pilote de chasse de la guerre 14-18 |
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"Souvenirs de Louis de Diesbach pilote de chasse de la Grande Guerre" |
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Petite biographie de Louis de Diesbach
. Le comte Louis Marie Joseph Emeric Frédéric de
Diesbach de Belleroche, né à Hendecourt-lez-Ransart
le 31 août 1893 et décédé à Paris XVIe
le 25 juillet 1982, était fils du comte Frédéric de
Diesbach de Belleroche (1849-1901), de Fribourg, engagé volontaire
puis caporal aux Zouaves pontificaux, capitaine en France (1882), maire
d’Hendecourt-lez-Ransart, chevalier de l’Ordre de Pie IX, chevalier du
Saint-Sépulcre, et médaillé Bene Merenti, et de la
comtesse née Marie de Ghellinck d’Elseghem (1855-1925).
. Il épousa à Paris VIIIe, les 19 et 20 décembre
1923, Marie Antoinette Octavie Hélène Farges
de Rochefort-Sirieyx, née à Teillet-Argenty (Allier)
le 12 février 1899 et décédée à Paris
XIIIe le 5 décembre 1974, maire d’Hendecourt-lez-Ransart (1945-1947),
fille de Frédéric Farges de Rochefort-Sirieyx (1856-1933),
et d’Yvonne Dupuy de Semur (1869-1945). Ils eurent cinq enfants.
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. Il épousa, en secondes noces à Paris VIIIe le
9 juin 1975, Eliane Camille Marie Paule Le Mesre de Pas, née
à Cocquerel (Somme) le 29 août 1902 et décédée
à Paris VIIIe le 27 septembre 1989, veuve du vicomte Jean de Robien,
et fille du Comte Jules Le Mesre de Pas et de la comtesse née Rose
Marie Josèphe Edith du Maisniel de Saveuse.
- Elève au Collège
Stanislas à Paris où il devint l'ami de Georges Guynemer
(1907) ;
- Elève à l’Institution Saint-Joseph à Arras (1907-1908)
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à St-Joseph (Arras) |
- Elève à l’Institut Florimont à Genève (1908-1912) ;
- Engagé volontaire en septembre 1913 (Arras, N° 218), entré
au 21e Dragons à Saint-Omer (2 octobre 1913) ;
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- Brigadier (1914) ;
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au château de La Possonnière, hiver 1914-1915. |
- Maréchal des logis (avril 1915),
- Transféré à l’aviation en qualité d’élève
pilote (17 juin 1916),
- Breveté pilote sur Farman (1er octobre 1916 ; brevet N°
4663), 1er pilote fribourgeois ;
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- A l'école d'acrobatie de Pau (1917) ;
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sur Bébé Nieuport (13 m2 surf. portante) Moteur Clerget 150 HP, janvier 1917. |
- Pilote à la Nieuport 15 (4 mars1917) qui deviendra la
Spa 15 ;
(Voyez les pages : http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/escadrille015.htm
et http://gaubs.free.fr/ESCADRILLES/SPA15/Photos/imagettes.htm
)
. L’escadrille N 15 « Bayard » a été créée
à Reims en 1912. Elle utilisait des monoplans Robert Esnault-Pelterie
de 80 ch. et devint donc la REP 15. Entrée en campagne le 8 août
1914, la REP 15 fut engagée dans la bataille de Charleroi, pour
des missions de reconnaissance, puis participa à la bataille
de la Marne. En octobre 1914 elle passa sur le front d’Artois. Ayant reçu
en avril 1915 de nouveaux appareils, des Morane Saulnier, elle devint la
MS 15 et commença à se spécialiser dans la chasse.
Désormais dotée de Nieuport de 80 et 110 ch, l’escadrille,
devenue la N 15, passa deux mois à Verdun (mars-avril 1916) puis
participa à la bataille de la Somme (juillet 1916).
. A partir de février 1917, elle commença à recevoir
quelques Spad S VII, dont celui de Louis de Diesbach. En avril 1917, elle
utilise 9 Nieuport 17, 2 Sopwith et 5 Spad VII (dont les Nos 373, 1059
et 1234). Elle reçut encore des Spad VII, XII et enfin des XIII
dont elle fut entièrement équipée en octobre 1917.
Elle devint dès lors la Spad 15, ou Spa 15. A la fin de la Guerre
son bilan était de 80 victoires homologuées. Elle reçut
trois citations à l’ordre de l’Armée, la Croix de guerre
avec 3 palmes de bronze, et la fourragère aux couleurs du ruban
de la Croix de guerre 14-18. Après avoir encore souvent changé
d’appellation, la Spa 15 fait aujourd’hui partie de l’Escadron de chasse
1/7 « Provence » à la Base
aérienne 113, à St-Dizier-Robinson. (Cf. Service
Historique de l'Armée de l'Air à Vincennes : Fiches
de présentation de la N 15 puis Spa 15).
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c'est-à-dire un heaume de chevalier avec un long panache. - Cet emblème, choisi en 1916 par le capitaine
René
Marie Joseph Turin
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- 5 victoires aériennes dont 3 homologuées ;
- Blessé en combat aérien sur Spad VII (3 mai 1917)
;
- Mutilé à 100 % et réformé à 80
%, ne put poursuivre sa carrière aéronautique ;
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Louis de Diesbach à l'hôpital américain |
- Deux citations ;
- 1ère citation (11.05.1917) : | « Jeune pilote plein d’ardeur et de cran. Le 12 avril, dans un premier combat, a attaqué un appareil ennemi vers Rethel, l’a mitraillé jusqu’au sol et l’a forcé à atterrir après avoir blessé le pilote. » |
- 2ème citation (20.05.1917) : | « Pilote d’une conscience, d’une énergie et d’un moral remarquables. Le 12 avril et le 30 avril 1917, a forcé deux avions ennemis à atterrir. Le 3 mai, n’a pas hésité à livrer combat à cinq appareils allemands afin de dégager des appareils de réglage. A été très grièvement blessé. » |
- Médaille Militaire (13 mai 1917),
- Croix de guerre 1914-1918 avec palme (13 mai 1917),
- Médaille d’Artois,
- Médaille de la victoire,
- Médaille des Engagés volontaires,
- Médaille du Combattant,
- Médaille des Blessés,
- Médaille de la Victoire,
- Médaille Interalliée,
- Admisistrateur de la firme des automobiles
Bignan (1921-1924)
- Vice-président du conseil d’administration
de la 162ème section d’Arras et environs des Médaillés
Militaires,
- Médaille George Washington Bicentennial 1732-1932 (1932) ;
- Médaille de bronze des Médaillés Militaires
(Paris, 2 février 1938),
- Chevalier du Mérite social,
- Grand officier de l’Ordre du Nicham Iftikar,
- Commandeur de l’Ordre du Ouissam Alaouite,
- Médaille commémorative 1939-1945,
- Chevalier de la Légion d’Honneur (1951),
- Officier de la Légion d'Honneur (19 avril 1958),
- Médaille d’or départementale et communale,
- Médaille de bronze des Vieilles
Tiges, 50 ans de brevet de pilote (1966),
- Médaille d’argent des Médaillés Militaires (sept.
1972),
- Médaille de l'Aéronautique (par décret du 5
septembre 1972) ;
24 novembre 1972, Joseph Frantz remet la | médaille de l'aéronautique à Louis de Diesbach |
- Médaille d’or des Vieilles Tiges (1981),
- Palme de bronze des Vieilles Tiges (1982).