSÉ, et en secondes noces, à Paris (St-Denys du St-Sacrement) le 29 août 1811 Nicolas Antoine GUITTON. |
III François
Mathieu, 2ème baron ANGOT des ROTOURS, né à Falaise
le 17 janvier 1768 et décédé à Corbeil le 24
mai 1858, fut élève au corps royal d'artillerie (1788-1789),
lieutenant d'artillerie (1788). Il émigra à l’armée
de Condé (1792-1794) puis devint officier dans l'armée des
Pays-Bas (1794). Après avoir émigré en Angleterre,
il rentra en France en 1802 et devint chef de bureau au ministère
de la maison de Louis XVIII (1815) puis administrateur de la manufacture
des Gobelins (1816-1833), chevalier de Saint-Louis et chevalier de la Légion
d’honneur.
Il a été
créé baron héréditaire par lettres patentes
de Louis XVIII le 5 octobre 1820. Elu député d’Argentan (1824-1827),
il accéda au grade d’officier de la Légion d’honneur
en 1827.
Il avait épousé,
à Paris (La Madeleine) le 29 mars 1808, Anne Gilberte Zélie
RODIER, née en 1798 et décédée aux Rotours
le 6 septembre 1856.
Ils eurent :
1- | Anne Léontine Gabrielle ANGOT des ROTOURS, née en 1809 et décédée à Enghien le 14 avril 1890, épousa à Paris (St-Médard) le 14 juillet 1831 Henri Antoine DENIS de HAUDY, fils de Jean Henri et Catherine DENIS de HAUDY. | ||||||||
2- | Gabriel Charles
Arthur, 3ème baron ANGOT des ROTOURS, substitut au Tribunal de la
Seine, épousa en septembre 1854 Blanche Julie Marie PERROT de CHÉZELLES,;
D’où :
|
||||||||
3- | Louise Léontine Charlotte ANGOT des ROTOURS, née vers 1820 et décédée en 1898, épousa, à Paris (St-Sulpice) le 10 février 1847, Alphonse PALLU, né à Tours le 20 juin 1808 et décédé au Vésinet le 4 octobre 1880, industriel, maire de Pontgibaud, fondateur de la ville du Vésinet, maire du Vésinet |
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